Sauvages Ou Naturels Montaigne

a) Sépulvéda : L’argumentation de Sépulvéda est marquée par un regard extérieur, un regard ethnocentrique, qui base ses arguments par rapport à sa propre culture. En effet, il critique l’intelligence des Amérindiens, ils sont pour lui incultes et sauvages : « incapable de toute initiative, de toute invention », « habiles à copier les gestes et les attitudes des Espagnols, leurs supérieurs ». (l.7 à 9)  Il les accuse d’un retard technologique, mise en évident avec une énumération : « Ils ignorent l’usage

protections naturelles. Léry adopte un point de vue terrien plus tard, en s’intéressant cette fois à l’installation de son équipage sur l’île : une maisonnette sur chaque “ montagne ” borde l’île à chaque bout, une maison au centre, dominant comme une sorte de donjon la partie aplanie où se trouvaient la salle commune et les logements des quelque 80 habitants, construits “ à la manière des Sauvages ”. En

Microsoft Word - Cannibales.docx Michel de Montaigne - Les Essais – Livre I, chapitre 31 « Des Cannibales » [A] Quand le Roi Pyrrhus passa en Italie, après qu'il eut reconnu l'ordonnance de l'armée que les Romains lui envoyaient au devant : "Je ne sais, dit-il, quels barbares sont ceux-ci (car les Grecs appelaient ainsi toutes les nations étrangères), mais la disposition de cette armée que je vois n'est aucunement barbare." Autant en dirent les Grecs de celle que Flaminius fit passer en leur

extérieure (politique) II) Hétéronomie (loi de l’autre, parent, religion, passion,…) III) Autonomie (Kant) Texte : La recherche de la vérité. De MALEBRANCHE. Amitié Auteurs philosophiques les plus important pour cette année: Aristote, Sénèque, Montaigne,… On doit évoquer d’abord les réflexions d’Aristote et ses messages moreaux. Comme le message suivant : « Faut-il se dévouer à un ami plutôt qu’un homme de bien ? » « Faut-il rester fidèle à un ami qui nous déçoit ? » Si bien que toute la réflexion

l’humanité pleinement cultivée les hommes ayant une autre culture que la nôtre. En effet, considérant d’autres cultures, certaines d’entre elles nous semblent archaïques, inférieures. C’est pour cette raison, du reste, que nous les qualifions de sauvages et de barbares. Néanmoins, certains diront que ces considérations sont frappées d’une illusion ethnocentriste et affirmeront qu’aucune culture n’est supérieure ou inférieure à une autre, n’est meilleure ou plus mauvaise qu’une autre. Cependant

défini par l’ethnologue William G. Summer en 1907 comme étant le fait de « placer son propre groupe au centre de tout » et de considérer que « les coutumes de son propre groupe sont les seules à être justes ». Plusieurs siècles avant, Michel de Montaigne ne disait pas autre chose dans les Essais (1595) : « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ». Si selon son auteur, Race et histoire peut apparaitre comme « une petite philosophie à l’usage des fonctionnaires internationaux », l’ouvrage

où l’homme vivrait en harmonie avec la nature et en accord avec lui-même : société utopiques (Utopia de Morus ; la Thélème de Rabelais) auxquelles la découverte du Nouveau Monde donne une consistance parfois plus apparente que réelle (mythe du bon sauvage). Un autre thème est celui de la gloire que confère l’excellence de sa création à un auteur ; cependant, dans un siècle qui tourne au chaos, le seul refuge sera alors pour les poètes dans les "consolations contre la mort" (expression tirée de J.B

« Cannibales » tiré des Essais de Montaigne, qui critique la société européenne, en la qualifiant d'inégalitaire et privilégiant ainsi la société indigènes, qui de son point de vue est plus innocente et naturel. En critiquant aussi librement la société européenne et sa monarchie, Montaigne aurait pu s'exposer à la censure ou à d'autres réprimandes. Néanmoins cela ne fut pas en vain, car deux siècles plus tard ces idées seront reprises par Rousseau, avec son mythe du Bon sauvage puis ensuite au XXème siècle

Flammarion Proust Un amour de Swan Folio Dostoïevski Les frères Karamazov Poche Camus L’étranger Gallimard Balzac Mémoire de deux jeunes filles rangées Gallimard LA CULTURE Sartre Les mots Gallimard Lucien Malson Les enfants sauvages, 10/18 Lévi-Strauss Race et histoire, Editions Gonthier, Médiations. Freud L’avenir d’une illusion, P.U.F. Freud Malaise dans la culture, P.U.F. Russell Eloge de l’oisiveté Editions Allia Balzac Le chef d’oeuvre inconnu G.F. n°

Les Enfants sauvages, Mythe et réalité, avait ainsi montré que l’homme, s’il possède des facultés naturelles innées qui en font un être pensant (Homo Sapiens), parlant (Homo Loquax) et utilisant des outils (Homo Faber), ne réalise ses aptitudes naturelles que dans une forme d’organisation sociale donnée. Or, l’échange va alors dépendre des possibilités pour chacun de participer à cet échange, c’est-à-dire des modalités décidées par la société quant à ces échanges. Ainsi, L’Enfant sauvage représenté