Synesthésie

correspondances : -verticales : le monde beau, bien, où l’on est d’un seul coup transcendé. Il s’agit d’un reflet de l’absolu. -horizontales : le poète éprouve différentes sensations : plaisirs sensoriels. Cette simultanéité des sensations s’appelle la synesthésie.

l’ailleurs, tandis que les 4 suivants se focalisent plus sur les sensation rattachées à cet ailleurs. -Néanmoins, les sensations sont malgré tout de l’odorat, des sensations olfactives, liées au touché, à l’ouïe … -6 § : viennent s’ajouter aux synesthésies (horizontal) des correspondances entre le monde terrestre et le monde de l’au-delà. Le sens le plus évocateur reste l’odorat→ déclenche le rêve → tous ces éléments contribuent à la sensualité de la femme CONCLUSION : Un poème qui s’inscrit

l’intériorité des poètes et des mystères du monde Renouvellement des formes classiques (le sonnet- le pantoum) Exploration de formes nouvelles (le poème en prose : Aloysius Bertrand- Lautréamont- Baudelaire) - Invention de nouvelles images fondées sur des synesthésies (Baudelaire)  Ce furent ensuite, - ainsi j'ai entendu, ainsi je raconte, - le glas funèbre d'une cloche auquel répondaient les sanglots funèbres d'une cellule, - des cris plaintifs et des rires féroces dont frissonnait chaque fleur le long

l’explication du déchiffrage par le poète grâce aux correspondances (c’est à la fois une vision du monde et une démarche d’écriture) II- □ Les correspondances sont les échos entre les sensations (les 5 sens sont mentionnés). Ce sont des synesthésies (sensations associées) : -horizontales : sensations qui se suggèrent réciproquement -verticales : sensations qui vont évoquer une idée (ex vers 5 : échos=unité) □ A partir de la sensation, approche de l’essence profonde de l’Univers

amoureuse ou maternelle (que semble confirmer en fin de poème le verbe en rejet « Me bercent »). Puis la comparaison (encore au v. 6 : « comme de la toile ») s’épanouit en une métaphore qui parcourt tout le poème. Elle est soutenue par des effets de synesthésie : l’expression « J’escalade [le dos] des flots », associée à la « nuit » (v. 8), indique le mélange des sensations visuelles et du mouvement qui emporte le poète. Le verbe « vibrer » fait appel aussi bien à l’ouïe (on parle de vibrations sonores)

me rendez l’azur du ciel immense et bleu). Ø Les oxymores et les synesthésies permettent à Baudelaire d’établir des « correspondances » inattendues entre des réalités d’ordre différent : les oxymores « cheveux bleus », « mer d’ébène », « noir océan » suggèrent une correspondance secrète entre le bleu intense (du ciel, de la mer des tropiques) et le noir profond, le noir à reflets bleutés de la chevelure ; une synesthésie typique consiste à associer parfums et liquides (l’olfactif et le tactile)

l’emporter sur ses sentiments, comme si le perso était plus sensible à ce que produit le voyage sur ses sens qu’à l’émot° de la perte de sa mère : « J’ai couru pr ne pas manquer […] assoupi » l.21 à 23 (on peut parler ici de synesthésies convocat° des sens). Ces synesthésies soulignent l’état d’absence au monde du perso. * On comprend alors mieux sn état d’isolement et sn refus de communicat° (cf réponse monosyllabique « Oui » l.25). Conclusion Ce texte présente un perso en apparence

et de la poésie ? I. une conception de la nature : les correspondances verticales 1) la nature : lieu de communication avec le divin 2) la mise en évidence de ces correspondances verticales II. Une théorie des synesthésies : les correspondances horizontales 1) la théorie des synesthésies 2) la mise en évidence de ces correspondances horizontales 3) les sens de ces correspondances horizontales : un monde unifié III. La fonction du poète 1) des signes difficiles à déchiffrer 2) les rôles du poète

termes nobles : féal muse amours lyre cœur. Ce mélange est matérialisé par la dernière image du poème, un pied près de mon cœur, qui montre à la fois une distorsion du corps et du vers. Par une fusion symboliste des sens qui s’exprime dans la synesthésie : Je les écoutais v.9, frou-frou // l’ouïe se substitue à la vue Je sentais v.10 // goût ? odorat ? toucher ? Si le voyage apparaît comme l’expression d’une liberté de mouvement, la poésie s’offre comme l’expression d’une liberté de création

1- un principe scientifique 2- des qualités scientifiques 3- refus de l'émotion et du lyrisme 4- réflexion sur les macanismes du vivant III- Une démarche poétique 1- le surgissement de l'image poétique 2- les synesthésies 3- lexique poétique 4- la musicalité 5- lyrisme de l'objet IV- Le laboratoire du poète 1- un travail lié au réel 2- une poétique de l'essai 3- le travail fondamental sur la métaphore, sur l'analogie poétique