Un Personnage Aux Qualités Humaines

perçu comme le personnage principal d’une histoire, les héros étaient alors d’un courage inégalable et accomplissaient des exploits remarquables. A l’opposé de tels modèles, on peut voir le personnage médiocre, à savoir moyen, qui ne se remarque pas, et qui n’a rien d’extraordinaire par ce qu’il est et par ce qu’il fait. On peut donc se demander si un héros de roman peut être médiocre. Dans un premier temps, nous parlerons du héros exceptionnel et dans un second temps du personnage médiocre.

est, critique les autres genres trop détachés de la réalité. Il met en jeu des personnages avant tout très ordinaires, il est le genre de l’anti-héro ou du héros déceptif. C’est aussi le genre du banal et de l’échec. Voyage au bout de la nuit de Céline en est un très bon exemple. Mais un roman peut-il intéresser son lecteur à des personnages ordinaires et malheureux ? Le lecteur suivra-t-il le parcours du personnage jusqu'à la fin ? Avant tout qu’est ce que le roman ? Que veut dire ordinaire 

La conception littéraire du personnage de roman. «  Un personnage de roman est simplifié et construit. On peut le comprendre. Dans la vie réelle, les êtres vivants sont des énigmes dangereuses. Leurs actions sont imprévisibles. Leurs pensées semblent entrer en eux, puis s’enfuir avec une rapidité qui confond. Dans ce désordre l’intelligence a grand-peine à trouver sa route. Au contraire, un personnage de roman est formé de ce que l’auteur y a mis. Créé par l’intelligence d’homme, il est accessible

le personnage de Rastignac qui deviendra récurrent dans La Comédie Humaine, œuvre de Balzac composée de romans, d’essais et de nouvelles, et qui y est connu pour être le portrait de l’arriviste. L’extrait que nous allons étudier est le dernier chapitre de Le Père Goriot, qui conclut l’intrigue par la mort du personnage principal. Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi la mort du père Goriot provoque-t-elle la naissance du personnage de Rastignac tel qu’on le connait dans la Comédie Humaine en

abîme d’un type humain du monde balzacien, met en lumière les personnages de Jean-Esther van Gobseck, usurier, et de Maître Derville, avocat en début de carrière. Ces deux personnages, qui jouent un rôle essentiel dans ce roman, reparaissent dans l’ensemble de la Comédie humaine, soit sous forme d’évocation : Gobseck, soit en personne : Maître Derville, que l’on retrouve dans Le Colonel Chabert, Splendeurs et misères des courtisanes et dans de nombreux autres volumes de La Comédie humaine. Il fait partie

histoire, sur laquelle est fondée toute l'histoire. Le personnage de roman possède une identité propre à l'époque à laquelle il est référé. En effet, le héros aura acquit des normes convenables au profil attendu. Nous pouvons donc nous demander si le héros de roman doit-il nécessairement accomplir des actes hors du commun. Nous étudierons le fait qu'il est nécessaire au personnage d'acquérir un caractère héroïque mais qu'il doit aussi être un personnage auquel l'Homme peut s'identifier. En effet

Les personnages dans la Comédie humaine sous tension entre « type » et « caractère » Balzacs Romanfiguren im Spannungsfeld zwischen Typus und Charakter von Thorsten Wetzenstein November 2003 T a b l e 1.0 1.1 1.2 Introduction L’intérêt de la thèse Théorie du personnage balzacien entre « type » et « caractère » Le Père Goriot dans la Comédie humaine Les personnages dans Splendeurs et misères des courtisanes Les personnages entre « type » et « caractère » Remarques analytiques sur

certains héros sont des personnages historiques tirés de l’Histoire embellie, d’autres sont le produit de l’imaginaire humain et représentent l’homme tel qu’il se rêve. Être souvent sublime ou sublimé, le héros survit à la morsure du temps alors que l’Histoire-même de l’époque à laquelle il appartient s’efface. Il apparaît toujours à l’aube d’un chaos ou en plein cœur d’une lutte guerrière ou idéologique. … aux héros d’une oeuvre Mais qui dit héros dit aussi héros littéraire, personnage central d’une œuvre

Le personnage de Julien Sorel dans le roman « Le Rouge et le Noir » 1. Est-ce qu’il est un anti-héros ? « Mon roman est fini, et à moi seul tout le mérite. » C’est ce à quoi Julien Sorel pense au moment où Mathilde, sa fiancée et la fille de son patron Marquis de la Mole, lui apporte la nouvelle que son père l’a anobli et lui a procuré un poste de lieutenant de hussards. À 23 ans, il voit ainsi tous ses rêves de gloire réalisés. En l’espace d’à peine quatre ans, ce fils cadet d’un pauvre charpentier

hommes, en donnant vie à des personnages. Où l’écrivain trouve t-il l’inspiration pour la création de ses personnages ? Selon Georges Simenon « un personnage de roman, c’est n’importe qui dans la rue, mais qui va jusqu’au bout de lui-même ». Alors un personnage de roman est il ordinaire ou extraordinaire ? Et si le plus important était qu’il aille au bout de lui-même? C’est vrai qu’un personnage de roman peut être « n’importe qui dans la rue », sans distinction ou qualité particulière. Toutefois certains