Un silence de mort

combler le vide. Fin de partie met en scène des personnages en pleine déchéance, paralysés, raidis par l’approche de la fin. Cependant, ils continuent de parler, et même de raconter des histoires, car la parole est pour eux le seul moyen d’échapper au silence et à un temps qui n’en finit pas de s’étirer. 1. UNE LANGUE SIMPLE : Si l’on excepte les laborieux efforts de Hamm dans son “roman” où la langue est plus recherché, celle de la pièce a une phrase peu élaborée : la pièce est fondée sur une succession

Eh ! oui le mot fatal Aux créneaux Aux créneaux Laissez là les pioches Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux remplissent en silence Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour à mourir Un amour qui se meurt est plus doux que les autres Ton souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient         Entends chanter les nôtres

d’hypocrisie.  Anouilh est mort en 1987 Personnages principaux : Antigone : fille d'Œdipe, sœur d'Étéocle, Polynice et Ismène, cette jeune fille est l'héroïne de l'histoire qui porte d'ailleurs son nom. Elle est décrite comme « pas assez coquette » par son entourage. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir une volonté de fer (ce qui la poussera à affronter son oncle Créon en essayant d'enterrer son frère). Créon : frère de Jocaste , légitime roi de Thèbes après la mort des deux princes ennemis, Créon

ce qui n’était pas les yeux d’Éléonora ; et serpentant çà et là en nombreux méandres, elle s’échappait à la fin par une gorge ténébreuse à travers des montagnes encore plus obscures que celles d’où elle était sortie. Nous la nommions la rivière du Silence ; car il semblait qu’il y eût dans son cours une influence pacifiante. Aucun murmure ne s’élevait de son lit, et elle se promenait partout si doucement, que les grains de sable, semblables à des perles, que nous aimions à contempler dans la profondeur

matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée. Le garçon pale, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà… Enfin, les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leur chapeau sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres

en mille neuf cent quarante cinq, au début des occupations allemandes. Cette grande battisse où j'ai été logé appartenait à un vieil homme surnommé Vercors mais de vrai nom Jean Bruller. Sa nièce m'accueillit dans un calme froid tel le silence de la mer. La maison fût réquisitionnée par un officier allemand et ses coéquipiers. A peine sortie de la crise économique des années trente, la France fût de nouveau en guerre. Le monde s'enfonça alors dans un des plus terribles conflits qu'aura

universelle et un dépouillement presque abstrait. Qu’il s’agisse des pièces, des romans ou des nouvelles, la thématique est apparemment la même, apparemment indéfiniment répétitive : le temps humain, l’attente, la quotidienneté, la solitude, l’aliénation, la mort, l’errance, la non-communication, la déchéance, et aussi – plus rarement – l’espoir, le souvenir, le désir. Beckett ne parle « que » de cela. Mais ce ne sont pas ces thèmes qui définissent son œuvre, son écriture : c’est le langage employé pour les

protéger sa petite-fille. On peut ajouter que la souffrance donne aux personnages une stature digne et grande par leur humanité qui s'affirme contre le poids du destin et les vicissitudes de l'existence : dignité de Rieux accompagnant son ami dans la mort, malgré son sentiment d'impuissance, d'autant plus prégnant qu'il est médecin, tendresse filiale de R. Gary envers sa mère malade, bonté, courage du vieillard dans sa volonté de surmonter les atteintes de l'âge. La souffrance n'est donc pas subie,

qui est à l’œuvre dans le travail de Beckett . Dans Comment c'est, l'auteur dit d'abord «Rien n'est plus grotesque que le malheur» puis ajoute «Rien n'est plus réel que le tien». Samuel Beckett, increvable, continue de publier jusqu'au bout. A sa mort , en 1989, il a déjà écrit et publié Cap au pire , mais sa traduction ne se fait qu'en 1991 en France par Edith Fournier . A l'âge de quatre-vingts ans, Beckett continue à écrire, ses pièces se jouent encore. Quelques milliers de lecteurs attendent

on dit moins, et qu’au théâtre on parle beaucoup pour faire une toute petite chose. De Antonin Artaud. Antonin Artaud, né en 1896 et mort en 1948 était multi tâche, il a été : théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète, Il se démarqua dans le théâtre de grotesque et théâtre de la cruauté. Ses talents seront reconnus qu’après sa mort. Cette Citation provient de la pièce Les Censi, sa première pièce du théatre de la cruauté. Nous allons essayer de réfuter ou confirmer