Une Charogne Beau Et Laid

‘’ Le vin des chiffonniers’’ où la misère s’y trouve: « Au cœur d’un vieux faubourg, labyrinthe fangeux ». Il décrira les habitants comme la femme en la comparant en un cadavre d’animal, une femme vulgaire, une prostituée comme dans le poème ‘’Une charogne’’ : « Les jambes en l’air, comme une femme lubrique » . On peut se demander si cette réalité n’a pas aussi une face cachée dont Baudelaire cherche à nous dire, une perception différente : « Correspondances » poème ou le poète met en relation plusieurs »

l’or ». Voilà le message que Charles Baudelaire adresse à Paris dans l’épilogue de la deuxième édition de son recueil Les Fleurs du Mal, paru en 1861. L’auteur nous y ouvre son laboratoire d’alchimie poétique où il y transforme la “boue”( le laid) en “or”( le beau) grâce à son langage poétique dont la spécificité est de faire des alliances inhabituelles. Son œuvre intégrale fera de lui le précurseur du symbolisme et inspirera les poètes qui lui succèderont, tel qu’Arthur Rimbaud. Comment l’alchimie

qu'Elle-même », comme l'écrivait Baudelaire ? I- La poésie « poétique » La poésie est un discours hors de la réalité, hors du temps. A- Le refus de la réalité � L'art gratuit. Théophile Gautier : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature ». Il s'agit donc de transformer la réalité en un bel objet qui n'a aucune utilité sociale

beau : 1. Norme permettant le jugement esthétique ; cf. valeur. 2. Sens concret : objet du jugement esthétique ; ce qui provoque une émotion esthétique par l'harmonie des formes, l'équilibre des proportions. 3. (Par ext.) Ce qui suscite une idée de noblesse, de supériorité morale (un beau geste). 4. Pour KANT, le jugement de goût ne détermine pas son objet en le pensant sous un concept universel, puisqu'il porte toujours sur un cas parti­culier ; c'est un jugement réfléchissant dont l'universalité

lecteurs de la découvrir autrement. Enfin, Baudelaire est également le premier à avoir le projet de « trouver du nouveau », en rendant beau ce qui est laid, et vice et versa. Son projet est réussi. « Une charogne » est un exemple concret de son objectif qui est parfaitement atteint. Dans ce poème, il arrive à décrire la charogne, comme étant quelque chose de « beau ». Ce concept est nouveau. Ainsi, Baudelaire est novateur et propose une nouvelle définition de la poésie. Nous allons voir

 Par excellence, la poésie ne s'intéresse qu'au Beau. Pourtant, Victor Hugo affirme, dans la Préface des Orientales, que la poésie est « ce grand jardin [...] où il n'y a pas de fruit défendu ». Ainsi, selon lui, la poésie est l'espace de la liberté absolue où aucun sujet ne peut être rejeté. Peux-t-on tout aborder en Poésie ? Nous montrerons tout d'abord que la poésie est suivie par des règles formelles et que tous les sujets ne sont libres. Enfin, nous contesterons en montrant que les règles

LesFleurs du Mal paru en 1857 reflète l'influence du romantisme et du Parnasse hérité du 19° siècle et annonce par la même occasion l'arrivée du symbolisme. Ce recueil reflète un réel dualisme entre le bien et le mal, le beau et le laid que le poète nomme le Spleen et l'Idéal. Les Fleurs du Mal abordent des thèmes peu communs dans la société du Second Empire ce qui provoquera un scandale et le procès du recueil. Pourtant, le poète confesse dans ce recueil

l’origine 100 poèmes. Cependant, cette œuvre sera vite jugé d’immoral et elle plusieurs poèmes seront retiré du recueil, à cause de certains thèmes qui dérangent. Dans cette œuvre, Baudelaire écrit une nouvelle poésie, qui décrit tout : le « laid » et le « beau », le « bien » et le « mal ».

L’Albatros - Les fleurs du mal de Charles Baudelaire. Le portrait de l’albatros dans les airs est présenté de façon positive, il est « beau », « prince des nuées », « roi de l’azur ». Il est présenté comme un animal paisible et indolent. Le portrait de l’albatros au sol est présenté de façon négative. Son aspect physique est présenté comme : «maladroit », « gauche », « laid » et son aspect psychologique : « honteux », piteusement », « veule ». - Une fonction d’exalter, le poète étant inspiré par son

également comme l’utilisation de paradoxes, l’effet de surprise et l’utilisation d’image. Le poète est en perpétuelle contradiction ce qui donne un effet surprenant à ses écrits, notamment lorsqu’il est sujet de la beauté. En effet, le Beau physique s’oppose au Laid moral ce qui entretient une certaine esthétique de la discordance. Le principe du paradoxe est abondamment utilisé, c’est ce qui fait l’essence de sa poésie. On peut le constater dans le poème « Le masque » entre autre où le début est