Thiers Gambetta

Modérés : Jules Favre, Picard, Jules Simon. « Radicaux » : Gambetta, Jules Grévy, Jules Ferry. Mais consensus politique, sorte d’union sacrée avant la lettre. Capture de l’empereur le 2 sept à Sedan. La rép est proclamée le 3 sept à Lyon puis à Marseille et à Bordeaux, sans attendre l’initiative parisienne. République proclamée le 4 à l’hôtel de ville, liste de Blanqui doit s’effacer devant celle des modérés (Trochu et Favre + Gambetta, Simon, Ferry maire de Paris) qui se font acclamer par la foule

se constitue à la suite de Gambetta et Favre, qui emmènent la foule vers l’hôtel de ville, à la fenêtre duquel Gambetta proclame la République. « Français ! Le Peuple a devancé la Chambre, qui hésitait. Pour sauver la Patrie en danger, il a demandé la République. Il a mis ses représentants non au pouvoir, mais au péril. La République a vaincu l'invasion en 1792, la République est proclamée. La Révolution est faite au nom du droit, du salut public. » Discours de Gambetta Gouvernement de la défense

et la Guerre Impératrice Eugénie le 14 juillet déclare : « que la guerre est inévitable si l’on a le souci de l’honneur du pays » ; nombreux républicains prêts à se ranger derrière l’Empire pour éviter que la France se soumette à la Prusse, comme Gambetta qui va faire partie de ceux qui vont voter les crédits de la guerre avant d’avoir voté la décision d’entrée en guerre. 19 juillet 1870, le gouvernement impérial notifiait à la Prusse la déclaration de Guerre. Espoirs d’une victoire rapide qui se

Préfecture : députés républicains Hôtel de Ville : qq élts socialistes 4 sep 1870 : Proclamation de la République  Gouv provisoire de Défense nationale I. La fin de la guerre et la Commune A) La défaite 19 sept 1870 : Prusse a complètement envahi Paris Gambetta quitte Paris pour aller à Tours pour animer « Déléga° » ( en montgolfière) └> prend décisions Π avec Freycinet  J. Grévy proteste en nov A Paris : explosions de colère car ville assiégée 5 puis 31 oct : gardes nationaux insurgés réclament élec°

commun. Il n’existe qu’un seul ennemi : le prussien ».   Malgré la volonté de la France à continuer la guerre, le travail de Gambetta depuis Tour, et la défense de paris laissée à Trochu, majorité du gvt ne croit pas à victoire militaire : guerre engagée par l’empire. L’empire est mort, faut il continuer ?    Le 28 janvier 1871, l’armistice sauvegardait « l’honneur ». Gambetta refuse la paix, avec son décret du 31 Janvier il rend inéligible tout l’ancien personnel impérial (ex ministres, sénateurs…)

gauche l'hôtel de ville, principalement des socialistes et des personnes d'extrême gauche, Blanqui et Delescluze s'y illustrent Ces trois gouvernements s'unissent à l'hôtel de ville. Cette union est dirigée par Jules Favre. Parmis les leaders, figure Gambetta. On parle de "gouvernement de défense nationale". Il est républicain mais radical. Il souhaite poursuivre la guerre. Il s'est fait connaître dès 1869 car il défend le programme de Belleville, à savoir l'instruction obligatoire, la liberté d'opinion

De Thiers à Gambetta : La République mais quelle république ? La France dans les années 1870 Les années 1870 sont une décennie fondatrice, c’est la décennie de gestation de la IIIe République, gestation difficile, laborieuse et chaotique. Tout se passe comme si la IIIe République n’en finissait pas de naître. Accouchement intermittent : un avant et un après 1875. Jusqu’en 1875, la République se cherche à droite et n’y parvient pas, puis se cherche à gauche à partir de 1875 : c’est toute

forment et chacun d’entre eux marquent une tendance politique. On a : 1. Une tendance à la majorité conservatrice du Corps Civil 2. Une tendance qui se forme à la préfecture de Gambetta 3. Une tendance qui se forme à l’Hôtel de Ville avec qq éléments socialistes I. Fin de la Guerre et la Commune. Léon Gambetta (qui est républicain) quitte sous la contrainte la capitale et se rend à Tours où il doit y animer la délégation de défense nationale qui est chargée d’organiser la résistance en

l’ordre » et soutiennent Louis-Napoléon Bonaparte ; d’autres se rattachent à l’idée d’une République sociale. L’élection présidentielle de décembre 1848 place Louis-Napoléon Bonaparte au pouvoir. Celui-ci est alors soutenu par les républicains comme Thiers qui disent de lui que « c’est un crétin que l’on mènera ». Cependant, Louis-Napoléon se révèle nettement moins facile à manipuler que les républicains ne l’espéraient. En effet, celui-ci, sous le titre de Prince Président, aspire à se maintenir au

L’opposition passe alors de 665000 à 1,9 millions de voix. Les républicains ne forment pas un groupe homogène sous le second Empire. Il y a ceux qu’on qualifie « d’ouverts » comme Favre et Picard qui se rapprochent de Thiers et de ses partisans et ceux plus radicaux comme Léon Gambetta. Ce dernier diffuses ses idées à travers le programme qu’il élabore en mai 1879 ( « programme de Belleville ). Il y milite pour plus de réformes sociales et pour une séparation des Eglises et de l’Etat. Toutefois, malgré