Sismondi

ont cru à tort que l’acquisition de l’argent et son accroissement à l’infini étaient le but final de l’économique ». (ARISTOTE, De Republica, édit. Bekker, lib. I, chap. VIII et IX, passim.) 11 « Capital ... valeur permanente, multipliante... » (SISMONDI, Nouveaux principes d’économie politique, Paris, 1819, t. I, p. 89.) / 20 9  K . Marx : Le Capital (Livre I – Section I) La forme de circulation par laquelle l’argent se métamorphose en capital contredit toutes les lois développées jusqu’ici

comme exacte la loi de Say, formulée dès 1803, selon laquelle la surproduction générale est impossible. Ce résultat fonde la macroéconomie classique, c’est-à-dire prékeynesienne. Il est resté accepté jusqu’aux crises 1 Mais Malthus et Sismonde de Sismondi, et plus tard Marx, ont refusé cette loi. 1 VI LES MODÈLES MACROÉCONOMIQUES 2 de l’entre-deux-guerres, crises de chômage massif et apparemment de surproduction générale. Les faits sont alors venus à bout des arguments purement logiques

chaque lecteur peut constater la réalité” 4. Cette unanimité ne doit pas cacher les nombreux débats et désaccords entre économistes de ce début de l’ère industrielle. Le débat sur la loi de Say mettant aux prises Ricardo et Say contre Malthus et Sismondi, le débat sur la loi de population de Malthus, la controverse sur l’état stationnaire et les limites de la croissance, le débat entre partisans du libre échange et (2) (3) (4) (5) (6) défenseurs du protectionnisme qui décida Frédéric

renoncer à aucune des deux espèces de liberté dont je vous ai parlé, il faut, je l’ai démontré, apprendre à les combiner l’une avec l’autre. Les institutions, comme le dit le célèbre auteur de l’Histoire des républiques du moyen âge [Sismonde de Sismondi], doivent accomplir les destinées de l’espèce humaine ; elles atteignent d’autant mieux leur but qu’elles élèvent le plus grand nombre possible de citoyens à la plus haute dignité morale. L’œuvre du législateur n’est point complète quand il a seulement

but de libéralisme => c’est d’avoir une société harmonieuse Il publie son ouvrage: Introduction au principe de la morale et de la législation Pour lui l’état joue à un rôle justifié si il fait le bonheur du plus grand nombre de personnes. -Sismondi (1773-1842): il commence à voir l’apparition de la classe ouvrière et se pose la question si tout ces pauvres aides la société? Et il pense qu’il faut les aider pour aider la consomation. D’ou le fait que ça justifie l’intervention de l’état au

sur la répartition Il faudrait pour bien faire présenter les Principes de Ricardo avant cet ouvrage, tant il est vrai que Malthus tient compte des écrits de Ricardo (en particulier sa théorie de la rente). Il tient aussi compte des deux ouvrages de Sismondi que nous croiserons plus tard dans ce cours. Ce qui ne change pas par rapport à Smith c’est l’idée des profits décroissants. Par contre, il relativise très ingénieusement la théorie du salaire de subsistance. Sur le salaire de subsistance, il note

a un Etat donc ses fonctions régaliennes. On ne nous dit rien de la répartition. On sait ce qu’il faut faire pour que tout le monde s’enrichisse mais on ne sais pas comment on va répartir : la répartition dépendra de votre bon cœur. Sismonde De Sismondi est un économiste catholique de gauche. Selon lui, on a aucun argument pour dire comment on va répartir. C’est un problème qui relève de la moral. On a une économie muette sur cette thèse de la répartition. b) Economie lugubre (Disradi)

effet, la chimie est généralement reconnue par la communauté scientifique comme étant un des piliers principaux de toutes les industries, actuellement la discipline centrale de la recherche moderne, au carrefour de l’ensemble des sciences naturelles (Sismondi, 2012). Figure 1 – les bases de l’édifice sont les mathématiques et la physique, les piliers sont la chimie et la biologie et les autres sciences se construisent dessus. 6 Ce manque important d’enseignement de la chimie dans la discipline

disciples qui se séparent en deux courants : le courant pessimiste (Robert Malthus, David Ricardo, J.S. Mill, etc.) et optimiste (Jean-Baptiste Say), Frédéric Bastiat). Critique des analyses classiques par les nationalistes) par les interventionnistes (Sismondi) par les socialistes (surtout Marx). a. La cohérence c'est à dire la logique du raisonnement b. La portée, c'est à dire la capacité d’un raisonnement ou d’une théorie à englober tous les faits qu’elle entend expliquer c. La parcimonie, ou rasoir

s’accomplit dans des conditions extrêmement dures et on peut même dire destructrices de l’existence des classes laborieuses, ce qui est montré par toutes les enquêtes sociales, nombreuses à cette époque, en France et en Angleterre : Villermé, Buret et Sismondi, d’autres enquêteurs pour la France, sans oublier la remarquable analyse de Engels sur l’Angleterre.2 Le plus célèbre de ces enquêteurs officiels, Villermé, un notable bourgeois écrira, parlant des salariés du textile, alors la principale industrie