Troisième Chambre Civile 30 Janvier 2008

Droit Civil 5 : régime général des obligations Il suit un régime identique quel que soit la source de l’obligation, c’est pourquoi, on parle du régime général des obligations. La créance qui résulte de ce rapport de l’obligation présente une valeur économique, elle peut servir d’instrument de paiement, de garantie. Les obligations pécuniaires dont l’objet est une fongibilité absolue se prêtent à cette fonction de paiement. Lorsqu’elles sont représentées par un titre négociable, les obligations monétaires

représente les penseurs (les juristes, les législateurs, les philosophes et le juge soit le gouvernement ; - Deuxième partie : le ventre (le monde agricole et les négociants) ; - Troisième parties : les mains (les artisans, les commerçants). 2) John Locke (1632-1704) écrit en 1690 « Traité sur le gouvernement civil » ouvrage qui part du principe qu’il faut séparer les pouvoirs pour les protéger. Il pose le principe des trois pouvoirs : Législatif, Exécutif, Fédératif - Le pouvoir législatif :

générale. Sous l’Ancien régime il était fréquent que les parlements prennent des arrêts de règlement ; Les révolutionnaires voulaient rompre avec cette pratique. L’interdiction des arrêts de règlement est aujourd’hui posée par l’article 5 du Code Civil : « il est défendu au juge de se prononcer par voie de disposition générale et réglementaire Le juge ne peut créer des règles générales comme le législateur. Ce qui résulte de cette règle par conséquent, la solution retenue par un juge dans une affaire

dans l’offre a expiré avant acceptation.  Les tempéraments : o Le tempérament au principe de libre révocabilité. Distinction :  Si l’offre a été stipulée avec délai : le pollicitant est tenu de la maintenir pendant ce délai (Cass. 3e civ., 7 mai 2008).  Si l’offre a été stipulée sans délai : le pollicitant doit la maintenir pendant un délai raisonnable (certains auteurs estiment que ça n’est vrai que pour l’offre adressée à personne déterminée et non au public… Mais la jurisprudence n’a rien dit)

qu'elles soient capables de contracter ; encore faut-il que le contenu du contrat respecte les exigences légales. De ce point de vue, deux concepts jouent un rôle essentiel, l'objet et la cause. Comme le rappellent les dispositions de l'art. 1108 du Code civil, là encore, la liberté contractuelle n'est pas sans limite. Pour que le contrat soit valablement conclu il faut, d’une part, qu’il ait un « objet certain qui forme la matière de l’engagement », il faut, d’autre part, « une cause licite dans l’obligation

état de civil afin de pouvoir en toute confiance se présenter comme Paul. Est-ce possible ? Comment doit-elle procéder ? Finalement Charlotte veut définitivement abandonner juridiquement son sexe d’origine et souhaite être désignée comme étant un homme sur son état civil. Toutefois, elle ne souhaite aucunement procéder à des chirurgies. Elle vient vous consulter afin de savoir si sa requête peut aboutir ? II. JurisprudencesDocument 1 : Cour de cassation 3ème, 16 janvier 2020

263, obs. Ph. Delebecque ; RTD civ. 1999. 405, obs. P. Jourdain. - Document n° 3 : Cass. 1re civ., 17 oct. 2000 : D. 2000. 952, note M. Billiau et J. Moury ; JCP 2001. I. 338, n° 6, obs. G. Viney. - Document n° 4 : Cass. ass. plén., 9 mai 2008 : RDC 2008. 1151, obs. S. Carval. b) L’opposablité du contrat aux parties par les tiers - Document n° 5 : Cass. 1re civ., 18 juill. 2000 : Bull. I, n° 221 ; JCP 2000. II. 10415, rapp. Sargos ; CCC 2000, comm. n° 175, obs. L. Leveneur ; JCP 2001. I. 338

du décor, on ne pouvait les vendre. La loi dite de bioéthique du 29 juillet 1994 a introduit dans le code civil un nouveau chapitre : « du respect du corps humain ». Ce chapitre n’a pas été introduit dans le livre 2 consacré aux choses mais dans le livre 1 consacré aux personnes. Ce chapitre contient des principes qui connaissent des exceptions. 1. Les principes Article 16-1 du code civil : « Chacun à droit au respect de son corps humain. » 2 principes : a) Principe d’inviolabilité Article

congé. Procédure : Les propriétaires ont assigné en justice les locataires pour validité du congé. Les locataires ont alors soulevé l’inexistence ou la nullité du bail, et donc, celle du congé. La Cour d’appel de Paris, par un arrêt du 26 janvier 2016, a débouté les locataires de leur demande. Un pourvoi en cassation est formé par les locataires Moyen au pourvoi Dans la 1re branche du moyen les demandeurs au pourvoi reprochent à la Cour d’appel d’avoir violé les articles 815-3 (relatif

96 ; Revue des contrats 2009, p. 1348, obs. T. Genicon ; ibid., p. 1516, obs. Y.-M. Serinet. Commentaire entièrement rédigé de cet arrêt Cour de cassation chambre commerciale Audience publique du mardi 22 octobre 1996 N° de pourvoi: 93-18632 Publié au bulletin Cassation (…) Sur le premier moyen : Vu l'article 1131 du Code civil ; Attendu, selon l'arrêt infirmatif attaqué, que la société Banchereau a confié, à deux reprises, un pli contenant une soumission à une adjudication à la société