kevin
Le dictionnaire définit la conscience : 1_perception connaissance plus ou moins claire que chacun peut avoir du monde extérieur et de soi-même. On y distingue 2 types de conscience : la conscience de ce qui nous entoure est la conscience de soi. La conscience de soi est la capacité propre à l’homme de se considérer comme objet de ses pensées, autrement dit l’utilisation du « je ». 2_le sentiment intérieur de la moralité, du devoir.
On retrouve ces deux dimensions chez Descartes, qui est le premier avec son cogito « je pense donc je suis » à affirmer la souveraineté absolue de la conscience. Ces 2 dimensions sont liées par la responsabilité et la liberté. Descartes inaugure en effet la responsabilité humaine. La responsabilité est la capacité de prendre une décision sans en déférer préalablement à une autorité supérieure, ie sans s’en remettre à elle. L’homme est donc responsable de ses actions.
La conscience a pendant longtemps été considéré comme le seul élément composant le psychisme, l’esprit. Cette théorie admet des limites, il est indéniable que nous ne pouvons pas toujours avoir pleinement conscience de tout. Les actions automatiques, rendues machinales par les habitudes par exemple, ou encore tout ce qui vient à nous par nos 5 sens. Freud sera le premier a briser l’unité du psychisme en définissant l’inconscient. Ainsi quelque chose contrôle la CS sans son consentement. À l’inverse de la pensée de Descartes, nous serions incapables de savoir tout ce qui se passe en nous. Nous allons vous proposer une définition et une critique de l’inconscient à travers 3 textes, de Leibniz, de Freud et finalement de Sartre.