écarts Poétiques Correspondances Baudelaire

littéraire, philosophique et sociologique à la fois, complétée par une très longue note où il se défend d’attaquer les surréalistes et prétend parler en historien : « Je reconnais hautement, au contraire, que le surréalisme est le seul mouvement poétique de la première moitié du XXe siècle. » (p. 368) 16. En même temps, Simone de Beauvoir critique Breton dans la dernière parte du Deuxième sexe : sur le problème de l’image qu’il donne de la femme, elle l’oppose à Stendhal qu’elle idéalise en en faisant

incompatible avec le réalisme: le Beau au sens lyrique. Nul écrivain ne peut en effet échapper à certains thèmes tels que la beauté des femmes ou le grandiose d’un paysage. Véritables clichés de la littérature, ces sujets portent un eux une forte tension poétique qui, plus par tradition que pour des réelles qualités esthétiques, sont récurrents dans les œuvres littéraires. Comme on a pu le remarqué dans l’introduction, Flaubert avait tout d’abord rédigé une version de La Tentation de saint Antoine fortement

très virtuose. Cependant, on s’intéresse aussi au Nord, à l’Espagne et à l’Italie : le Sud est ce qui intéresse le plus. Quelques dates importantes : En 1802, Le Génie du Christianisme de Chateaubriand ; en 1820, Lamartine publie Les Méditations poétiques ; en 1822, Hugo commence à écrire avec Odes et ballades (contexte politique de Charles X) ; en 1823, Stendhal (qui à ce moment-là fait figure de chef de file) écrit Racine et Shakespeare ; en 1825, Hugo publie en 1827 La Préface de Cromwell, réflexion

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Le poème en prose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Les jeux poétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Figures de style : les images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Jeanne qui rayonnait de bonheur sous le soleil printanier en rêvant d’une vie remplie d’amour, le verbe constituant alors une hypallage... d’autant que la marguerite qu’on effeuille connote le rêve d’amour passionné. Pour bien souligner cette correspondance entre le paysage et l’état d’âme du personnage, Maupassant recourt également à des personnifications. Dans sa description de la nature, il emploie des termes traduisant des sentiments humains : de fait, c’est le regard de Jeanne qui donne une

Jeanne qui rayonnait de bonheur sous le soleil printanier en rêvant d’une vie remplie d’amour, le verbe constituant alors une hypallage... d’autant que la marguerite qu’on effeuille connote le rêve d’amour passionné. Pour bien souligner cette correspondance entre le paysage et l’état d’âme du personnage, Maupassant recourt également à des personnifications. Dans sa description de la nature, il emploie des termes traduisant des sentiments humains : de fait, c’est le regard de Jeanne qui donne une

(personnages, lieux, principaux motifs). L’importance relative de chaque facteur a été déterminée en utilisant le raisonnement « toutes choses égales par ailleurs ». Par exemple, en utilisant des textes appartenant au même genre (théâtre, poésie, roman, correspondance, etc.), écrits à la même époque, on peut isoler l’importance relative de l’auteur et du thème. Parfois, on a la chance que deux auteurs contemporains traitent du même thème, en aveugles, dans le même genre (par exemple les deux Bérénice de Corneille

sensibilité, la prise en compte des conditions de la réception. Une appréciation esthétique modérément personnelle sera particulièrement valorisée. - - - - - 3 RAPPEL : À LA BASE DU COMMENTAIRE, LA DÉMARCHE DE L’EXPLICATION BAUDELAIRE, LE SPLEEN DE PARIS, XXXVII « LES BIENFAITS DE LA LUNE » La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : « Cette enfant me plaît. » Et elle descendit moelleusement son escalier de

(personnages, lieux, principaux motifs). L’importance relative de chaque facteur a été déterminée en utilisant le raisonnement « toutes choses égales par ailleurs ». Par exemple, en utilisant des textes appartenant au même genre (théâtre, poésie, roman, correspondance, etc.), écrits à la même époque, on peut isoler l’importance relative de l’auteur et du thème. Parfois, on a la chance que deux auteurs contemporains traitent du même thème, en aveugles, dans le même genre (par exemple les deux Bérénice de Corneille

de Jeanne qui rayonnait de bonheur sous le soleil printanier en rêvant d’une vie remplie d’amour, le verbe constituant alors une hypallage... d’autant que la marguerite qu’on effeuille connote le rêve d’amour passionné. Pour bien souligner cette correspondance entre le paysage et l’état d’âme du personnage, Maupassant recourt également à des personnifications. Dans sa description de la nature, il emploie des termes traduisant des sentiments humains : de fait, c’est le regard de Jeanne qui donne une «