Solitude De Créon

c’est le cas du mythe d’ Antigone ; figure solitaire, non fragile au pouvoir inébranlable de Créon. Fille d’Œdipe et de Jocaste, la jeune Antigone est en révolte contre la loi de Créon qui interdit que son frère Polynice soit enterré. A travers ce commentaire, nous allons analyser la scène. Le prologue nous raconte l’histoire de chacun des personnages en commençant par Antigone, Ismène, Hémon puis par Créon. Ce prologue nous annonce que c’est une tragédie et que la mort d’Antigone, d’ Eurydice ainsi

domine d’ailleurs sa tirade. Les termes comme « jeter… dans son trou »/ « profondeurs du trou »/ « tombeau »/ « la tombe »/ « pendre »/ « épée », appartenant au champ lexical de la mort l’attestent et entretiennent un climat tragique. Contrairement à Créon qui a recourt à des euphémismes comme « reposés » ou « ils ont fini », le messager s’appuie sur des images crues pour signifier la mort : « pendue »/ « se plonge l’épée dans le ventre » ou encore l’hyperbole « immense flaque rouge ». Il s’agit pour

3) En retournant enterrer Son frere en Plein Jour , Antigone est Prise en flagrant Delit , les Mains Pleines de terre. 4) Dans L’intention de la Sauver , Créon tente Vainement de dissuader sa niece (hémon) En Lui promettant d’étouffer l’affaire . Antigone Menace de recommencer. 5) Antigone, Semblait Convaincue , se révolte de nouveau Quand Créon Lui Propose Une Vie de Bonheur avec Hémon. Elle Tient a ses idées et prefere Mourir. Le nœud dans L’Avare : c'est l'acte IV Harpagon maudit son fils ;

es le maître » (l.23) → H idéalise son père c un héros - « Tu es encore puissant, comme lorsque j’étais petit » (l.63) B) La difficulté à s’assumer, peur de soi-même - Négation du présent → passage enfance/adulte + « prière » peur de la solitude « sans elle » x3 (l.30 - l.33 – l.34) → anaphore fin de phrase → besoin vital de A. + exprime implicitement son attachement pour sa fiancée. - « Crois-tu… ? » (l.30 + l.31) → anaphore début de phrase + question rhétorique → H n’attend pas de rep

lignes 7,8. Cette solitude est renforcée par les expressions « graves », « triste ». Ces effets de reprises mettent en valeur un trait permanant du caractère de la jeune fille, son obstination, son opiniâtreté. Elle est d’ailleurs suggérée par les verbes « Surgir soudain », « Se dresser en face » L.6. Cela évoque la brusquerie, suggère l’obstacle et anticipe sur le conflit à venir l’opposant à Créon. Quelques traits psychologiques du personnage signalent la révolte contre Créon et posent les jalons

Thèbes | Adjuvant (=aide) | 1. Antigone2. Créon | L’opposant | 1. Accomplir les rites funéraires de Polynice2. Interdire l’enterrement de Polynice | | 1. Courage, les dieux, Tirésias2. Les gardes, et autres personnes sous ses ordres | | 1. Créon et son interdiction2. Antigone, Hémon, Tirésias, (le peuple) | | | Résumé de l’histoire L’action se déroule à Thèbes, après la mort d’Œdipe et se des deux fils, Étéocle et Polynice. L’oncle maternel, Créon, est devenu roi de Thèbes. Il a décidé d’enterrer

mère que j'en ferais une honnête fille, et voilà ! Mais ça ne va pas se passer comme ça, ma petite. Je ne suis que ta nourrice, et tu me traites comme une vieille bête, bon ! mais ton oncle, ton oncle Créon saura. Je te le promets ! ANTIGONE, soudain un peu lasse. Oui, nourrice, mon oncle Créon saura. Laisse-moi maintenant. 1. Inversion du rôle de la confidente : – Dans cette première scène Anouilh joue avec la tradition théâtrale en inversant les règles : la femme âgée ne représente plus

m’as rencontrée, j’en venais. » [Elle est sortie, Ismène la suit avec un cri.] SCENE 7 : CREON 14 / LE GARDE 13 Dans les indications scéniques qui précèdent la première réplique du garde, on est informé d’un trait de caractère de ce personnage : « c’est une brute. », c’est-à -dire « qui n’a pas subi aucune élaboration intellectuel, qui est peu évolué. » (Petit Robert.) En effet, dans son dialogue avec Créon, ce personnage ne répond pas directement ou précisément aux questions posées. En plus,

« éblouissante dans sa nouvelle robe » et « bien plus belle qu’Antigone » Quant à Hermon c’est « un jeune homme » et c’est aussi le fiancé d’Antigone et le fils de Créon, le roi et l’oncle de Antigone. La force de caractère d’Antigone contraste avec son portrait physique. En effet elle va « se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi »La répétions du syntagme « seule en face de » insiste sur son courageElle semble aussi solitaire et pensive : « qui rêvait dans un

on sait déjà que toute lutte est inutile) - les personnages sont dans une situation qu'ils n'ont pas choisie Hémon éprouve pour Antigone un amour irrationnel, qui échappe à toute logique (personne n’a jamais compris pourquoi) et qui lui sera fatal. Créon est accablé sous le poids de responsabilités qu'il n'a pas demandées et qu'il subit; sa vieillesse ("cheveux blancs, rides") et sa fatigue indiquent que la situation est un fardeau lourd à porter, même s'il est dit qu'il est "robuste" et que peut-être