Topos Richesse Plaisir Roman

personne c'est son statut marital, son métier, la psychanalyse s'intéresse au sujet. Une nouvelle définition de l'humain du coté du sujet et aussi que tout sujet souffre. Ça fait de nous des êtres manquant, c'est parce que il y a du manque qu'il y a du plaisir. Une définition nouvelle de l'humain, une définition nouvelle de la causalité, Freud va montré qu'il s'agit de montré la causalité non linéaire. Considéré qu'une cause produit toujours le même effet. La psychanalyse est non déterministe. Il donne

Godard, 1991, p. 11. -5- Introduction 1. Le contexte historique et sa transposition dans le récit Voyage au bout de la nuit paraît en 1932. Une période mouvementée, pleine d’effervescence idéologique et de rebonds politiques. A la sortie du roman, nous sommes au début de ce malaise moral qu’on nommera en France « L’esprit des années 30 ». Le sentiment est celui d’une rupture avec la décennie précédente. L’après-guerre s’achève en laissant une impression générale d’amertume et d’échec. Les espoirs

travers la littérature et les autres arts Séquence 4. Dossier Les sciences humaines dans la littérature et les arts 64 Séquence 5. Groupement de textes et d’images Des situations et figures mythiques 92 Séquence 6. Œuvre longue Un roman philosophique : La Peste de Camus 108 Objet d’étude 3 La parole en spectacle Séquence 7. Dossier Scènes de parole, paroles en scène 128 Séquence 8. Groupement de textes et d’images Les tribunes politiques et leur médiatisation 152

Pascal Dethurens et Olivier-Henri Bonnerot, Presses Universitaires de Strasbourg, 2000. 12) Edward Said, L’orientalisme, Seuil 13) Frantz Fanon, Les damnés de la terre, Maspero 14) Albert Memmi, Portrait du colonisé suivi du colonisateur, Payot 15) Roman Jakobson, Huit questions de poétique, Le Seuil, coll. Points, 1977 16) Littérature comparée, sous la dir. de Didier Souiller et Wladimir Troubetzkoy, PUF, 1997 17) Daniel-Henri Pageaux, La Littérature générale et comparée, Armand Colin, 1994. 18)

quand bien même ils sont fixés par l’écriture. Les « africanismes », obsolètes il y a peu de temps, ont réussi leur intégration dans la langue littéraire francophone. En effet, lorsqu’on explore la littérature écrite, qu’il s’agisse du théâtre ou du roman, on est confronté à un nombre considérable d’africanismes aux formes multiples. Edmond Biloa en donne un large aperçu dans Le Français des romanciers négro-africains, appropriation, variationnisme, multilinguisme et normes4. Ils sont nombreux les critiques

étaient des entités totalement autonomes, on aurait d'un côté un genre littéraire marqué par des séquences de dialogues entrecoupées par le méta-texte des didascalies2et, de l'autre, les arts du spectacle où les acteurs s'adonneraient à cœur joie au plaisir de l'improvisation, à l'invention à l'état pur, y compris la plus débridée3; or, le fait théâtral implique manifestement les deux aspects. Certains phénomènes sont là pour infirmer l'une et l'autre de ces thèses. De tout temps, il y a eu des exemples

– L’espace démocratique du roman Jean DELABROY – Cœcum – Préalables à la philosophie de l’histoire dans Les Misérables Claude HABIB – « Autant en emporte le ventre ! » Yves GOHIN – Une histoire qui date Josette ACHER – L’anankè des lois Nicole SAVY – Cosette : un personnage qui n’existe pas Jacques SEEBACHER – Le tombeau de Gavroche ou Magnitudo parvuli France VERNIER – Les Misérables : un texte intraitable Anne UBERSFELD – Les Misérables, théâtre – roman Guy ROSA – Réalisme et irréalisme

démiurge ressemble à l’écrivain : il doit nommer les choses pour leur donner l’existence. La parole sert à engendrer, à façonner, à communiquer, à traduire mais elle sert aussi à travestir et à tromper. Cette ambivalence est à la source même de sa richesse. « Words, words, words » s’exclame le Prince du Danemark, perdu dans le labyrinthe des mensonges et faux semblants qui enserrent son existence… Comment parvenir à la vérité des êtres s’ils vous mentent ? Comment accéder à autrui s’il s’échappe par

ne va pas au-delà de cette vision irano-centrée du monde, issue de la littérature sassanide tel que l’on peut la percevoir (on a peu d’ouvrages sassanides). En revanche, on a une œuvre littéraire qui aura une grande postérité, c’est le roman d’Alexandre. Ce roman d’Alexandre est un ouvrage d’époque hellénistique qui a pour objet de décrire les pérégrinations d’Alexandre jusqu’au bout du monde, mais en prenant souvent de la distance par rapport à l’histoire même d’Alexandre le Grand et fait voyager

récit mène jusqu’au temps du roman ; il attend son prolongement de la guerre qui va commencer. Ainsi par la voix de Salammbô Carthage se chante, et ce chant c’est Salammbô : un texte écrit dans une langue que les lecteurs-Barbares ne comprennent guère mais tâchent de « saisir », bouche-bée, portés par le « rythme sacré » du poème. On peut voir dans ce chant liminaire de Salammbô, texte phénicien traduit par un Grec et retraduit par Flaubert, une représentation du roman tout entier conçu comme la traduction