Thiers Le Roi Règne Mais Ne Gouverne Pas

féodalité a la souveraineté (absolue) du Roi. C’est a cette fin que Jean de Terrevermeille conceptualise la séparation de la fonction royale (immanente) et de la personne royale (contingente) dans son Tractatus de 1418-1419. C’est en réalité là la consécration même de la fonction de chef de l’Etat. La fonction étant posée, Bodin s’adonne à définir la puissance et le rôle associés à cette fonction: la «république» (le royaume) ne peut selon lui avoir qu’un chef, le Roi, qui est souverain en ce qu’il a le

parle alors de "Parlementarisme rationalisé". On peut faire remonter l'origine du système parlementaire britannique à 1215. L’invention de la motion de censure est un évènement majeur car on entre désormais dans le véritable système parlementaire. Le roi cesse d'exister politiquement : il nomme le chef du parti dominant. C'est ce que l'on appelle le système parlementaire moniste (le Premier ministre est seulement responsable devant le Parlement). Monisme et dualisme dans le régime parlementaire

1830, et plus largement, un modèle de constitution européenne au XIXème siècle. Les chartes peuvent-elles amener à un retour de l’ancien régime ? Nous verrons donc que la charte de 1814 est un retour modéré à l’ancien régime (I), avec une place du roi incontestable (A) mais une volonté de consensus (B), puis nous parlerons de l’affirmation du régime parlementaire à partir de 1830 (II) en étudiant « l’adresse des 221 » (A) et la crise et chute de la monarchie royaliste (B). I – La charte de 1814

Vêtu simplement, scolarise ses fils au lycée Henry IV, renforce son image de Roy Bourgeois parmi les notables. En juillet 1830, les députés libéraux voient en lui un recourt contre la république et le mettent sur le trône pour être un Roy qui règne mais ne gouverne pas = incarne l’unité de l’état mais le premier ministre gère le pays. 2- Les adaptations de la charte Désormais, place au « Roy des Français ». Le catholicisme cesse d’être religion d’état. La liberté de la presse doit être totale selon

réaction qui va s’accentuer sous le règne de Charles X  Règne de Charles X (1824-1830) - Pays contrôlé par la monarchie - Paysans peu réprésentés - Révolution de Juillet (27,28,29 juillet 1830) « Les trois glorieuses) : Renversement de Charles X suite à un rassemblement à Paris.  Règne de Louis Philippe (1830-1848) - Eveil pô des campagnes, majorité silencieuse - 1841 : soulèvement des campagnes (révolte fiscale) - 1846-1848 : crise écô - Thiers* et Guizot : conservateurs - 1848

juridique Introduction générale L’Ancien régime du milieu du XVème : la société est fondée sur l’inégalité et le pouvoir d’un seul, le roi. Le juriste Loiseau du début du XVIIème siècle écrit que la société française est ordonné en application du projet divin. Chaque personne a une place et une fonction déterminée, une société hiérarchisée où tous les sujets du roi sont repartis en trois ordres : le clergé, la noblesse et le tiers-état. L’appartenance à un ordre va entrainer l’application d’un

Louis-Philippe : roi des « barricades » ou roi « bourgeois » ? Dans l’imaginaire national, Louis-Philippe figure tout au plus au rang de poire. Qu’elle soit molle, gâtée ou véreuse, toutes les déclinaisons en ont été données par le crayon acerbe des caricaturistes de son temps. Or la violence de cette charge révèle au fond toute la nouveauté de la monarchie de Juillet : née des barricades, elle a elle-même crée les conditions de sa propre critique. A ce titre, Louis-Philippe 1er (1830-1848) occupe

Parlementarisme a connu différents « degré » de mise en application (I) et celui-ci connait deux formes principales (II). Des applications du Parlementarisme plus ou moins strictes A/ Parlementarisme absolue La formule d'Adolphe Thiers dit que le « roi règne, mais ne gouverne pas » Le Parlementarisme absolue ne procède pas à une séparation souple des pouvoirs, puisque celui-ci préconise la domination des pouvoirs du Parlement sur ceux du Gouvernement. En France, sous la III ème République, les « ministres

1 Corrigé du commentaire de texte Histoire politique et constitutionnelle (année 2018, session 1) TEXTE « […] on1 prétend que l’Adresse offense la prérogative royale ; qu’elle renferme une sommation au Roi de renvoyer son ministère ! Non, Messieurs, ce n’est ni le langage ni la pensée de l’Adresse. Loin d’être menacée dans aucune de ses parties, l’intégrité de la prérogative royale est proclamée, dans l’intérêt propre des citoyens, comme la plus sûre garantie de leurs libertés, qui en

s’analyse comme un principe général d’organisation politique visant au partage du pouvoir entre plusieurs organes afin d’assurer un équilibre. C’est-à-dire une balance des pouvoirs propres à assurer la stabilité des gouvernements et la liberté des gouvernés. Il en est résulté deux conceptions : celle de la séparation « stricte » (les pouvoirs sont séparés et indépendants) et celle de la séparation « souple » (les pouvoirs sont séparés mais interdépendants). Ce principe est aussi un fondement du libéralisme