Valet Genet

situation présentée ici sont importants car c’est la scène d’exposition. Elle joue bien sont rôle car le spectateur est tenu en haleine: le maître va-t-il tuer le valet ? Si non, comment réagira-t-il à sa nouvelle condition d'esclave ? Comment Arlequin se comportera-t-il, en tant que nouveau maître ? Qui sont ces "camarades" que le valet va retrouver ? Cette scène pose d'emblée un problème fondamental dans la pièce : les relations maîtres / esclaves : leurs fondements, leur légitimité (ou leur

Beaumarchais construit son Mariage de Figaro sur ce schéma : le Comte Almaviva a des vues sur la servante Suzanne, promise au valet Figaro qui se trouve obligé de défendre sa fiancée contre celui qui avait juré de la lui donner (« Non, Monsieur le Comte, vous ne l’aurez pas ! »). Cette rivalité sert de ressort à la comédie et, au cours de la pièce, selon les scènes entre maître et son valet, le spectateur sent et apprécie tantôt la supériorité du Comte, tantôt celle de Figaro. • La dispute, normalement privée

1688 et mort en 1763. L’intrigue est centrée sur le langage et sur les farces, pièce typique du mouvement appelé le marivaudage. Pour résumer rapidement, Dorante, un jeune noble qui a perdu sa fortune, aime Araminte, une riche héritière. L’ancien valet de dorante, donc dubois, qui se retrouve au service d’araminte, a

subir ce sort aux maîtres s’y échouant. Arlequin laisse alors son maître de côté et ne répond plus à son autorité. Scène 2 : Trivelin arrive sur scène et explique comment l’histoire va se dérouler. Les maîtres vont prendre les rôles de leur valet et les valets ceux de leur maître. Arrivent ensuite Cléanthis et Euphrosine pour qui le même sort est réservé. Scène 3 : Cléanthis dresse le portrait de sa maîtresse. Elle a tout au long de la scène le pouvoir de la parole. Euphrosine est mal à l’aise

vision du bonheur et interpelle le lecteur. De plus, il fait réfléchir sur les sentiments humains, l’amour, le désir. Effectivement, les sentiments des personnages peuvent être ressentis par le spectateur ; par exemple, dans Les bonnes de Jean Genet, la haine dont éprouvent les deux sœurs, est ainsi ressenti par le lecteur. Enfin, le théâtre permet de révéler la violence des tourments humains. On peut le montrer grâce à Montserrat de Roblès ; lorsque celui-ci est confronté à un dilemme tragique :

possibilité de sa résolution et le retour à la paix : dans la comédie, mais aussi dans le drame, le conflit laisse attendre conciliation et réconciliation. Exemples : L'Île aux esclaves, scène 9 : Arlequin, le valet, et Iphicrate, le maître, se réconcilient et le conflit entre maître et valet est heureusement résolu ; scènes de reconnaissance chez Molière ou Beaumarchais qui sont l'issue (heureuse) du conflit.  Dans tous les cas de figure, il crée la tension et permet l'alternance tension / détente

tolérance. De nombreux auteurs comme Voltaire, Diderot…etc en font l’éloge. Alors qu’il est déjà dramaturge, Marivaux écrit Les Fausses Confidences, en 1737. Sa pièce n’a connu le succès qu’un an après sa sortie. Cette comédie évoque le stratagème d’un valet Dubois qui a pour but que son ancien maître Dorante, jeune et ruiné, épouse une femme plus âgée et fortunée. Dubois parviendra à réaliser son plan. Notre extrait est tiré de la scène 2 de l’acte 1, deux personnages principaux interviennent (Dubois

LES BONNES, J. Genet : texte 1, scène d’exposition, p. 15 – 17. Cette scène qui ouvre la pièce de théâtre est déstabilisante. Aux yeux du spectateur, ce début est déconcertant. C’est un début immédiat. L’auteur ne nous prépare pas a cette mise en jeu, a ce jeu de théâtre dans le théâtre que l’on appelle aussi, une mise en abyme. D’autre part, ce début met en place une tension entre les deux sœurs = une relation tendue. Pb : Un début déstabilisant.  Les didascalies nous apportent des

structures du texte, efficacement disposées, parviennent à dire le roman. Nous nous inspirerons de ROLAND BARTHES/TZVETAN TODOROV, BOURNEUF et OUELLET, BERNARD VALETTE. ROLAND BARTHES , dans son ouvrage POETIQUE DU RECIT, écrit en collaboration avec KAYSER, BOOTH, HAMON et réalisé sous la direction de TZVETAN TODOROV et de GERARD GENETTE introduit l’analyse structurale des récits. Il s’y interroge sur la nature du récit et sur ses principes d’écriture. BARTHES propose de transcender la variété

divers pour écrire cette pièce. On peut aussi s’appuyer sur Les Bonnes. Cette œuvre écrite par Jean Genet au XXème siècle, traite un sujet sensible et contemporain à son époque que ce dramaturge met en valeur par une violence implicite. En effet, son sujet a vu lui aussi le jour d’un fait divers, et durant la confrontation entre les personnes pour et celles contre la peine de mort. Or Genet met en scène devant son public ce cas, dans lequel les paroles dures accompagnent les actes comme celui