Talisman

publier trois textes flaméliens, sous un titre-fleuve digne de la tradition hermétique : Description du « Livre des Figures Hiéroglyphiques » attribué à Nicolas Flamel, suivie d'une réimpression de l'édition originale et d'une reproduction de sept talismans du « Livre d'Abraham », auxquels on a joint le « Testament » authentique dudit Flamel4. Comme l'auteur s'en explique à la fin du livre (p. 188), la présentation de ces trois textes (p. 9-71 et 127-146) ne coïncide qu'en partie avec sa thèse précédente

cours d’une cérémonie pour rendre hommage au divin. 1° Les objets magiques dans la tradition ancienne L’animisme : des esprits dans chaque élément de la vie, même dans les objets. On se protège des mauvais esprits avec : des amulettes, gris-gris, talismans, fonction apotropaïque. 2° Objets de culte et votifs dans l’antiquité Objets offerts aux dieux en Grèce dans les Trésors, en Egypte objets pour la vie éternelle. 3° Objets de culte religieux Les reliques placées dans des reliquaires : épines de la

femme a une statue énigmatique un peu comme la Vénus d’Ille. La phrase conclusive de l’extrait c’était plus qu’une femme. C’était un roman, nous renvoie du titre dans une sorte d’effet de mise en abime. Le lien se fait aimé entre le maléfice du talisman et cette figure de femme fatale : Les deux symbolisent les forces du désir et la quête de la totalité impossible. Balzac s’est peut être appuyé sur des traditions littéraires pour élaborer ce passage. En effet, on a dans les confessions de Rousseau

avec la corruption et l’hypocrisie de la société. * L’amour courtois de  chérubin ( page = le chevalier) et la comtesse ( la suzeraine) Il lui chante une romance composée à son honneur, comme un troubadour. Il donne au ruban volé une valeur de talisman. * Le désir = attirance physique et sensuelle qui ne cherche que le plaisir frivol et passager * le comte est obsédé par la recherche du plaisir, et garde un amour tiede pour sa femme. Sa passion est celle d’un homme mûr qui a besoin d’érotisme

argumentation : « Avez-vous mûrement pesé votre détermination ? » (5) - Des hyperboles : « l’abime où je vous entraînais » (5), « et moi qui voulais vous faire asseoir sur un trône » (31) - Comparaison : « moi qui emporte votre pensée comme un talisman » (32) - « Insensés » (7), « pourquoi étiez-vous si belle ? » (18), « confiante et folle » (6), « l’ombre de ce bonheur idéal comme à celle du mancenillier, sans prévoir les conséquences » : illusion d’un bonheur perdu - De plus, l’acte d’écrire

l'absence même de cette recherche. Mais au-delà du cas spécifique du désir amoureux, n'est-il pas dans la nature même de la quête de rechercher la perfection ? C'est ce qu'illustre La Peau de chagrin de Balzac. Le personnage principal y reçoit un talisman qui réalise tous les désirs en abrégeant la vie à chaque fois. Tous les désirs deviennent réalisables mais le protagoniste s'en désintéresse. Le seul désir qui lui reste est le seul désormais impossible : vivre. Ainsi la quête de perfection se nourrit

travailleurs, séparé du mouvement neutre. Sur la page de titre de cette brochure se trouve la citation suivante de Barbusse : « les espérantistes bourgeois et mondains seront de plus en plus étonnés et terrorisés par tout ce qui peut sortir de ce talisman : un instrument permettant à tous les êtres humains de se comprendre. »5 Barbusse fut également Président d'honneur du premier congrès de Sennacieca Asocio Tutmonda qui se tint à Prague en 1921. Œuvres Pleureuses (1895, réédité en 1920)

attendus » p. 10 | | |« Je ne puis me bercer d’illusions […] Je me sais dépourvu de tout | |Lucidité de De Gaulle (p.10) |talisman qui permettrait à la nation d’atteindre le but sans | | |douleur » p.10 | |Mise en place d’un gouvernement – discours

Courant  symbolisme                    20ème     Burne-­‐Jones   «  La  séduction  de   Merlin  »       20ème       Paul  Sérusier   «  Le  talisman  »   1888       Nature  foisonnante   Dimension  surnaturelle.       Antinaturaliste.           Courant  Nabis         Couleur  non  imitative  du  réel

utilisée dans l’incipit in médias res, la situation initiale. Le vers 14 prend une dimension violente, c’est la hantise de l’époque. De plus, le décor est planté de ruine et de désolation. La Peste est une divinisation, c’est un tabou de l’époque, un talisman, c’est aussi une construction de phrase performative. Ainsi le cadre mythologique (on parle notamment d’Acheron) donne une dimension solennelle à l’épidémie ; par exemple au vers 6 on retrouve la personnification de la Peste représentée par un fille