Tibulle élégie

bonheur et un monde fondé d'harmonie, de paix et de prospérité. Hésiode, dans son texte Les Travaux et les Jours, nous explique que c'est un âge crée par les dieux « pour les mortels doués de la parole » (l.2), c'est-à-dire les hommes. Tibulle, dans Élégies, nous apprend « qu'on vivait heureux » (l.1). Hésiode quant à lui évoque une vie joyeuse au sein de phrases plus complètes et détaillées ; « les mortels vivaient comme les dieux, ils étaient libres d'inquiétudes, de travaux et de souffrances

Whitman, Leaves of Grass (Feuilles d’herbe). — Rainer Maria Rilke, Duineser Elegien (Elégies de Duino). — Aragon, Elégie à Pablo Neruda. — Gérard Genette, Introduction à l’architexte. — J.L. Joubert, La Poésie : mythes et symboles. INTRODUCTION L’éloge et l’élégie sont deux genres très liés ; l’élégie fait presque toujours l’éloge de quelqu’un — que ce soit un homme, un animal (il y a des élégies adressées à des chiens, à des chevaux...) ou une entité abstraite (comme l’Amour — cf

dans l’ordre naturel par la progéniture, dans l’ordre de l’esprit par la parole. » Ce thème de l’amour peut bien sûr nous ramener à un des sujets utilisés dans les élégies comme le faisait beaucoup Properce et Tibulle mais on a vu l’année dernière que l’élégie se définit non pas par sa thématique mais par sa forme. b) Elegie par la forme On voit dans la disposition des poèmes un rapport à la forme élégiaque. Le distique élégiaque se caractérise par l’alternance de deux vers de différentes

esthétique, à acquérir une valeur d’expressif, à fonction didactique. Etant l’enfant de son siècle, Chénier passe par la même évolution au niveau du traitement qu’il réserve à l’espace dans son recueil poétique, et surtout dans ses Elégies et ses Dernières poésies que l’on prend pour base de notre analyse. Il soumet ce topos littéraire au double enjeu du siècle : celui d’attester la singularité de son point de vue, son esthétique, en inventant une forme originale de l’espace et s’éloignant

 4)  leurs inspirateurs latins      Forme poétique et inspiration ​  :  Martial : ​ épigrammes   Ovide, Tibulle, Properce : ​ élégies   les mêmes : ​ odes   Horace : ​ satire   Pétrarque : ​ sonnet   Théocrite et Virgile : ​ églogue (Une églogue est un poème de style classique consacré à un sujet  pastora).      Ici le poète Du Bellay fait allusion à ses inspirateurs qui ne sont autres que Horace et autres auteurs grecs (  Tibulle, Properce, Ovide…) mais aussi Pétrarque ( un auteur de la Renaissance)                                                           ​

poètes de la pléiade étudiaient surtout Pindare (qu'ils traduisaient en grandes odes latines), de plus ils complétaient leurs connaissances avec des auteurs de l'Antiquité tels qu’Horace, Virgile et des élégiaques latins comme Catulle, Properce, Tibulle et Ovide. Cependant, leurs intérêts s'étendaient jusqu'aux poètes médiocres donc moins connus. Ces jeunes gens apprenaient l'italien et appréciaient Pétrarque, Boccace, Dante, Arioste et Bembo. Au XVI° siècle, la littérature Italienne était le

Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d'Amour, Ore l'une me plaît, ore l'autre à son tour : Ainsi Tibulle aimait Némésis, et Délie. On me dira tantôt que c'est une folie D'en aimer, inconstant, deux ou trois en un jour, Voire, et qu'il faudrait bien un homme de séjour, Pour, gaillard, satisfaire à une seule amie. Je réponds à cela, que je suis amoureux, Et non pas jouissant de ce bien doucereux, Que tout

peu, seulement ce que la nature leur offre, ils satisfassent tous les plaisirs et dès qui leur en prend l’envie, ils sont plus grands et plus musclés. Et, l’auteur nous dit qu’ils sont heureux ainsi. Le sauvage est alors l’homme « naturel ». Tibulle, dans Elégies (chapitre I), explique l’une des raisons pour lesquelles l’homme romain a une vision nostalgique de ces premiers temps, cette volonté de retour aux sources, cette envie de retour à l’état sauvage. Le narrateur devant partir à la guerre exprime

Tartare, et ce fut Jupiter (ou Zeus dans la mythologie grecque) qui devint le maître du monde, soit du ciel. L’âge d’argent débutait. On retrouve également des évocations de l'âge d'or chez d'autres auteurs et poètes latins tels que Tibulle, dans l'une de ses Élégies, et chez Virgile, dans les Géorgiques et dans la quatrième églogue des Bucoliques, intitulée Pollion. Le mythe de l'âge d'or prit une importance particulière sous Auguste qui apparaissait alors comme l'homme capable de ramener l'humanité

culturel, il est vrai, par rapport auquel ils prenaient sens, et qu'il nous faut réinventer. On peut les lire aussi à la manière de l'étudiant (ou de l'amateur de poésie) qui dispose de l'ensemble de l'œuvre connue, la suite des Sonnets, les trois Élégies, le Débat de Folie et d'Amour, qui peut y tracer des par- cours, apprécier les ressemblances, les ruptures, les recommencements, tous les effets d'insistance qui nous aident à donner un sens aux fragments. Mettre à jour les échos d'une pièce