Thermopyles

politiques étroits, doivent résister à la poussée des Perses qui tentent de coloniser la Grèce. Obligées de se coaliser pour résister à la puissance des armées orientales, les armées grecques remportent des victoires décisives à Marathon en 490, aux Thermopyles et à Salamine en 480, et enfin à Platées en 479, et expulsent définitivement les armées du roi perse Xerxès. Ces événements sont fondamentaux : d’abord parce qu’ils occasionnent l’alliance entre les Grecs, et donc la constitution d’une politique

s’émousse soudain contre le danger et dont l’ardeur factice s’éteint presque aussitôt dans le sang de leur première blessure. Aux batailles si renommées de Miltiade, de Léonidas, de Thémistocle ( Respectivement batailles de Marathon (490), des Thermopyles (480) et de Salamine (480). [N. E.]), qui datent de deux mille ans et vivent encore aujourd’hui, aussi fraîches dans les livres et la mémoire des hommes que si elles venaient d’être livrées récemment en Grèce, pour le bien de la Grèce et pour l’exemple

politiques étroits, doivent résister à la poussée des Perses qui tentent de coloniser la Grèce. Obligées de se coaliser pour résister à la puissance des armées orientales, les armées grecques remportent des victoires décisives à Marathon en 490, aux Thermopyles et à Salamine en 480, et enfin à Platées en 479, et expulsent définitivement les armées du roi perse Xerxès. Ces événements sont fondamentaux : d’abord parce qu’ils occasionnent l’alliance entre les Grecs, et donc la constitution d’une politique

politiques étroits, doivent résister à la poussée des Perses qui tentent de coloniser la Grèce. Obligées de se coaliser pour résister à la puissance des armées orientales, les armées grecques remportent des victoires décisives à Marathon en 490, aux Thermopyles et à Salamine en 480, et enfin à Platées en 479, et expulsent définitivement les armées du roi perse Xerxès. Ces événements sont fondamentaux : d’abord parce qu’ils occasionnent l’alliance entre les Grecs, et donc la constitution d’une politique

siècles, d’émigrants nombreux arrivés de la Gaule, ils venaient de battre les Macédoniens, de prendre et d’égorger le roi, de dévaster le pays effroyablement, de ravager la Thessalie, au nombre de 150.000 fantassins et 20.000 cavaliers. Réunis aux Thermopyles, les Hellènes, — à l’exception des Péloponnésiens, s’abstenant, — s’étaient coalisés pour résister à l’invasion. Athènes n’avait pu fournir que 1.000 hoplites et 600 cavaliers ; mais toute sa flotte occupait le golfe Lamiaque. L’Athénien Callipsos

idée, choisir un homme pour la mort, tout son sang reflua vers son cœur. Il eût pâli, s'il eût pu pâlir encore. Il s'avança vers les cinq qui lui souriaient, et chacun, l'œil plein de cette grande flamme qu'on voit au fond de l'histoire sur les Thermopyles, lui criait. —Moi! moi! moi! Et Marius, stupidement, les compta; ils étaient toujours cinq! Puis son regard s'abaissa sur les quatre uniformes. En cet instant, un cinquième uniforme tomba, comme du ciel, sur les quatre autres. Le cinquième homme

idée, choisir un homme pour la mort, tout son sang reflua vers son cœur. Il eût pâli, s’il eût pu pâlir encore. Il s’avança vers les cinq qui lui souriaient, et chacun, l’œil plein de cette grande flamme qu’on voit au fond de l’histoire sur les Thermopyles, lui criait. – Moi ! moi ! moi ! Et Marius, stupidement, les compta ; ils étaient toujours cinq ! Puis son regard s’abaissa sur les quatre uniformes. En cet instant, un cinquième uniforme tomba, comme du ciel, sur les quatre autres. Le cinquième

futures. Dites-moi ; à quoi peut être bonne la vertu, si ce n'est à faire du bruit dans le monde ? Que vous aura servi d'être gens de bien, quand personne ne parlera de vous ? Qu'importera aux siècles à venir que vous vous soyez dévoués à la mort aux Thermopyles pour le salut des Athéniens, si vous ne laissez comme eux ni systèmes de philosophie, ni vers, ni comédies, ni statues [36] ? Hâtez-vous donc d'abandonner des lois qui ne sont bonnes qu'à vous rendre heureux ; ne songez qu'à faire beaucoup parler

idée, choisir un homme pour la mort, tout son sang reflua vers son cœur. Il eût pâli, s’il eût pu pâlir encore. Il s’avança vers les cinq qui lui souriaient, et chacun, l’œil plein de cette grande flamme qu’on voit au fond de l’histoire sur les Thermopyles, lui criait. – Moi ! moi ! moi ! Et Marius, stupidement, les compta ; ils étaient toujours cinq ! Puis son regard s’abaissa sur les quatre uniformes. En cet instant, un cinquième uniforme tomba, comme du ciel, sur les quatre autres. Le cinquième

ses conseillers Mardonios le pousse à cette guerre, selon Hérodote en avançant que L’Europe est un pays splendide qui ne mérite pas d’autre maître que le Grand Roi. Pendant qu’un groupe de spartiates commandés par le roi Léonidas se sacrifie aux Thermopyles pour retarder l’invasion par voie de terre, Thémistocle attire la flotte ennemie dans un piège, le goulet de Salamine où elle est trop nombreuse pour se déployer, flotte immense qui s’avance « comme un grand vol d’oiseaux vêtus de sombre azur »