Savoir Pour Croire

la nature à celle de l’homme même si l’une ne succède pas purement et simplement à l’autre dans la vie de Pascal. Il s’agit de changer de plan, de sauter à un autre ordre de vérité, celui proprement religieux de la charité. Mais l’erreur serait de croire que Pascal nous invite à une expérience mystique intraduisible. L’homme est certainement un mystique, mais non le penseur, l’auteur. Il s’agit au contraire de continuer à rendre intelligible ce qui ne l’est plus par la seule raison. C’est justement

DISSERTATION DE PHILOSOPHIE. Est-il déraisonnable de croire en Dieu. Il convient tout d’abord de donner une définition de Dieu, et plus particulièrement d’en distinguer la définition qu’en apporte la philosophie et celle qu’en fait la religion. Pour la religion, Dieu est un être parfait, créateur du monde, présidant à ses lois générales et pouvant y intervenir par des miracles. Ainsi, le Dieu des chrétiens a créé le monde au moment de la Genèse, a instauré certaines lois (comme les

les camarades, pour la gloire ? ou pour mon propre honneur d'homme ? je le sais, moi ; je le sais si je veux ; je goûte le mélange ; mais un autre pourra-t-il deviner ? Même il y a des hommes qui se disent pires qu'ils ne sont. Faut-il les croire ? (Dois-je croire la bonne sœur ... ) Qui sait si un homme comprend ou répète ? Et si je change d'opinion (32 000 Fr. par mois) je puis bien soutenir que je change de bonne foi et par raisons que je crois bonnes. L'amour propre est un admirable instrument

contraire de la foi qui elle est volontaire et recherchée. La structure de son texte commence avec la définition d'Alain sur la croyance et la crédulité qui en ressort. Il nous fait part des différents degrés qui peuvent se trouver dans le fait de croire. Les croyances par peur et désir, par coutumes et imitations, par les anciennes croyances, ou encore les croyances des intellectuels. Il conclut avec la définition de la foi qui s'oppose à la croyance involontaire. La croyance est une adhésion

On peut toutefois se demander si la raison nous offre les outils nécessaires de reconnaître la vérité parmi les connaissances dont on doute. Si cette raison peut mettre en question les vérités auxquelles on croyait ou est-ce un risque ne plus y croire ? Est-ce que cela fait du doute une notion irréversible ? Cela convient donc à se demander si l’on peut personnellement et rationnellement s’assurer de la vérité de ce que l’on pense, sans être passé préalablement par l’étape du doute. C’est la raison

conditions à savoir : S sait que P ( (1) P est vrai et (2) S croit que P, P désignant un objet épistémique et S une personne. On devine alors plutôt une approche externaliste chez Nozick. Il ne juge pas nécessaire revenir sur la démonstration de cette implication, en effet il paraît acquis que si S sait que P c’est que nécessairement S croit que P, en ce sens la connaissance implique la croyance. Ce point est facilement démontrable en raisonnant par l’absurde, il paraît impossible de savoir que P sans

Les 5 sens nous montrent toujours les apparences (par définition : ce qui apparait à nos 5 sens ➜ concret) qui nous piègent. Il ne faut pas croire naïvement ce que nous montrent nos 5 sens. Le corps rattache l'esprit à la terre. Avoir un corps nous encourage à rester dans l'ignorance parce qu'il nous ancre dans le monde matériel et fait croire à l'esprit que les réalités matérielles sont les plus importantes, notamment celles qui font plaisir au corps. Citations de Platon : "L'âme

le savait depuis toujours. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.105) Savoir est bon. Mais savoir où ranger son savoir pour le retrouver, cela est excellent. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.116) Essaie de te souvenir qu'on ne possède pas la raison. Ne pas discuter pour avoir raison, mais pour être, pour devenir raison. Ne pas avoir l'avantage, mais savoir davantage. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.117) L'expérience enseigne

qui est bon pour nous, nous pouvons nous tromper, et croire qu'une chose est bonne alors qu'elle ne l'est pas. En effet, « ce qui nous semble être bon » signifie « croire que cette chose est bonne », et croire n'est pas savoir, de là ce qui nous semble être bon peut ne pas l'être. C'est une opinion, et l'opinion n'est pas justifiée par un raisonnement donc peut être vrai ou erronée. Pour être sûr qu'une chose est bonne il faut que ce soit un savoir, que l'on puisse en rendre raison. Ainsi, Épicure explique

côté, Socrate fait comprendre à Gorgias qu’il y a une immense différence entre le fait de savoir et celui de croire. Il propose deux persuasions : l’une produit la croyance sans la science et l’autre qui produit la science. La persuasion qui s’opère dans les tribunaux est donc celle d’où naît la croyance. Socrate montre à Gorgias que la rhétorique est ouvrière de ce qui fait croire, pas celle qui fait savoir sur le juste et l’injuste. Socrate porte, contrairement à son opposant, un regard différent