Topos De La Femme Fleur

et Idéal ». Ce poème se situe après une série de pièces dans lesquelles il est essentiellement question de la femme _on peut supposer qu'il s'agit de Jeanne Duval, baptisée par Baudelaire comme la Vénus noire_ et la beauté qui exerce sa fascination et répulsion sur le poète. Ptique : Comment Baudelaire renouvelle le topos du mementomori en réussissant grâce à son art à extraire la fleur du laid? Plan : I. Un poème sur l'amour II

fille : *v1 ''Mignonne'' → affectueux, apostrophe familière, il montre qu'il veut se rapprocher de la femme, il y a un rythme irrégulier (2/6) ce qui met en valeur l'apostrophe, il associe dès le vers 1 Cassandre à la rose. Le poème débute par une apostrophe adressée à une dédicataire, Cassandre Salviati dont Ronsard était tombé amoureux. Mais cette apostrophe "Mignonne" ne nomme pas la femme aimée. Elle évoque seulement sa beauté, par l'adjectif substantivé qui joue le rôle d'un nom commun, seule

livre des Amours, publié en 1578, évoque la perte de sa bien-aimée, Marie, prématurément disparue. La Muse est morte : que devient alors la poésie ? Comment chanter la femme aimée trop tôt décédée ? La poésie n’est-elle pas un moyen de soulager la souffrance du poète ? Nous verrons d’abord comment Ronsard fait l’éloge de la femme aimée à travers une comparaison pleine de sens. Ensuite, nous étudierons comment le poète a recours à l’élégie pour exprimer ses sentiments. Tout d’abord, le poète amoureux

pouvons ainsi nous demander comment l’auteur parvient-il à créer de la modernité tout en évoquant des topos lyriques. Nous nous pencherons dans un premier temps sur ces éléments traditionnels de la poésie que reprend l’auteur. Puis nous nous intéresserons à ce qui fait la modernité de son poème. I. Les éléments traditionnels de la poésie repris par l'auteur : des topos lyriques A. Le topos du temps qui passe Nous pouvons remarquer que le titre “Mai” ainsi que l’anaphore du même terme insistent

s'habillent de petites robes fraiches, comme une première transition avant la métamorphose finale. Ils nous entrainent dans un autre univers, plus doux, plus idyllique. Le spectateur en vient même à oublier l'outrage du temps qui file comme une gardenia (fleur qui ne dure qu'une journée),les fracas de la vie, les corps usés. Les neuf personnages mis en scène (tous anciens travesties ou transexuels désormais rangés) arrivent tout d'abord de façon disgracieuse. Ils avancent d'une démarche boîteuse vers ce

« Mignonne » : femme aimée, beauté charme, jeunesse... implique un locuteur → « Allons voir... » réunit le poète et le locuteur, donne une initiative, avec un but → Aucune connotation affective. b)La comparaison de la femme à la rose → Le symbole de la rose: amour, fleur de Vénus, symbole du don de l'amour, la couleur rouge de l'amour et du désir, la couleur « pourpre » pour le symbole universelle du principe de vie et de l'amour triomphant. → comparaison entre la femme et la fleur: leitmotif*

célèbre mouvement littéraire du XVI ème siècle, s'inspire d'auteurs antiques, et ici d'Horace et de son "Carpe Diem". Il reprend ici le topos de la fuite du temps, c'est pour mieux persuader et convaincre Cassandre de profiter de sa jeunesse et aussi de son amour (peut-être). Ce n'est cependant pas une imitation servile : Ronsard fille la métaphore de la fleur éphémère et l'enrichie par la musicalité de sa langue et le mélange des registres. Plan I) Un appel aux sentiments 1) l'apostrophe

s'inscrit ds une longue trad vantant mérite de la «dame» avc topos connu de femme fleur, on peut se demander : S'agit-il d'un poème lyrique? ANALYSE : I. Un poème particulièrement déconcertant, qui à 1ère vue ne semble pas lyrique absence de ponctuation déconcertante + vers nn réguliers (répartis de manière fantaisiste) s'adresse à la femme directement (peu courant ds la poésie) → «et ma vie pour

traditionnel : Femme/Fleur Cependant, ce poème est étrange, original I. Originalité du poème 1) Renversement de la valeur d’un thème (ou cliché) - La Colchique est une fleur peu connue - « couleur de cerne et de lilas » = mauve, violet  couleur du semi-deuil (après le noir) « violâtres » : suffixe à connotation péjorative - Originalité du Blason féminin : représentation réelle de la femme, avec sa fatigue : « cernes » La femme est un poison

engage à réfléchir à ce qu’il advient de l’inspiration poétique lorsque la muse disparait. Problématique: Comment la poésie permet-elle de sublimer la réalité tragique ? Dans un premier temps nous verrons comment Ronsard renouvelle l’image de la femme aimée à travers un lieu commun. Nous nous intéresserons ensuite à la façon dont le poète rend hommage à celle qu’il aime à l’aide d’une discrète et légère élégie. I- Un éloge funèbre qui renouvelle les lieux communs poétique. a) Structure