06021996
Avant de quitter la maison, ma mère m’avais fait une réflexion en me voyant habillé en tenue qui était pour « trop courte » pour aller à l’école. Je n’avais pas le même point de vue et de là était partit une dispute.
7h35, je disais au revoir à mes parents en leur faisant signe de la main car j’étais énervée et je ne comprenais pas la réflexion de ma mère qui m’avais mise de mauvaise humeur. Je claquais la porte, dubitative, pensive sans penser une seconde que je n’allais plus revoir mes parents avant de nombreuses années.
Tous les matins j’avais l’habitude de marcher quinze minutes, dans les rues désertes de la campagne ardennaise pour prendre le bus scolaire.
Ce matin-là n’était pas une matinée ordinaire, elle a bouleversé ma vie.
En marchant un peu stressée avec mon sac à dos sur les épaules, je me répétais sans cesse dans ma tête les paroles de ma mère « ta jupe est trop courte, tu devrais te changer ! ». Je regrettais mais comme tout adolescents, nous voulons toujours avoir le dernier mot. Au fur et à mesure que j’avançais, j’entendais un loin, un bruit de moteur de voiture devenir de plus en plus fort au fur et à mesure que je me déplaçais.
Mon cœur battait la chamade, mon sang se glaçait, ma respiration devint de plus en plus forte, puis un pressentiment vint envahir mon corps. C’était un pressentiment peu banal. Je me posais des centaines de questions en me demandant si la voiture de derrière n’avançais peut être pas vite parce qu’elle n’avait plus d’essence ou bien que le conducteur se concentrait sur une rue à trouver. Je me pris d’une sueur froide et commençais à courir, je n’était alors qu’a quelques mètre de l’arrêt de bus. La voiture me dépassa, s’arrêta, puis un homme d’âge mur, se mit précipitamment à m’attraper par derrière et m’engouffrait dans le coffre de