Taylorisme Et Syndicalisme

culture au travail acquise dans une autre entreprise, etc.), la situation de travail proprement dite ( professions et catégorie socioprofessionnelle107, type de travail), la situation stratégique de rapports de pouvoir (politique de la direction, syndicalisme, conflits sociaux mais aussi des relations de pouvoir particulières à tel atelier, telle ligne, etc.). La combinaison de ces trois dimensions est particulière à chaque entreprise et même à chaque atelier ou bureau ; elle ne permet pas de généraliser

connaissances et que celles-ci permettaient de créer de nouvelles technologies mises au service du développement économique dans un monde de plus en plus industrialisé, deux mouvements prenaient de plus en plus d’importance. Issu du monde industriel, le taylorisme cherchait à introduire plus de rationalité et de rationalisation dans la gestion des processus de fabrication en vue de produire plus, plus rapidement et avec moins de défauts… dans l’optique d’une plus grande rentabilité. Issu de la transposition

 la flexibilité et  la restructuration des organisations productives. Le travail est alors perçu comme plus contraint, ayant perdu du sens. Philippe Askenazy et Ève Caroli2 montrent que la substitution d’un nouveau mode de production réactif au taylorisme serait l’un des éléments clés de la pénibilité contemporaine du travail. Depuis plus de vingt ans, des pratiques « innovantes » se sont dessinées qui promeuvent la polycompétence, la polyvalence et le travail en équipe. Elles s’appuient sur une forte diffusion des TIC et une flexibilité du 

législations, ainsi que les accords interprofessionnels relatifs à la formation professionnelle, ont particulièrement valorisé l’alternance comme mode de formation professionnelle, surtout pour les jeunes. En effet, une certaine remise en cause du taylorisme, des expériences d’élargissement des tâches et de l’enrichissement du travail introduisent des possibilités de formation articulées au travail. Mais, ces nouvelles pratiques tranchent avec les formations traditionnelles de type corporatiste ou compagnonnage

production, par des salaires et des transferts sociaux permettant la consommation de masse et procurant des débouchés à la production44. En même temps, sous l’effet tel-00119317, version 1 - 8 Dec 2006 de l’organisation scientifique du travail (taylorisme), a eu lieu une accumulation intensive (gains de productivité plus élevés que dans le mode extensif) qui s’est accompagnée d’une dépossession de l’autonomie et des capacités techniques ouvrières (tâches répétitives, travail parcellisé). La combinaison

permettant de satisfaire ses besoins et ceux des personnes qu'il a éventuellement en charge. Il y trouve un statut social avec les droits forts développés qui y sont attachés dans le monde et qui sont le fruit commun du mouvement social qu'a été le syndicalisme depuis la révolution industrielle et du jeu de la démocratie représentative. Il y trouve enfin une reconnaissance sociale : aux yeux d'autrui, il est considéré comme socialement utile. Le premier référentiel mobilisable pour définir la position

Française Rapports du Conseil d’Analyse Economique Collection Repères, Editions La Découverte 162 Revue Ecoflash Revue Problèmes Economiques et Sociaux (sur des thèmes comme la protection sociale, l’Europe sociale, les retraites, le syndicalisme, la nation, etc.) Revue d’Economie Politique et Revue Française d’Economie pour les articles de revue de la littérature. 163 SUJETS TRAITES 164 Tableau 5 : Les sujets traités classés par type d’énoncé et nature du corrigé Nature

culture cartésienne soutient cette idée. L’examen rationnel d’un problème, le cas échéant découpé en différents sous-problèmes, est le préalable à l’identification des différentes solutions possibles et au choix de la meilleure à retenir. Le taylorisme par sa volonté planificatrice, est la traduction industrielle de cette philosophie. Son efficacité a été largement démontrée, tant du point de vue de l’augmentation de la productivité que du point de vue de la stabilité de la qualité atteinte

citoyens. Les salariés vivant l’entreprise comme autoritaire, et exprimant des revendications salariales – négociées contre leur obéissance – sont soumis à une pression croissante et à une intensification de leur rythme de travail, tandis que le syndicalisme revendicatif est en difficulté [R. Boyer et J.-P. Durand, 1998]. Dans le même temps, le capital humain et les compétences sont glorifiées, les actifs des firmes étant de plus en plus intangibles. Les salariés autrefois automates ont été confrontés

LANCELOT, 1962, 128 p., 2e éd. Éditions Payot, Lausanne. Les organisations professionnelles en Suisse. Avec le concours de Adalbert KORFF, Lausanne, 1963, 340 p. Éditions Payot, Paris. La révolte paysanne, Paris, 1963, 310 p. Le syndicalisme africain. En collaboration avec Anisse SALAH-BEY, Paris, 1963, 260 p. Traduction italienne, Milan, 1963. Edizioni Scientifiche Italiane, Naples. Gruppi di pressione in Italia e in Francia. En collaboration avec Claudio RISÉ, Naples, 1963