Ursule Mirouët

rizières, où il peut garder sa dignité. Il est au départ camarade des deux amis, qui l’aideront dans ses travaux de rééducation lorsqu’il perdra ses lunettes. Il révèle un jour que des livres occidentaux sont en sa possession et finit par leur prêter Ursule Mirouët de Balzac. Lorsqu’il reçoit la lettre de sa mère annonçant sa libération prochaine, en échange de chants montagnards teintés du "romantisme révolutionnaire", son comportement change du tout au tout. Lâche de nature, il devient odieux, autoritaire

c'est dans ce contexte que le narrateur et son ami Luo vont découvrir le «plaisir», tout aussi bien de la lecture que du réel amour. Ils vont rencontrer la petite tailleuse, belle et sans instruction. À l'aide de livres français du 19e siècle dont Ursule Mirouët de Balzac, ils vont la transformer et l’éduquer. « Il me déclara : Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde. » « Elle n’est pas civilisée….. » Balzac traduit en chinois donne :

sa vie et par la consommation excessive de café. 11) Quelques œuvres : - Les Chouans, 1829 - Eugénie Grandet, 1833 - Le Père Goriot, 1835 - La Maison Nucingen, 1838 - Illusions Perdues, 1837; 1839; 1843 - La Rabouilleuse, 1842 - Ursule Mirouët, 1842 - La Cousine Bette, 1846

cependant. Réduite à la dernière extrémité, ayant épousé son vieil oncle, elle renonce finalement à ses rêves et se résigne avec fermeté à une morne existence. Dans La Comédie humaine, selon le principe du retour des personnages, on la retrouve dans Ursule Mirouët, Le Père Goriot et Béatrix, où elle épouse en secondes noces Félix de Vandenesse. Maximilien Longueville Maximilien Longueville, vicomte, est essentiellement vu par les yeux d’Émilie. Pour elle, il revêt toutes les perfections. Doté d’un physique

Cadignan (1839) Béatrix (1839) Illusions perdues (I, 1837; II, 1839; III, 1843) La Rabouilleuse (1842) Modeste Mignon (1844) La Cousine Bette (1846) Le Cousin Pons (1847) Splendeurs et misères des courtisanes (1838) ; Werdet (1844-1846) Furne  (1847) Ursule Mirouët (1842) ; Souverain (1843) Balzac emploie une méthode que Marcel Proust appelait « l’éclairage rétrospectif »  : le passé d’un personnage n’est révélé que longtemps après sa présentation, ce qui donne un souffle de vie et un supplément

instruction. Luo devient l’amant de la petite tailleuse, et le narrateur garde pour lui son secret, par loyauté pour son ami. Pour service rendu, le Binoclard, un autre garçon lui aussi en rééducation dans un village voisin, prête aux deux amis Ursule Mirouët, un roman de Balzac. Fascinés et admiratifs, les deux amis volent toute la valise de livres interdits du Binoclard qui contient les romans des plus grands auteurs occidentaux du 19ème siècle. Luo promet alors de transformer la Petite Tailleuse

 Illusions perdues (I, 1837; II, 1839; III, 1843)  La Rabouilleuse, 1842  Modeste Mignon, 1844  La Cousine Bette, 1846  Le Cousin Pons, 1847  Splendeurs et misères des courtisanes, 1838, (Werdet), 1844-1846, (Furne), 1847 (Furne)  Ursule Mirouët, 1842, (Souverain), 1843, (Furne) • Citations : « On n’est point l’ami d’une femme lorsqu’on peut être son amant. » « Les gens généreux font de mauvais commerçants. » « Les supérieurs ne pardonnent jamais à leurs inférieurs de posséder

le même verbe «  j’ai vu » au début des phrases, pour exprimer son dégoût pour cette société menée par l’argent, la sexualité et le pouvoir. « J’ai vu mourir un père dans un grenier », ("Le Père Goriot"), « j'ai vu brûler des testaments » ("Ursule Mirouët"). « J'ai vu des mères dépouillant leurs enfants » ("Gobseck"), « des maris volant leurs femmes » ("La Muse du département"), « des femmes tuant leurs maris » ("La Rabouilleuse", "Le Colonel Chabert"). « J'ai vu des femmes donnant à l'enfant d'un

S’enchaîne dès lors de nombreux ouvrages : * le Lys dans la vallée (1835-1836), * Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau  (1837), * la Maison Nucingen (1838)  * Le Curé de village et Béatrix (1839),  * Ursule Mirouët (1841). En 1838, en partenariat avec Victor Hugo, Alexandre Dumas, Frédéric Soulié et George Sand, il fonde la Société des gens de lettres, association destinée à défendre le droit moral, les intérêts patrimoniaux et juridiques des auteurs

devient l’amant de la petite tailleuse, il la déflore et le narrateur garde pour lui son secret, par loyauté pour son ami Pour service rendu, le Binoclard, un autre garçon lui aussi en rééducation dans un village voisin, prête aux deux amis Ursule Mirouët, un roman de Balzac. Fascinés, les deux amis volent toute la valise de livres interdits du Binoclard, valise contenant les romans des plus grands auteurs occidentaux du XIXe siècle. Luo fait alors un serment : « Avec ces livres, je transformerai