Scansion

Atelier de dire poétique au collège » in L’Ecole des Lettres des collèges, 01/06/1997, 1996/97-14, pp.17-32 Sensibiliser les élèves de 4e/5e aux particularités de l’écriture poétique. Des règles de prosodie à l’interprétation du poème en passant par la scansion d’un poème classique. « Ordres et Vracs » in Lire écrire à l’école, 09/1998, 004, p.3-22. Proposition d’un réflexion pluridisciplinaire sur les énumérations, accumulations, listes, séries, collections... Les énumérations fonctionnelles ou littéraires

puis par la composition du poème qui montre comment la poésie permet à la fois de révéler les symboles et de les décrypter : les deux quatrains les révèlent et les deux tercets décryptent. Enfin par le rythme très régulier du sonnet soutenu par la scansion régulière des alexandrins tous coupés en deux hémistiches identiques démontrent la façon dont la poésie permet de restaurer l’harmonie et l’unité dans la nature. Ce poème didactique a donc bien pour fonction de développer en quelque sorte son

pour continuer à tisser les rapports étroits qu’entretient notre jonglage avec la durée musicale. Nous nous sommes rencontrés sur les thèmes du montage, de la construction de la présence au travers d’un matériau polysémique et du rapport à la scansion, que nous explorions comme lui dans nos travaux respectifs. Christophe Bergon qui a souvent scénographié les pièces de Pierre Jodlowski nous est apparu comme la personne la plus apte à construire l’espace dont nous avions besoin. Un espace physique

sentimentale est une très bonne trouvaille : tte l’économie de Zone privilégie la surprise de la rencontre, ce que permet l’écriture kaléidoscopique. (ce n’est pas dc pas trop éloigné des expériences surréalistes que vous évoquiez en introduction). La scansion impose le découpage qu’on impose au réel (ds la vision et ds le langage). « Ta vie que tu bois comme une eau de vie ». Insister sur le fait que l’image n’est pas circulaire. Ds « Tu bois cet alcool brûlant comme ta vie», l’effet est prosaïque

La vanité du langage touche la limite du néant. Pourtant (ce dernier adverbe parait alors résumer l’éthique émazienne), une vingtaine de recueils se complètent, se réfutent, s’annulent et rebondissent dans une quête qui n’a pas de but, sinon la scansion de l’acte de parole. Où le travail, qui permet un reste de respect de soi, se fixe une direction : « Il faudrait que chaque mot pèse autant qu’une pierre ». Provisoire est cependant le témoignage du vivant en un monde pire que terraqué : « un rien

parémiologiques proprement dits, on notera que le langage quotidien dans son entier reste scandé par nombre de gestes linguistiques routiniers (de « ritournelles »), qui présentent sur un mode plus diffus un état du langage à bien des égards 3 comparable – scansion, réitération, interpellation, mythification … – toutes caractéristiques s’opposant à d’autres, privilégiées dans une lignée qu’on pourrait dire gricéenne – information, dénotation, pertinence, clarté, utilité... Il est banal de présenter le proverbe

finitude, se concrétise par « l’alté- ration». L’écoulement du temps se produit à partir de scansions qui marquent des discontinuités dans la fluidité de l’ex- périence de vie. Pour le devenir humain, l’alternance jour/nuit constitue le rythme existentiel de base, puisqu’à un biorythme veille/sommeil correspond un rythme social élémentaire, la succession des jours du calendrier. D’un point de vue cognitif, cette scansion élémentaire, produc- trice de discontinuités au sein de l’apparente permanence du flux

Kosmicki Guillaume, «La musique techno : une relecture utopique de l’urbanité» 7th Doctoral and Postdoctoral Seminar on Musical Semiotics June 10-13, 1999, Imatra, FINLAND Queudrus Sandy, « La free-party » Le corps sous influence, ambiance, lieux et scansions, Ethnologie française, 2002/3 Vol. 32, p. 521-527. DOI : 10.3917/ethn.023.0521 Guillaume Kosmicki, « Transe, musique, liberté, autogestion », Cahiers d’ethnomusicologie, 21 | 2008, 35-49. Page 6 

maintenant (1987, repris dans Parole tenue, 1990), un recueil de poèmes écrits entre 1971 et 1975 où le poète se souvient des ruptures, des silences et de «l’effacement des signes» causés par la Loi des mesures de guerre: «Le chant jamais ne sera plus scansion d’un temps de certitude». C’est le désespoir qu’écrira Micheline La France dans Le Soleil des hommes (1980): «Je suis au cœur d’un rêve créé pour masquer nos lâchetés. // Je suis le cœur d’un pays voué à la mort / et qui veut vivre / et je pourris

choisie moins comme un exemple que pour l'espèce de cas limite qu'elle constitue et de désespoir qu'elle révèle à l'égard de toute fictionnalisation et de toute poétique. Rimbaud ou la désaffiliation Qu'est-ce que la filiation, et quelle autre scansion de la vie lui opposer ? Telle est la pensée sous laquelle Rimbaud se sent forcé de ressentir et de concevoir son rapport avec la réalité, et c'est ce qui lui rend ce rapport intolérable [7] . Apparemment la filiation est un lien objectif, le lien