Theatre Absurde Rhinoceros Ionesco

disparu comme par enchantement, dans le discours des personnes policées. A une mort aussi silencieuse qu’interdite, le théâtre entend opposer une mort livresque qui reste profondément bavarde. En outre, les dramaturges semblent d’autant moins autorisés à se taire sur les morts théâtrales qu’ « on meurt beaucoup dans les tragédies ».29 Qui plus est, le développement du théâtre semble indissolublement lié à la peinture de la mort. De ce point vue, il est notable que Michel Pruner ait conclu à

culture générale et citoyenne. Liste de lecture non exhaustive Théâtre : Corneille, Le Cid, L’Illusion comique Racine, Phèdre, Bérénice Molière, Dom Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh, Antigone Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu Ionesco, Le roi se meurt, Rhinocéros, La Cantatrice chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman

vision et l’imagination ». « L’œuvre surgit dans son temps et de son temps, mais elle devient œuvre d’art par ce qui lui échappe ». André Malraux. « L’œuvre d’art n’est pas le reflet, l’image du monde ; mais elle est à l’image du monde ». Eugène Ionesco. « L’œuvre d’art naît du renoncement de l’intelligence à raisonner le concret ». Albert Camus, « Le mythe de Sisyphe ». « Les intentions d’un artiste, comme les explications du spectateur, sont toujours de fausses clés. Elles n’abordent qu’un côté

Giovanni de J. Losey H. de Montherlant, La Mort qui fait le trottoir 26 26 28 28 29 30 31 32 34 Le mythe de Don Juan, du théâtre au cinéma 4 S O M M A I R E Lecture de La Leçon E. Ionesco, Rhinocéros Exercices d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait

signifiant « confusion » (Ézéchiel, XXVII, 13 et XXXVIII, 2) ; Holoferne est un général de Nabuchodonosor, symbole des persécuteurs. Maître Jobelin Bridé porte le surnom réservé aux idiots dans les récits du Moyen Âge. Rabelais invente également des noms absurdes : Heurtebise et Jean le Veau sont des sobriquets tradi- VERS L’ÉPREUVE 25 tionnels, Tropditeux (« trop de tel », désigne l’idée d’excès) une injure, Billonio vient de billonner, signifiant « mettre au rebut », etc. Les noms des savants

AGES Introduction Language Literature Its diffusion Authors Hagiography The chanson de geste Lyric poetry to Rutebeuf Romance Comic realism Le Roman de Renard The fabliau The literature of devotion, moral reflection and information Learning and ideas Theatre Later lyric poetry Fifteenth-century ‘modernism’ Chartier Charles d’Orléans The anti-courtly reaction ‘Rhétoriqueurs’ Villon Conclusion xxii 1 1 2 2 3 4 6 7 10 12 17 17 18 19 22 23 25 26 27 27 28 29 29 30 vi 2 CONTENTS THE RENAISSANCE

Descartes accède à la parole après une présentation faussement élogieuse (v.54 à 57) pour une parodie du cogito ergo sum : « je pense donc je suis » (v.50 à 54). Une scène de théâtre, une comédie à quatre voies ; l’exposé est miné par l’humour & le ton de la comédie par lequel La Fontaine insinue que pareille démonstration (animaux-machines _ animaux-montres) ne peut être sérieuse. III. La thèse de La Fontaine

vrai, my gretchen lady ? »), répliques désobligeantes et bons mots (« tu sais ce que ça veut dire, « inintelligent », espèce de con ? ») - la parodie intertextuelle : épopée (bataille aux Nyctalopes), roman de formation (itinéraire de Zazie), théâtre et scénario de cinéma (didascalies vagues, forte présence des dialogues) III Thèse 2 : c'est aussi un roman à teneur philosophique, de réflexion linguistique - la parole ne sert à rien Exemples : « Y a pas besoin de le rappeler, puisque c’était

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.6. Jean Gabin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.7. Bourvil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CHAPITRE XI. Sur le théâtre français. . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Petite histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Le classicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1. La renaissance de la comédie

l’anti-héros chapitre 03 – Personnage romanesque et vision(s) du monde p. 18 LE TEXTE THÉÂTRAL ET SA REPRÉSENTATION, DU XVIIE SIÈCLE À NOS JOURS p. 25 chapitre 04 – L’évolution des formes théâtrales depuis le xvii siècle chapitre 05 – Le théâtre et la question de la mise en scène p. 26 p. 32 ÉCRITURE POÉTIQUE ET QUÊTE DU SENS, DU MOYEN ÂGE À NOS JOURS p. 39 chapitre 06 – Place et fonction du poète au fil des époques chapitre 07 – Versification et formes poétiques chapitre 08 – L’écriture