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Deuxièmement, le médecin neurologue et fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l’inconscient et l’influence de ce dernier empêche l’Homme d’agir de façon libre. Ainsi, l’Homme n’aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l’encontre du principe de liberté. Conformément au dictionnaire, la liberté est un « état de ce qui ne subit pas de contrainte. 5 »Or, l’être humain subit des contraintes psychiques. Le déterminisme est donc une entrave à la liberté, car elle empêche l’Homme d’agir à sa guise et, par conséquent, ce dernier ne peut pas être libre. Dans un premier lieu, Freud prouve hors de tout doute l’existence de l’inconscient pour deux raisons évidentes. La première est que l’existence de l’inconscience est légitime et nécessaire ; nécessaire, car la conscience fait preuve de plusieurs lacunes. En ce sens, plusieurs actes psychiques sont expliqués par d’autres actes auxquels la conscience ne peut expliquer et légitime, car nos expériences nous mettent en présence de pensés que nous ignorons la provenance. La seconde raison de l’existence de l’inconscient découle du fait que puisque la psychanalytique présuppose l’existence de ce dernier et que cette pratique est couronnée de succès, nous pouvons conclure que l’inconscient doit exister. Par la suite, Freud explique en détail le fonctionnement des actes psychiques chez l’humain. Dans son œuvre intitulée, Métapsychologie, Sigmund Freud explique que notre Surmoi, qui fait partie de notre appareil psychique, « s’emplit du même contenu [du surmoi des parents], devient le représentant de la tradition, de tous les jugements de valeur qui subsistent ainsi à travers les générations. » En d’autres termes, notre Surmoi nous dicte comment bien agir, et ce, selon des contraintes morales, des devoirs ou encore des obligations qui nous ont été transmis. De plus, le Ça, une partie également très importante de la conception freudienne, se retrouve en