éloge Paradoxal De La Pluie

Langue (Parole, extensive à tous les systèmes de signification ; faute de mieux, on gardera ici les termes de Langue 1. W. Doroszewski : « Langue et Parole », Odbitka z Prac Filologicznych, XLV, Vars ovie, 1930, pp. 485-97. ' 2. M. Merleau-Ponty, Éloge de la Philosophie, Gallimard,1945, p. 229. 3. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la Perception, 1953. 4. G. Granger, « Événement et structure dans les sciences de l'homme », Cahiers de l'Inst. de science économique appliquée, n° 55, mai 1957. 5. Voir

______________________ De retour à Baltimore pour y chercher asile et secours auprès de Maria Clemm, Poe y échappa à l’épidémie de choléra (on en trouve le souvenir dans deux nouvelles : ‘’Le roi Peste’’ et ‘’Le masque de la mort rouge’’). La pluie de météores qu’on observa cette année-là allait réapparaître dans ‘’Conversation d’Eiros avec Charmion’’. John Allan, ayant accédé à la dernière requête de sa femme, accepta de voir à nouveau son fils adoptif, et les deux hommes conclurent une trève

promenade est belle. AGNÈS Fort belle. ARNOLPHE Le beau jour! AGNÈS Fort beau! ARNOLPHE 460 AGNÈS Le petit chat est mort. ARNOLPHE C'est dommage: mais quoi Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. Lorsque j'étais aux champs n'a-t-il point fait de pluie? AGNÈS Non. ARNOLPHE Vous ennuyait-il? AGNÈS Jamais je ne m'ennuie. ARNOLPHE 465 AGNÈS Qu'avez-vous fait encor ces neuf ou dix jours-ci? Quelle nouvelle? 24 Six chemises, je pense, et six coiffes aussi. ARNOLPHE, ayant un peu rêvé. Le monde

d'un traducteur qui s'efface (comment révéler cette présence qui se dérobe ?) et, comment le poète peut-il accéder à une voix personnelle tout en cherchant à effacer le “moi” ? La démarche d'effacement, en traduction comme en poésie, est en soi paradoxale, car malgré toutes les précautions (Jaccottet l’avouera d’ailleurs lui-même), les choix restent ceux d'une personnalité, d'une individualité ayant ses connaisances et sa sensibilité propres, mais qui demeurent plus ou moins “visibles” à la lecture

puis dedans des civils et leurs femmes qui nous poussaient des encouragements, et qui lançaient des fleurs, des terrasses, devant les gares, des pleines églises. Il y en avait des patriotes ! Et puis il s’est mis à y en avoir moins des patriotes. La pluie est tombée, et puis encore de moins en moins et puis plus du tout d'encouragements, plus un seul sur la route. »[59][59] Le narrateur, au moment où il prenait conscience de cette subversion des valeurs, de cette comédie sociale, tentait

puis dedans des civils et leurs femmes qui nous poussaient des encouragements, et qui lançaient des fleurs, des terrasses, devant les gares, des pleines églises. Il y en avait des patriotes ! Et puis il s’est mis à y en avoir moins des patriotes. La pluie est tombée, et puis encore de moins en moins et puis plus du tout d'encouragements, plus un seul sur la route. »[59] Le narrateur, au moment où il prenait conscience de cette subversion des valeurs, de cette comédie sociale, tentait à son tour de

il tombe à l’eau, des ralentis et des plans à vitesse normale se succèdent comme pour diminuer la gravité de cette chute. Comme si c’était, certes une marque de lâcher prise, mais pas une totale perte d’espoir. Et c’est alors que de nuit et sous la pluie, il retourne au bus. Il écrit « Impossible de traverser la rivière- Il pleut- Je suis seul- J’ai peur ». Si l’on imagine une relation de cause à effet, on pourrait imaginer qu’il est effrayé car il est seul, ici, semble de dessiner la frontière entre

25-26). Le nom des rues (« Ruxton Street ») suggère que la ville est située dans un pays anglophone. Remarque : à la lecture de l’intégralité de la nouvelle, on découvre que l’action est située aux États-Unis. 2. L’histoire se passe la nuit, sous la pluie : l’expression « la coulée incandescente du trafic » (l. 18) indique que les phares des voitures sont allumés. Dans la galerie marchande les boutiques sont fermées : l’espace que forme cette galerie « était totalement désert à cette heure. Le long

ARNOLPHE Le beau jour! AGNÈS Fort beau! ARNOLPHE 460 Quelle nouvelle? AGNÈS Le petit chat est mort. ARNOLPHE C'est dommage: mais quoi Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. Lorsque j'étais aux champs n'a-t-il point fait de pluie? AGNÈS Non. ARNOLPHE Vous ennuyait-il? AGNÈS Jamais je ne m'ennuie. ARNOLPHE 465 Qu'avez-vous fait encor ces neuf ou dix jours-ci? AGNÈS 24 Six chemises, je pense, et six coiffes aussi. ARNOLPHE, ayant un peu rêvé. Le monde, chère Agnès

Fort belle. ARNOLPHE Le beau jour! AGNÈS Fort beau! ARNOLPHE 460 Quelle nouvelle? AGNÈS Le petit chat est mort. ARNOLPHE C'est dommage: mais quoi Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. Lorsque j'étais aux champs n'a-t-il point fait de pluie? AGNÈS Non. ARNOLPHE Vous ennuyait-il? AGNÈS Jamais je ne m'ennuie. ARNOLPHE 465 Qu'avez-vous fait encor ces neuf ou dix jours-ci? AGNÈS 24 Six chemises, je pense, et six coiffes aussi. ARNOLPHE, ayant un peu rêvé. 470 Le monde, chère Agnès