Turcaret ou le Financier

l'âge de 80 ans en 1747. Il eut droit à des obsèques digne de ce nom. Son oeuvre : Quelques pièces de théâtre :Romans : Crispin rival de son maître (1707) le diable boiteux (1707) Les Étrennes (1708) Gil Blas, Livre 1-VI (1715) Turcaret (1709), remaniement des Étrennes Gil Blas livreVII-IX (1724) Arlequin baron allemand (1712), Gil Blas livre X-XII (1735) La Foire de Guibray (1714) Histoire de Gil Blas de Santillane (1747) Le Monde renversé (1718) Le bachelier de Salamanque

course-poursuite qui prend les allures d'un cauchemar éveillé. Alain-Rene Lesage Turcaret. Turcaret est un valet parvenu, assez bête et plutôt grossier. Avide de gains, il a obtenu le droit d'être traitant, c'est à dire financier au bénéfice d'un "traité" avec le roi, qui l'autorise à prélever des impôts. Il en profite pour mener des affaires d'usurier plutôt malhonnête. Marié à une femme qu'il laisse en province, Turcaret est amoureux d'une baronne parisienne. Pour obtenir ses faveurs, il se fait passer

historique : un domestique ne possède aucun atout (familial, financier, culturel, social) lui permettant d’accéder au statut de grand seigneur. Seuls ceux qui avaient des apports de capitaux considérables et des relations se sont enrichis par le système. Les autres ont subi le même sort que les « petits porteurs » comme Marivaux. Mais grand profit, en revanche, pour la littérature de ce mythe du « laquais financier » devenu gentilhomme (Turcaret de Lesage,1709 ; t. III du Gil Blas de Lesage, 1724 ; le

mauvais enfant par le regard oblique qu'elle jette sur le rapport entre nos actions et nos croyances. Les vérités reçues y sont sujettes à mille insultes. Frontin souligne cette inconséquence morale de la machination comique en terminant l'acte II de Turcaret avec ces paroles: Après quelque temps de fatigue et de peine, je parviendrai enfin à un état d'aise. Alors quelle satisfaction! quelle tranquillité d'esprit!... Je n'aurai plus à mettre en repos que ma conscience. Anouilh n a pas eu tort non

et sort grandi de cette scène. Le valet n’est finalement qu’un faire valoir à son maître. Lesage, Turcaret 1. de nouvelles ambitions 2. de nouveaux valets 3. une scène comique « Turcaret » est une pièce de théâtre d’Alain René Lesage, dans laquelle il fait une satire comique des hommes d’affaire. À cause du caractère ironique de cette comédie quelque peu inspirée du travail de Molière, les financiers dont Lesage se moque ont tenté, en vain, de s’opposer aux représentations théâtrales de cette comédie

universel (1708) sans prétentions psychologiques ou morales mais c’est une pièce amusante avec des scènes bouffonnes, des rebondissements permanents. Lesage (1668-1747) Plus âpre. Son chef-d’oeuvre est Turcaret (1709). Il connaît le succès qu’avec Crispin rival de son maître (1707). Turcaret : la peinture de moeurs et de caractères est très âpre, les personnages sont avides, féroces et sans scrupules. L’argent joue un rôle essentiel et apparaît partout. Mais il y a des éléments comiques, les

dramatique. En 1707, il remporte son premier succès grâce à la pièce Crispin, rival de son maître. La même année, il publie un premier roman, Le diable boîteux, satire de la société française. Sa pièce la plus célèbre, Turcaret ou le Financier, décrit de manière impitoyable les milieux financiers de l’époque. Avec l’Histoire de Gil Blas de Santillane, Lesage acquiert toute sa notoriété. Ce roman de douze livres est publié en trois parties : livres I-VI en 1715, livres VII-IX en 1724 et livres X-XII en

l'auteur Ducis seul. COMÉDIE EN FRANCE Le dix-huitième siècle n'a produit aucun Molière, mais il y avait des écrivains de la comédie acceptable - Lesage, Piron, Destouches, et quelques autres. Lesage, dans sa comédie en prose Turcaret (1709), satire de la corruption des financiers, les mauvaises mœurs de la noblesse, les absurdités des prix provinciaux, et les moyens de commerçants. Destouches a fait au moins dix-sept comédies, parmi eux Marié philosophe Le (1727) et Le Glorieux (1732), à la fois digne

charge des affaires de tous, place sa « protégée », Lisette, chez la baronne et se fait embaucher chez Turcaret : il est alors au cœur des intrigues financières. À la scène 11 de l'acte III, le couple des valets fait des projets d'amour et d'argent, extorque une partie de la somme destinée au carrosse. À la fin de la pièce, Frontin, « gagnant », pourra déclarer : « Voilà le règne de M. Turcaret fini ; le mien va commencer. » SCÈNE II. FRONTIN, LISETTE. FRONTIN. Cela ne commence pas mal. L I S

des comportements, marqués par la froideur et l’égoïsme, et ne se lasse pas de montrer le cynisme, la ruse, le mensonge, le libertinage et la corruption. Apparaissent donc quelques types nouveaux comme celui du financier malhonnête qui fait fortune sur les dos des honnêtes gens (Turcaret de Lesage), des aventuriers qui se prétendent nobles, des officiers libertins qui vivent des largesses de femmes mûres. Présentant un tableau fidèle mais plus amusé qu’indigné de toutes ces tromperies qui ne sont