Shrapnel

exemple, certains éclats pas plus grand qu’un boitier à lunette pouvaient dilacérer complètement des parties entières du corps comme le cou, les bras et surtout les jambes. D’autres éclate pouvaient même littéralement couper en deux un homme. Le terme shrapnel a longtemps été et est toujours utilisé pour désigner les éclats d’obus cependant ce terme désigne les balles transportées dans certains obus appelés obus à balle. On différencie alors deux types d’obus: l’obus brisant et l’obus à balles, tous deux

sans cesse pilonnée par l’artillerie ennemie. Sur leur chemin, ils croisent d’innombrables croix de bois et aperçoivent au loin les arbres déchiquetés et la terre détruite. Ils prennent place dans leur abri et tiennent bons face aux obus et aux shrapnels allemands. Mais un soir, ils entendent comme des coups de pioche : les ennemis creusent une mine ! Ils écoutent attentivement le bruit de l’outil qui creuse leur tombe et paniquent quand celle-ci ne fait plus son inlassable son. Ils sont finalement

ennemis est l’objet de tous les commentaires. Les shrapnels1 éclatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Quant aux balles allemandes, elles ne sont pas dangereuses : elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchirure. 1. Shrapnel : obus contenant des balles Document 3 : Annonce publiée dans le journal Le Littoral de la Somme, 21 octobre 1916 1- A quel type de soldat l’armée française fait-elle appel sur le document 1 ? (1 pt) 2- Comment les populations à l’arrière participent-elles

claquant d'obus, le cimetière semble vomir des flammes. D'un parapet à l'autre, les hommes courent sans savoir, trébuchant, se poussant. Beaucoup culbutent, la tête lourde, les reins pliés, et les tombes en vomissent toujours d'autres, dont les shrapnells(3) et les fusées découvrent les silhouettes traquées. Au centre, devant le saint impassible, les torpilles piochent, hachant les soldats sous les dalles, écrasant les 35 blessés au pied des croix. Dans les tombes, sur les gravats, cela geint

sanitaires. Le « bourrage de crâne »  est utilisé pour encourager le maximum d'hommes à s'engager ou pour poursuivre le combat. Il est aussi mis en place pour atténuer la pression psychologique de cette guerre atroce en disant par exemple « Les shrapnells, en effet, éclatent mollement en l'air et tombent en pluie de fer inoffensive ». Ces mensonges vont même jusqu'à dire que les balles allemandes ne tuent plus les alliés car les soldats s'y sont habitués. La haine envers l'ennemi augmente de par

de mort durant cette guerre. Les fusils sont plutôt lourds et difficiles à magner. Leur atout majeur est la baillonette, cette petite lame bien acérée qui se dresse au niveau du canon. Nos obus étaient plus puissants que ceux des Français et, nos Shrapnel faisaient la différence. Cette explosion de petites boules de plombs terrassées nos ennemies. Je remets la culasse nettoyée en place, je recharge mon fusil. Je suis prêt a passer les barbelés, éviter les balles des mitraillettes françaises et leur

de nombreux villages car ils contiennent de grosses quantités d'explosifs. Maquette d'obus On a ici 3 différents types d'obus de la Première Guerre Mondiale : l'obus Shrapnel (à gauche), l'obus en tube à fragmentation (au milieu) et l'obus classique (à droite). "Insalubre" qualifie les lieux où la santé est en danger par suite de mauvaises conditions environnantes. Les soldats français, appelés Poilus, ont décrit

passer la boue. J’ai les pieds sales et trempés, avec un peu de chances je ne tomberai pas malade. Mais c’est presque le cadet de mes soucis, car en ce moment deux de mes camarades qui remettaient en place des barbelés reviennent les pieds devant. Un Shrapnell les a eu, je les déteste, c’est l’une de nos plus grandes peurs. Il y a une odeur forte et désagréable partout sur le front. Certains disent que c’est l’odeur de la mort, moi je crois que c’est celle des gaz utilisés de plus en plus fréquemment.

vivant) (« les balles allemandes ne tuent pas ! ») Plan all : Plan Schliefflen Nach Paris Nouveaux Armements : - Mitrailleuse – Artillerie Lourde – Aviation (reconnaissance, chasse, bombardiers) – Armes chimiques (gaz moutarde à Ypres) – Opus – Shrapnel (grenade qui explose en l'air) → Fin de la guerre de mvmt (cavalerie) Nouveaux Équipements : Casque Lourd – Uniforme rouge vers bleu horizon (plus discret et rouge venait d'All) (J. Ferry : « Ligne bleue des Vosges) – Masque à Gaz Août –

crainte par les soldats fut l'obus, qui peut anéantir toute une tranchée et donc causer de glissements de terrain qui engloutissent les soldats. Beaucoup de soldats sont morts à cause de l'explosion d'un obus : effet de souffle, ou soldat frappé par du shrapnel ou un éclat de métal. Mais très vite, fin 1914, la guerre change de visage et se transforme en guerre de tranchées, de position. A ce moment, notre « 75 » devient insuffisant face à des ouvrages retranchés et souvent bétonnés que les Allemands