Superflu Et Bonheur

Gorgias : débat entre Socrate et Calliclès. Opposition des thèses sur la vie heureuse. Accent mis sur l'objet du désir le bonheur réside dans la satisfaction du désir. C'est la sagesse qui résulte (consiste) en l'extinction du désir en tant qu'il marque notre finitude. (ascétisme, modération des désirs ≠ dérégulation des désirs, démesure et malheur). Le bonheur est dans l'avoir. Accent mis sur le désir : il est la marque de notre humanité caractérisée par l'aspiration à faire

– Le bonheur consiste-t-il dans la satisfaction des désirs ? Nous venons de voir que d’un côté, la satisfaction effrénée des désirs semblait vouée à l’échec si les désirs se renouvellent sans cesse, si chaque désir satisfait laisse place à un autre désir à satisfaire. Une telle quête risque bien d’être infinie et de nous enfermer dans une frustration permanente, dans un désir qui se complaît dans la tension vers une multiplicité d’objets, un désir qui s’éparpille en désirs. Dans cette perspective

ils deviennent alors des besoins. • - l’être passionné peut perdre de vue ses besoins (dépendance à l’objet désiré) : problème moral (par exemple besoins alimentaires : Madame Bovary, Flaubert). Moralement, la passion est-elle une condition du bonheur ou au contraire est-elle la cause de nos malheurs ? Est-il bon d’être passionné ou faut-il prendre des distances par rapport à la passion. - nouvelles expressions qui dévalorisent la passion « l’amour rend aveugle ». « Malheur à qui n’a plus rien

satisfaire aux besoins essentiels. Tous ont en commun un idéal de modération : les Troglodytes se contentent d’un « repas frugal », le vieillard de Constantinople ne cultive que « vingt arpents » de terre, et les habitants de la Bétique condamnent le « superflu » qui « amollit, enivre, tourmente ceux qui le possèdent ». Les textes s’accordent également à célébrer la concorde et la sérénité qui règnent entre les membres de la communauté : les habitants de la Bétique condamnent la jalousie et l’avarice inéluctablement

désire-t-on généralement ce qui ne peut être atteint alors que nous n'y trouverons aucune satisfaction  ? Dans un premier temps nous verrons que désirer l'impossible est dans la nature du désir, puis que cette quête ne nous mène pas forcement au bonheur et enfin que ce désir permet à l'homme de se surpasser. Par définition le désir est issue du manque et cherche satisfaction. Or chaque satisfaction fait naître un nouveau désir comme rappel du manque originel. Par conséquent il n'y a rien

la thèse kantienne| La recherche du bonheur pourrait sembler une quête bien solitaire, voire égoïste. Chacun, cherchant à sa manière et en se souciant peu des autres, le chemin d’une vie heureuse. Cet égoïsme n’est-il pas contraire à toute idée de morale et donc de devoir ?Ce n’est pas la thèse de Kant dans ce texte qui au contraire tente de montrer pourquoi chercher son propre bonheur peut être un devoir. Sur ce thème du rapport entre le devoir et le bonheur Kant affirme en effet que la morale exige

Cet idéal de vie modérée est synonyme de bonheur : les habitants de la Bétique sont « heureux dans leur simplicité », les Troglodytes vivent dans un « pays heureux » et le « bon musulman » vit, grâce au travail, loin de « trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin ». Cependant, alors que ce bonheur passe chez les Troglodytes par la solidarité, pour le vieillard turc il repose surtout sur une forme d'individualisme. En refusant le luxe, le superflu, et en s'isolant du reste du monde, ces peuples

EPICURE  : La Lettre à Ménécée Préambule de la lettre Il s’agit d’une lettre écrite à un jeune disciple, qui traite d’une morale du bonheur en quatre points ("quadruple remède"). Son propos est de montrer l’importance de la philosophie à tout âge de la vie, en expliquant le rapport entre la philosophie et le bonheur : étant donné qu’à tout âge nous désirons être heureux, il faut faire de la philosophie à tout âge. Epicure commence par souligner l’urgence de la philosophie aux âges extrêmes

Explication du texte de Platon : Introduction : Thème du texte (10 lignes) : Ce texte de Platon, écrit au IVème siècle av. JC traite de la question du bonheur et de comment faut-il vivre pour être heureux. Il s’agit d’un dialogue où deux personnages (Socrate & Calliclès) exposent leur point de vue sur ce sujet. Socrate illustre son point de vue avec une métaphore présente tout au long du texte. Thèse du texte (10 lignes) : A travers l’exemple de deux hommes possédant chacun plusieurs tonneaux

que pratiquent ces derniers. II. L'éloge de la vie naturelle : La vie naturelle est présentée dans ce texte sur 4 valeurs essentielles : tolérance, innocence, simplicité et liberté. Innocence et bonheur : Diderot défend une société s'appuyant sur l'innocence et entraînant un bonheur : " nous sommes innocents, nous sommes heureux " (l.16). Ceci est rattaché à la notion de nature très présente dans le texte : " nous suivons le pur instinct de la nature ". Cette innocence est due à la copropriété