Synesthésie

aussi « air »,v. 4 « valse », et v.6 «  violon ». La reprise des mêmes sonorités, dans le cadre du pantoum, en –ige et en –oir, crée une harmonie, musicale. On peut noter, dans un second temps, les correspondances entre les différents sens, ou synesthésies, chères à Baudelaire. Les perceptions olfactives, auditives et visuelles sont largement développées tout du long du poème. Elles créent une unité : v.3 : «  Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ». Enfin, on peut recenser tout un

comparaisons : « frais comme des chairs d’enfants »qui fait appel au toucher, « Doux comme les hautbois », qui fait écho à l’ouïe et « verts comme les prairies » qui souligne la vue, pour décrypter les messages envoyés par la nature il faut donc faire des synesthésies, des associations de nature différente et mobiliser tous les sens, c’est ainsi que le poète procède. D’autres types de parfums font correspondre des qualités morales avec des sens : « Et d’autres, corrompus, riches et triomphants ». Effectivement

entre le poète et le monde qui ne peut se faire que si la pensée est harmonieuse. Enumération négative : « sans arguties, sans syllogismes, sans déduction. » Le monde lui offre des sensations mais aussi la possibilité de comprendre l’univers de synesthésie (système de correspondance entre le monde et l’artiste). II. L’évolution de la réflexion 2 premières strophes → présent de l’indicatif → présent immédiat qui laisse imaginer le poète devant son paysage → élans lyriques de l’artiste : - figures

les deux premières strophes. Enfin, lorsque Baudelaire nous décrit cet endroit exotique, il est décrit comme étant sensuel qui dans ce contexte représente les sens mais il le décrit aussi en y insérant les quatre éléments. C’est ainsi une synesthésie qui est présente dans ce poème puisque le poète nous décrit l’île avec les sens. Premièrement, ce sonnet « exotique » reflète la présence de quatre des cinq sens de l’être humain : l’odorat : « l’odeur » et «  parfum » aux vers 2 et 12 la vue :

commun en – oille, rimes croisées sauf les 2 dernières qui sont plates, alternance rime féminine – rime masculine (originalité) Conclusion Forme remarquable, moyens originaux pour faire percevoir ses sentiments et traduire un phénomène de synesthésie. Élargir avec Harmonie du Soir XLVII : même rythme à 4 temps avec un retour régulier du même vers (pantoum), // mouvement de valse.

sixième vers « de deux-cents ans mon âme rajeunit » montre le mal du siècle : la nostalgie du poète. De Nerval fait plusieurs synesthésies dans son poème notamment aux vers huit, dix, douze et quatorze en faisant appel à la vue et au toucher.Interpréter1) Lecture psychanalytiqueLe poète nous montre qu’il est un auteur romantique grâce à plusieurs éléments de son poème : Aux vers trois

ensuite “des voix limpides et lointaines” enfin “des chants et des cris” le bruit va crescendo. La nature qu’il décrit est également ivre “Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux” , cet alcool crée une synesthésie entre l'ouïe et la vue: “Et j'écoutai longtemps tous ces chants et ces cris qu’éveillait dans la nuit la chanson de Paris”. Paris est au centre de ce poème. Le nom de Paris est écrit trois fois dans ce poème son

joyeuse et dynamique, et la montagne «fière» qui représente le soldat patriotique et courageux. Le rejet, « D’argent » et « luit » mettent l’accent de la chaude lumière et la surface miroitante des eaux.  L’expression, «mousse de rayons» utilise la synesthésie qui relie l’eau et le soleil pour évoquer le sens d’harmonie. Tout les évocations de la nature respirent une certaine joie de vitalité et animation. Pour la versification, les assonances nasales des mots « accrochant », « follement », « haillons

temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Garder de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir » Dans les deux derniers paragraphes on reprend le bruit qui fait le lac à cause du vent, le zéphyr. Il y a une allitération et une synesthésie, un mélange de sons ; « Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés ». Et pour finir avec l’analyse de la structure, au dernier paragraphe on voit une personnification du vent ; « Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire » Le

décrit de façon symbolique l’expérience dont il rêve. Peu après, Rimbaud écrit son sonnet des Voyelles. Le poète établit un système de correspondance entre les sons et les couleurs. Il nous invite ainsi à le suivre sur la voie mystérieuse des synesthésies. Voyelles A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs