Socialisation Primaire

familles transmettent à leurs enfants un capital culturel que l’école valorise alors que les enfants de la classe dominée connaissent des problèmes d'acculturation (difficultés pour assimiler une autre culture). ⇒ La socialisation de la famille est complémentaire de la socialisation scolaire pour la CLASSE DOMINANTE et opposée pour la CLASSE DOMINEE ! ex : les étudiants sont en fait « des héritiers » de la classe dominante. De plus, le système RUSE ! Il donne l’impression de l’égalité des chances

leurs parents. La famille permet l’identification de chacun grâce à ses références familiales. La famille est un facteur d’intégration sociale : elle protège contre les risques de chômage et d’exclusion. La famille, lieu de vie, assure la socialisation des enfants et la transmission du patrimoine culturel. Certes, elle n'a pas un monopole absolu en ce domaine, et son action peut être complétée par celle de l'école, de groupements initiatiques, de structures de classe, d'âge, etc. Mais la famille

cette adéquation entre son sexe biologique et le stéréotype qui lui correspond, on n’est pas un « vrai » homme ou une « vraie femme », et l’on s’expose à des coûts sociaux. L’apprentissage et la conformité à ces stéréotypes seraient dus à une socialisation différenciée qui s’applique aux enfants dès leur naissance et les guide peu à peu vers les rôles dévolus à leur genre. Une éducation différenciée Les parents traitent leurs enfants différemment selon qu’ils sont garçons ou filles. Dès qu’on

humaines ; connaître les principaux agents de socialisation ainsi que les principaux mécanismes de socialisation ; comprendre que la socialisation permet à l’individu de construire sa personnalité et de s’intégrer dans la société. Comment des cultures différentes peuvent-elles s’agréger et lier les individus dans une société en un ensemble cohérent ? Dans quelle mesure els conflits culturels sont-ils sources de changements culturels ? I – La socialisation : Le processus d’adaptation à la vie en société

plus global, on va d’abord analyser la façon dont l’identité d’un individu est en permanence construite par les interactions sociales de tous les jours ; on va ensuite remarquer que ces interactions, en s’ajoutant, donnent lieu au processus de socialisation de l’individu, qui diffère selon son milieu social ; on va enfin considérer la façon dont l’état d’ensemble de la société et de l’époque dans laquelle vit l’individu impose lui aussi une série de contraintes à son identité. I. L’identité

de l'action, autour du concept d’habitus, qui a exercé une grande influence dans les sciences sociales. Cette théorie cherche à montrer que les agents sociaux développent des stratégies, fondées sur un petit nombre de dispositions acquises par socialisation qui, bien qu'inconscientes, sont adaptées aux nécessités du monde social. L’œuvre de Bourdieu est ainsi ordonnée autour de quelques concepts recteurs : habitus comme principe d’action des agents, champ comme espace de compétition social fondamental

certaines femmes dénudent leur poitrine et d'autres non) sont en effet régis par des normes implicites (ainsi les hommes évitent de regarder de façon appuyée les femmes dénudées sur la plage, ce qui témoigne d'un important contrôle de soi, fruit de la socialisation et de ce que Norbert Elias a appelé la « civilisation des mœurs »). Selon ses analyses, l'acteur individuel hérite avant tout de son histoire personnelle et sociale. La société contemporaine l'amène à être confronté à travers ses interactions avec

quelque titre à être réunis que dans la mesure où tous, à des niveaux différents, posent le même problème général : l'ébranlement de la société, des mœurs, de l'individu contemporain de l'âge de la consommation de masse, l'émergence d'un mode de socialisation et d'individualisation inédit, en rupture avec celui institué depuis les XVIIème et XVIIIème siècles. C'est à dévoiler cette mutation historique toujours en œuvre que s'emploient ces textes, considérant en effet que l'univers des objets, des

d’affection, dans une logique de réciprocité (« dons » et « contre – dons »). Ne pas confondre : sociabilité et socialisation. Alors que la socialisation désigne l’apprentissage des normes et des valeurs d’un groupe donné, la sociabilité ne désigne que la fréquentation d’un groupe et les relations d’interaction qui s’y nouent même si celles-ci peuvent produire de la socialisation. -On connait le phénomène de l’isolement progressif au fur et à mesure de la vie, phénomène particulièrement perceptible

objectifs (revenu, niveau culturel. . .) et les groupes de référence auxquels l’individu s’identifie. Parfois on adapte son comportement et ses attitudes sur le modèle de conduite d’un groupe social auquel on souhaite appartenir : on parle alors de socialisation anticipatrice. 2 Comment expliquer les différences de pratiques culturelles ? Les pratiques culturelles prennent la forme de consommation de biens ou services culturels (visiter des musées, aller au théatre, lire, regarder la television. .