Solitude De Créon

n'est pourtant que celle d'une famille comme les autres, banale . Parcour associé: Antigone (1944): Juste la fin du monde exhibe la solitude de personnages en décalage avec leur famille. Dans le théâtre antique déjà, c'est contre son Créon qu'Antigone se dresse au nom de ses valeurs pour accorder des funérailles à son frère. la bible: la famille enferme l’individu dans un

par leur dramaturgie, leurs personnages et les errements qu’ils éclairent une face fascinante de la condition humaine. L’accusé, s’il occupe la première place dans le déroulement du procès, n’est pas seul. Malgré le sentiment d’abandon et de solitude qui caractérise le Meursault de L’Étranger percevant son procès derrière un voile de distance, la culpabilité intérieure de l’accusé se dédouble en s’incarnant. Face à lui s’affrontent en effet des personnages à qui la codification du procès attribue

personnages ridicules, surnoms... Humour verbal. Didascalies décrivent gestes absurdes. - Pièce tragique aussi, qui parle de la misère de l’homme, ses maladies, sa solitude, ses angoisses existentielles . Mise en scène des personnages misérables qui attendent désespérément quelqu’un et babillent pour avoir le sentiment d’exister , c’est le degré zéro de la condition

20Euripide décrit dans sa tragédie la dissolution du lien social par la passion d'une femme démesurément amoureuse d'un homme qui la trahit. Médée, emportée par sa passion arrive à l'abîme. Elle n'a plus de patrie, elle n'a plus d'histoire. Elle tue Créon, elle tue ses deux fils. Avant d'arriver à Corinthe, elle a déjà trahi son père et tué son frère. C’est un triple meurtre du père. Par ses actes, qui constituent, comme tout meurtre l'atteinte absolue à la loi, elle tue paternité et lignée. Ces meurtres

représentait le phénomène l’orage, Poséidon celui des tempêtes marines. Réécrire ces mythes a permis à des auteurs comme Anouilh, Sartre, ou Cocteau de renouveler un peu le tragique au théâtre, il s'agit de montrer des héros affrontant leur destin, la solitude, ou la mort, de façon consciente, lucide mais aussi de métamorphoser des personnages, initialement victimes de la fatalité ou des Dieux, en héros modernes qui incarnent des valeurs propres au 20ème siècle. Ils peuvent représenter la révolte contre

matriarche de la famille qui croit à la sincérité du dévot, dans la scène première, celle-ci vient s’opposer aux détracteurs d’Orgon à savoir sa belle fille Elmire, ses petits enfants Damis et Marianne, et le beau frère d’Orgon Cléante. Pour symboliser la solitude de la vieille femme, Roger Planchon a fait le choix de créer un vide autour d’elle: « Sans s’apercevoir que les autres effectuaient le même mouvement, chacun commençaient à s’éloigner discrètement de Mme Pernelle » Malgré son âge et son staut probablement

représentation • 65 – Claudel, L’Annonce faite à Marie, p. 119 – Genet, Les Bonnes, p. 152 – Serena, Rimmel, p. 134 • Objet d’étude : le tragique moderne Œuvre intégrale : Beckett, En attendant Godot, ou Ionesco, Le Roi se meurt ou Koltès, Dans la solitude des champs de coton ou Roberto Zucco, ou Lagarce, Juste la fin du monde. Groupement de textes extraits du manuel : – Genet, Les Bonnes, p. 152 – Beckett, Fin de partie, p. 128 – Cixous, Tambours sur la digue, p. 121 – Koltès, Roberto Zucco, p. 130

les êtres humains sont tous fils de Dieu donc égaux. La voie philosophique nous envoie à une « existence » en nous que nous ne connaissons et ne créons pas qui s'impose et nous en impose. Pour Levinas, la raison est totalitaire mais soumise au regard d'autrui. Nabert suit une autre voie via la description de l'expérience humaine (échec, faute, solitude) et retrouver ce qui rend celle-ci possible. Comme la réussite ne nous satisfait jamais, il existe un absolu en nous: un « bien » qui nous appelle

le navire Argo à Poséidon, au sanctuaire de l'isthme de Corinthe, puis s'installa en Thesprotie, en compagnie de Médée, où ils mènent une vie heureuse et élèvent leurs enfants, mais ensuite il voulut l'abandonner pour épouser Glaucé, fille du roi Créon. Mais la magicienne tua sa rivale en lui offrant une robe qui la brûla aussitôt et elle fit également périr les enfants qu'elle-même avait eu de Jason. Après ces crimes, elle s’enfuit à Athènes et épouse le roi Egée, dont elle eut un fils. Bannie par

fait « choir sur ses yeux la lourde illusion d'un triomphe exécrable 12 ». Ces deux interventions de la déesse sont suffisantes pour punir l'arrogance d'Ajax, son « autonomie religieuse » ; la déesse n'aura plus à intervenir13. Mais si Ajax, dans sa solitude, tirera lui-même les 5 contraire. 6 I 8 9 10 II 12 13 Sophocle, Ajax, 1950, v. 128. Traduction de P. Mazon, ici comme par la suite, sauf indication Ibid.,\. 161-769. Ibid., v. 774-775. Ibid., y. 654-656. Bernd Seidensticker, « Die Wahl des