Vitruve

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et à l’habitation de la ville ; pourtant ce langage existe depuis des siècles. En fait, l’identification entre forme urbaine et forme humaine est un lieu commun presque ancestral. Un de ses moments culminants s’est produit à la Renaissance. Depuis Vitruve (1er siècle av. J.-C.), la nature a été un référent très important aussi bien pour l’architecture que pour l’urbanisme. Les architectes de la Renaissance s’y sont intéressés dans leur quête d’une légitimation d’ordre supérieur : la nature représentait

chaque statue[4]. Le toit couvrant cette cella est appelé testudo, mais on apprend par Varron que dans la plupart des cas, il n'y en a pas afin de laisser la lumière du jour illuminer l'effigie divine [5]. L'entrée d'un temple romain était, selon Vitruve, tournée vers le couchant autant que cela était possible, et la statue du dieu était tournée également de ce côté, de sorte qu'un fidèle en prière ou offrant un sacrifice devant l'autel était tourné vers le levant[6]. Lorsqu'il n'était pas possible

géométriques dites parfaites, harmonieuses, purescette propriété s'appelle la proportion d'or et vaut :1 + Ø = Ø*Ø = Ø**2et si a est une valeur quelconque : a + a*Ø = a*Ø*Øcette proportion divine est à l'origine de nombreuses peintures (homme de vitruve, joconde...), presente aussi sur les ballons de foot avec les pentagones d'or... et sur bien d'autres éléments du quotidienle nombre d'or ne peut pas etre etudié sans evoquer la suite de fibonacci (sert à etudier la croissance d'un population de

Mathématicien : Déjà artiste reconnu, Albrecht se rend en Italie en 1494, il y rencontre Jacopo De’ BARBARI (Peintre Italien) qui l’initie au rôle des mathématiques dans les proportions et la perspective. Il s’instruit en lisant Euclide, Vitruve, au travers des travaux d’Alberti et Pacioli. Il développe la nouvelle théorie de la perspective, comme dans ses illustrations pour « La Vie de la Vierge ». Ces goûts pour les mathématiques se ressentent dans sa gravure « Melancholia » (1514), où

architecturaux, les artefacts habitables naviguant sur l'eau et sous l'eau (architecture navale) et dans l'espace (architecture spatiale), que l'humanité a pu imaginer et réaliser au fil des millénaires. On voit dans les Dix livres de l'architecture de Vitruve que l'architecture comprend l'édification de toutes les sortes de bâtiments civils ou religieux, les ponts, les aqueducs, les ports, ainsi que les villes. Maison en Cuenca (Espagne) - XVe siècle. Le terme architecture (en latin architectura)

exemple de place publique ordonnée fut donné à la fin du XVe siècle à Vigevano. Une nouvelle discipline  Un art savant suppose une culture et des écrits pour la transmettre. L'Antiquité n'avait laissé qu'un traité d'architecture, celui de Vitruve traduit en italien pour la première fois en 1521.  Les architectes de la Renaissance multiplièrent les traités, et l'imprimerie en assura la diffusion :  De re aedificatoria (Alberti - 1450) Les huit livres de Serlio (fin du XVIe siècle) Les quatre

cités-états de la péninsule, avec des esprits géniaux : Brunelleschi, Leonard De Vinci, Michel Ange, Bramante, Alberti, Raphael…etc. Pour certains, la renaissance commence à partir de 1416, date à laquelle Poggio Bracciolini découvre le texte de Vitruve contenant la description précise de la Rome Impériale. À cette période, politiquement, les villes italiennes sont organisées en cités-états, placées sous le pouvoir de grandes familles: les Médicis à Florence, les Ducs à Urbino, les Doges à Venise

Bataille dans la foulée de Nietzsche se présente comme un antichrist. (cf Biographie de Bataille, Michel Surya) Masson réalise ce dessin de l'Acéphale. Dessin figuratif qui représente un homme. Référence à l'homme de Vitruve (architecte romain) sauf que l'homme de vitruve est en arrière plan. Il y a chez Masson une absence absolue de tête; là ou il devrait y avoit une tête il y a un espace blanc, la première chose que l'on voit alors sur ce dessin est un cou coupé. L'homme a les bras écartés

et l’ordre corinthien) mais il doit se contenter de représenter la beauté du Cosmos. Pour mieux comprendre cette vision, nous pouvons étudier l’exemple du temple grec. Le temple grec est un bâtiment entièrement dédié à la divinité. Selon Vitruve, architecte romain du Ier siècle avant Jésus-Christ, il n’a pas été conçu en fonction de l’homme (immensité des portes, des marches) mais en fonction du nombre, puisque toute les dimensions du temple dépendent du rayon du fût de la colonne. En conséquence