Un Soir Que Je Regardais Le Ciel Victor Hugo

dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, Les Contemplations Voyage du silence Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil Remuent

J'AVDBOUND AT THE UNIVERSITY OF TOUl IVTn ~ LA COULEUR. LA LUMIÈRE ET L'OMBRE DANS LES MÉTAPHORES Dl VICTOR HUGO METAPHORES Ils DANS L'ŒUVRE LA ET DE LES COMPARAISONS HUGO VICTOR COULEUR LA LUMIÈRE ET L'OMBRE DANS LES MÉTAPHORES DE VICTOR HUGO PAR EDMOND HUGUET : Il R A LA FACULTÉ DES LETTRES DE l'uNIVERSJTE DE CAEN ^^-^ PARIS BRA1RIE HACHETTE 7m. ET boulevard saint-germain, 79 1905 C lff 16 U 19 i AVANT-PROPOS Ce volume, comme le précédent', est fait pour

devoir de parler de tous ceux qui en sont touchés. Les enfants en font partie eux aussi malheureusement . Dans le tableau de Bruegel on peut y voir des jeunes mendiants estropiés , habillés de haillons tout comme les enfants dans le poème de Victor Hugo . Le poème « La Misère » de Francis Jammes détaille l’état physique d'un mendiant sur un banc , c'est grâce à des témoignages semblables que l'on peut se rendre compte de la dureté de la vie dans la rue , quand à la photo c'est une reproduction

et ôte l’Homme à y reconnaître ses émois. Elle écoute, déchiffre, traduit les secrets clandestins cachés au plus profond de soi. C’est un muscle qui s’exprime et dénonce. J’ai fait donc la mise de vous confronter avec de grands auteurs tels que Victor Hugo (1802-1885) ou Nicolas Boileau (1636-1711) en choisissant des poèmes célèbres ou inexplorés, mais tous hurleurs et sensibles. Le thème en question est “La Ville “. Si vous avez l'amabilité de m'accorder un temps, je vous éclairerai l’esprit sur

Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Alphonse de Lamartine Souvenir. ( Recueil : Méditations

Hamil exprime (le pardon) quand il dit que tout est bien qui finit bien. (PAGE 55) Monsieur Hamil n'était pas content, il disait qu'Arthur ressemblait à un fétiche et que c'est contre notre religion. (PAGE 77) Monsieur Hamil aussi, qui a lu Victor Hugo et qui a vécu plus que n'importe quel autre homme de son âge, quand il m'a expliqué en souriant que rien n'est blanc ou noir et que le blanc, c'est souvent le noir qui se cache et le noir, c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir. Et il a même

moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard

Victor HUGO (1802-1885) 1er janvier A André Chénier A celle qui est restée en France A celle qui est voilée A ceux qu'on foule aux pieds A ceux qui sont petits A des âmes envolées A des oiseaux envolés A dona Rosita Rosa A Granville, en 1836 A Jeanne A l'Arc de triomphe A l'enfant malade pendant le siège A la belle impérieuse A la fenêtre, pendant la nuit A la France A la mère de l'enfant mort A M. Froment Meurice A ma fille A ma fille Adèle A Madame D. G. de G. A mademoiselle Louise B. A Mlle Fanny

il citera : « Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! » Le dépassement d'une épreuve consiste donc à surmonter un chagrin, une douleur. On dépassera les souffrances, l'emporter sur celle-ci. C'est chercher à aller au-delà de l'inaccessible, de l'insurmontable. Victor Hugo donnera naissance à un véritable culte dans son recueil Les contemplations en 1856. Ce culte sera en faveur

les œuvres d'art sont présentés chronologiquement ce qui nous entraînent à voir dans le rêve un pont entre passé et présent, paradis et enfer, présent et futur ou encore rationnel et irrationnel. Notre anthologie s'ouvrira sur un sonnet de Victor Hugo « Rêverie » tiré des « Orientales » et publié en 1829, c’est l’un des premiers recueils de l’auteur. Nous poursuivrons notre étude avec « fantaisie » de Gérard de Nerval publié en 1932. Il est tiré du recueil Odelettes dans lequel Nerval y a