Satisfaire Ses Désirs Rend Malheureux

question philosophique est une interrogation générale qui intéresse tous les hommes. « Gagner » est le fait d’acquérir, d’obtenir quelque chose grâce à son travail. Le travail désigne l’activité par laquelle l’Homme transforme la nature en vue de satisfaire ses besoins. Le travail est une lutte pénible entre l’Homme et la nature. Ainsi, le travail est souvent pour l’Homme un fardeau néfaste pour son bonheur. Le mot travail est souvent associé aux mots souffrances et pénibilité. Le travail est une activité

: 1) L'introduction : - On pose la question d'emblée sans guillemets. Devons-nous satisfaire tous nos désirs ? - On annonce le problème sans l'analyser. NB : Un problème naît toujours de la friction entre deux choses. Une chose en elle-même ne pose pas problème. Il nous faut trouver le deuxième élément par rapport auquel nos désirs posent problème. Cette question pose le problème du rapport entre nous et nos désirs. - Pour pouvoir analyser ce problème, il nous faut définir les concepts-clefs. NB

Philosophie Les problématiques : Sujet I : Peut-on désirer sans souffrir ? Qu'est-ce que le désir ? Désirer, nous rend heureux ou malheureux ? Le désir est-il réellement le manque de quelque chose ? Sujet II : Satisfaire tout ses désirs est-ce une bonne règle de vie ? Peut-on réellement satisfaire nos désirs ? Désir est-il ce qui nous permet de vivre ? Est-ce que si nous accomplissons tout nos désir, nous serons pleinement satisfaits ? Nous

Pb : le bonheur est il un sentiment de plénitude, de complétude qui exclus le manque ? Ou bien, les désirs doivent-ils être régler autrement dit, peut on distinguer 2 bon et 2 mauvais désirs ? Mais limiter les désirs n’est pas réduire à puissance créatrice du désir ? Le bonheur n’est il pas un accroissement de nos capacité et un développement de nos puissance ? I. La satisfaction de tous nos désirs : un idéal de vie heureux ? a. Le manque comme origine du désir et la souffrance comme expérience

L’homme est un être de désir. Cela est un fait. On peut même penser que c’est la conscience qui rend possible le désir, au sens où seule la représentation de ce qui comblerait un manque ferait naître le désir. Or pour quelles raisons sommes-nous capables de désirer ce qui n’est pas nécessaire ? Qu’est-ce qui, en effet, peut motiver cette recherche de ce qui n’est plus de l’ordre du besoin, lequel recherche plutôt tout ce qui nous est nécessaire ? Pourquoi, qui plus est, désirer ce que l’on n’est

lui fait l’analyse de l’Homme et de ses désirs en essayant de convaincre que le désir est plus apte à rendre heureux que la satisfaction de l’obtention. Dans un extrait de la partie VI de La Nouvelle Héloïse publié en 1761, il se pose différente questions tel que peut-on vraiment se passer d’être heureux lorsque l’on désire ? Le désir est il vraiment source de bonheur ? Est-on vraiment plus heureux quand on désire que quand on obtient l’objet de nos désirs ? Dans les première lignes

(réalisation de tous ses désirs). Il ne s’agit pas de trouver le bonheur au sens de me donner les moyens de satisfaire tous mes désirs, mais de faire disparaître ce qui m’empêche d’y accéder : le malheur. Le bonheur ici, c’est l’absence de malheur, dans lequel je peux profiter sereinement de certains plaisirs, qui ne sont pas infinis, car l’homme ne peut disposer dans toute société que d’un pouvoir limité. Il y a donc des désirs absurdes. Pourquoi les ressent-on ? Parce que je suis malheureux, c’est-à-dire

| Dissertation | Satisfaire tous ses désirs conduit-il au bonheur ? | 01/05/2010 | Dissertation Satisfaire tous ses désirs conduit-il au bonheur ? « Le désir est l’appétit de l’agréable » disait Aristote dans son Traité de l’âme. Comme il le dit si bien, le désir serait donc cette force qui nous pousse à rechercher la réduction d’une tension issue d’un sentiment de manque (la faim dans le cadre de l’appétit). En ce sens, on ne désir que ce dont on manque. D’autre part, le Larousse

notamment des animaux qui agissent, face à un besoin, par instinct ou par mécanisme de survie. Cette particularité humaine est ce qui constitue notre essence même, le fait d’avoir une conscience nous permet de refouler ou de tendre vers certains désirs. Ce constat peut être exemplifié par le mythe d’Eros, le demi-dieu qui personnifie l’amour et le désir. Fils de Poros, le dieu de l’abondance, et la mendiante Penia. Eros représente le point intermédiaire entre les dieux qui ne désirent pas parce

ainsi que le regard d’autrui permet de mieux se connaître. Enfin, dans le rapport à autrui, l’amitié semble contribuer au bonheur de l’Homme. L’Homme dans ses actions cherche à satisfaire ses besoins, comme se nourrir, se reproduire, mais il cherche aussi à satisfaire ses désirs. On peut considérer que combler ses désirs apporte une certaine joie, et une certaine satisfaction qui s’apparente au bonheur. Pour exister, l’Homme existe aux yeux de ses semblables, la reconnaissance d’autrui est donc essentielle