Scène

à cette question nous montrerons tout d’abord la volonté de mise en scène de l’auteur, puis soulignerons avec lui le caractère unique de son entreprise, et enfin nous examinerons l’homme Rousseau tel qu’il se présente ici. XXXXXXXXXXXX Le ton de ce préambule est très solennel et contraste fort avec le début proprement dit des Confessions (Je suis né à Genève en 1712). Rousseau fait preuve ici d’une volonté de mise en scène de lui-même comme de son écriture. On est d’abord frappé par l’apologie

le contrôler. Cela fait donc en sorte que l’auditoire se sentait vraiment concerné par les thèmes de la pièce. Deuxièmement, les comédiens de la pièce incarnaient très bien les personnages et il était possible de sentir une très bonne présence sur scène de leur part. Effectivement, pour rendre cette pièce intéressante, il faut que les comédiens, au-delà des dialogues, présentent une gestuelle intéressante, c’est exactement ce qu’ils ont fait et la pièce devenait très intéressante ainsi. Étant donné

|Osons la mise en voix et la mise en scène (même modestes) de certains passages pour travailler | |la mise en espace qui donne véritablement sens au texte(cf dix mises en scène de L’Avare ou de Dom Juan = |l’implicite du texte et l’interprétation. | |dix Avares ou dix Dom Juans différents). Je trouve que la comparaison d’un texte théâtral avec une |Osons la mise en voix et la mise en scène de certains passages (même modestes):

personnages,…Alors qu’un metteur en scène n’apparait qu’après. En effet, le metteur en scène, lui, met une certaine forme au texte en donnant ses sentiments, et en donnant vie aux personnages créés par l’auteur. Au final l’acteur et le metteur en scène participe à la création du personnage. La mise en scène en elle-même est avant tout un art, elle porte sur scène un texte en utilisant les ressources de l’espace scénique. Un auteur peut être en même temps metteur en scène comme Molière dans l’Interrompu

de « tester » son interprétation. Il faut premièrement se souvenir que, au cour du XIVème XVème et XVIème siècle, la peinture hollandaise et la peinture italienne se développent de manière étroite et s’influencent mutuellement. Deuxièmement, la scène de genre est « mal » perçue par les académiciens du XVIIème siècle, considérée comme inférieure, le genre noble étant la peinture d’histoire et l’allégorie, suivant l’aphorisme de Simonide : la peinture est une poésie muette, UT PICTURA POESIS. Cependant

Corpus : Acte I, scène 1 Acte I, scène 4 Acte III, scène 3 (« Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre […] le tribunal de ma volonté ») Acte IV, scène 9 Lectures cursives : Ionesco : Le roi se meurt (ed. 1963) Racine : Phèdre (1677) Projections video : Lorenzaccio de Musset, mis en scène par Zeffirelli à la Comédie française (1976) Lorenzaccio de Musset, mis en scène par Dusan Jovanovic à la Comédie de Saint-Etienne (1998) Phèdre de Racine mis en scène par Patrice Chéreau

théâtrale est double et varie selon la personne a qui il est destine. L’une des parties du texte est destinée aux lecteurs, comporte des éléments qui permettent d’interpréter l’histoire, d’imaginer tout ce qui entoure le texte et qui se sera dit sur scène. Elle contient les répliques des personnages et les didascalies. L’autre partie du texte est destinée aux spectateurs, certaines parties du texte écrit disparaissent à la représentation comme la marque des divisions en actes et en scènes ainsi que

période où les femmes étaient mises à l’écart Les femmes ont été exclues de la scène pendant de longues périodes qui correspondent aux formes les plus nobles du théâtre comme le théâtre grec, le théâtre Nô et le théâtre élisabethain. Elles sont ensuite admises comme comédiennes, mais ne prennent pas pour autant la parole en leur nom. Elles se contentent d’être les interprètes d’auteurs puis de metteurs en scène masculins. Les auteurs sont généralement des hommes. Peu de femmes écrivent pour

énorme avantage : il peut être joué. Et qui dit jeu de rôle dit acteur. Nous allons étudier ces acteurs de plus près et les personnages qu’ils incarnent. En effet, tout d’abord un acteur peut malgré les notes de mises en scène, dévier légèrement selon ses souhaits. Un metteur en scène peut incarner un personnage dans un acteur selon son siècle, selon ce qu’il a à dénoncer pour que ceci soit plus pertinent. Prenons pour exemple le Tartuffe de Molière. Cette très fameuse pièce fut rejouée nombre de fois

à une mise en scène dépouillée, dans une « Lumière grisâtre », teinte mal définie d’ailleurs (voir p. 46), choisie sans doute pour son aspect sinistre mais aussi pour sa neutralité même. Le décor doit ainsi contribuer à créer une réalité spécifique sur le plateau, et non permettre d’identifier un « style » ou une « époque », ni même un moment particulier de la journée. Cet espace s’organise par une opposition entre la scène (le plateau proprement dit) et le « hors-scène », c’est-à-dire