Savons Nous Ce Que Nous Faisons

car elle seule donne à l’homme une loi universelle que nous nommons la loi morale ». Pour répondre à la problématique posée ci-dessus, nous nous poserons la question dans une première partie, si oui, nous faisons notre devoir par crainte de sanction et dans une seconde partie, si non, nous ne faisons pas notre devoir que par crainte d’une sanction. 1ère partie Oui on fait son devoir toujours par crainte de sanction La sanction peut inciter à faire son devoir, mais pour cela il faut qu’elle soit

quotidienne. Même si nous ne sommes pas malades, l'inconscient se manifeste. Par exemple, dans le sommeil, pendant lequel la vigilance de la conscience diminue. Nous faisons des rêves qui nous semblent sans queue ni tête, mais qui symbolisent en fait des désirs ou des peurs que nous avons censurés à l'état de veille. Quand nous faisons un lapsus (par exemple quand nous disons un mot pour un autre), nous exprimons ce que nous pensons vraiment. Ou encore lors des actes manqués, lorsque nous oublions

Sartre propose dans ce texte extrait de l'Existentialisme est-il un humanisme une réflexion à propos des choix que nous faisons dans notre existence. Quelle est la portée de ces choix ? Selon Sartre, les choix que nous faisons construisent notre identité, définissent ce que nous sommes. La portée de nos choix est ainsi considérable, d'autant plus que nos choix engagent également les autres. Nous sommes non seulement responsables de nous-mêmes, mais aussi des autres. L'enjeu est ici de savoir

la vérité d'une connaissance. OR,, la vue est sans doute un de nos sens, qui à prime à bord croiraient-ont, nous permettrait de connaître et de comprendre la vraie apparences des choses. En revanche, est-il le seul sens nous permettant ceci ? Que faisons-nous des 4 autres perceptions ? La vraie question se pose alors ainsi ; suffit-il seulement de voir pour savoir ? On pourrait alors penser que notre sensibilité est suffisante pour comprendre, mais dans les faits, l'est-elle vraiment ? Indubitablement

plaisirs-là que doit partir une réflexion sur le plaisir, une philosophie du plaisir. Nous n’avons qu’une vie, et seule la vie existe. Pour reprendre Epicure, la mort n’est rien, car quand nous vivons, nous ne savons pas ce qu’est la mort, et lorsque nous sommes morts, par définition nous ne savons plus ce qu’est la vie. Donc l’existence doit être la seule préoccupation digne de ce nom, et il ne tient en grande partie qu’à nous de nous réaliser et de bien vivre durant notre existence. C’est à partir de

l’homme est emporté comme une chose. Sans hésitation, sans délibération, sans égard d’aucune sorte. Il ne sait plus alors ce qu’il fait. Mais observez les actions habituelles tant qu’elles ne rencontrent point d’obstacles, nous ne savons pas non plus ce que nous faisons. Le réveil vient toujours avec le doute; il ne s’en sépare point. De même celui qui suit la passion n’a point de passion. La colère, le désir, la peur, ne sont plus alors que des mouvements”.

illusion apparaît au premier abord paradoxale et absurde. Cette impression nous est donnée par l'idée que sans conscience, l'homme ne pourrait pas comprendre le monde qui l'entoure. De plus sans conscience l'homme serait incapable de progrès, dont nous savons qu'il est relatif. Or si notre conscience était aussi infaillible et porteuse de vérité, les hommes ne progresseraient-ils pas tous dans le même sens? Et pourquoi donc aurait-il reculé si tel était le cas? Cela soulève le problème que l'idée d'une

deuxième option est sûrement la plus grave. Suite à cette histoire, on pourrait également se questionner sur l’efficacité de la justice. Sont-ils réellement compétents dans le travail qu’ils exercent ? Nous savons aujourd’hui par exemple, que lorsqu’il faut juger un crime, nous faisons appel à 12 jurés en cour d’assises pour émettre le jugement. Mais ces personnes prises au sein de la population, sans aucune formation, sont-elles vraiment aptes à rendre un tel jugement ? Autrefois aussi, les

fait mais nous sommes vivants actuellement et notre condition humaine ne nous permet pas de nous projeter et imaginer cet événement. Ainsi nous sommes indifférents à cet événement mais nous sommes conscients de sa venue. Nous savons pertinemment qu’il se déroulera car nous faisons tous l’expérience de la mort par procuration en assistant à la mort des autres. La mort est pour nous quelque chose qui n’arrive qu’aux autres. Si cet événement ne concerne que les autres, alors la mort ne nous concerne pas

connaissance des choses et de lui même, est indispensable. A certains moments, nous sommes tristes mais nous ne savons pas pourquoi, nous sommes traversés par un désir mais il nous étonne. Nous soupçonnons, dans de telles situations, qu'il y a en nous une quantité de choses dont nous ignorons l'existence et nous découvrons parfois à notre grande surprise, l'écart entre l'image que nous nous faisons de nous même et celle que les autres nous renvoient. Certains désirs inconscients faussent notre perception