Verlan

française Ce linguiste et lexicographe français, né en 1928, est toujours le rédacteur en chef des publications des éditions Le Robert. Il incarne, à l’instar du Robert, une langue française moderne, n’hésitant pas à inclure dans ses dictionnaires du verlan ou des régionalismes. Après des études fort variées, sciences politiques, lettres, histoire de l’art à la Sorbonne, il répond en 1952 à une petite annonce de Paul Robert qui cherche des linguistes pour faire un dictionnaire. À dater de ce jour

chaque phrase...enfin tu parles bien, comment ça se fait ? - Hâlim : Comme toi tu le fais, il est où le problème ? - C'est bizarre. - Hâlim : Je suis différent c'est tout. Y a rien a expliqué. - Ah.. - Hâlim : Tu veux que je parle en verlan ? - Non, non, j'aime bien moi. - Hâlim : Tu m'aime moi ? - Non pas toi -en mangeant un raison-, la façon dont tu parle. Dis-je en arborant un sourire. - Hâlim : Donc tu m'aime pas. - Attends je réfléchi un instant...-j'ai fais mine

French of the educated elite and perhaps alienate the public, or a version of ‘néo-français’, and risk the wrath of the literary establishment? Further pressure was exerted by the emergence in the 1970s of the argot de banlieue, a mix of traditional verlan (back-slang) and vocabulary drawn from an eclectic, multi-cultural social base. Used by urban youth as a badge of group identity, it has entered the speech of the young professional class via cinema and rap music and invaded the language of the novelists