Satisfaire Ses Désirs Rend Malheureux

morale pour parvenir au bonheur. Mais qu’est-ce que le bonheur ? Peut-on l’atteindre ? D’après Epicure, trop d’hommes souffrent physiquement et moralement, leur vie est emprisonnée de multiples contraintes et asservie à des désirs vains. Comment s’affranchir dès lors des désirs illusoires, des angoisses et des contraintes exposant la vie au malheur ? Comment se rendre heureux ? Adressée à l’un de ses jeunes disciples, la Lettre à Ménécée contient l'essentiel des principes éthiques permettant

évoquait Jules Renard (Journal, 1906). Quel impact aurait l’argent sur le bonheur ? Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur les comportements des individus et connaître leurs critères de définition du mot « bonheur ». L’argent ne rend pas nécessairement heureux, mais il peut rendre la vie plus confortable et offrir plus de possibilités. Néanmoins, la valeur de l’argent et la notion de bonheur sont propres à chacun et évolue au cours de la vie. Seul, l’argent

ir Problème : y –t-il un conflit entre les vrais et les faux besoins ? Peut-on distinguer de vrais et de faux désirs ? Désir : Si l'on en croit une étymologie incertaine, mais attestée par les Anciens, le désir, formé à partir du latin desideratio, aurait dans cette langue quelque chose à voir avec le ciel ou la constellation. Formé à partir de sidus -la constellation d'étoiles, plutôt que l'étoile isolée- le mot latin qui a donné désir en français relèverait de l'ancienne langue des augures

associé à la liberté. Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable. Le bonheur est donc inaccessible. Il y a de la passivité dans le désir, c'est quelque chose qui n'est pas le choix du sujet, qui arrive sans décision. Il est infini par l'étendue

chacun se fait de son existence, ou alors, dépend-t-il du bien être d'une communauté entière ? Comment l'homme pense-t-il y accéder ? Dans un premier temps, nous verrons que pour l'homme du commun, le bonheur est le résultat de la satisfaction de ses désirs, qu'il tache de combler tout au long de son existence, et qui a donné lieu à des philosophies telles que l'épicurisme. De cette conception du bonheur, a découlé un concept moins égoïste du bonheur qui est en réalité, le résultat du bien être de l'humanité

opposition n’est pas pourtant anti philosophique puisque les personnages font corps avec leur conception de vie. L’enjeu du débat entre Calliclès et Socrate ce n’est pas seulement un enjeu théorique, c’est aussi de savoir lequel des deux va être malheureux et lequel des deux va mourir (NB : Socrate et la Sigue). Le Gorgias ce n’est pas seulement une illustration de l’Apologie de Socrate. Ce qui est en jeu ce n’est pas seulement une question particulière sur le courage, la justice, mais plutôt une

Sujet : Sommes-nous responsables de nos désirs ? Chaque être humain recherche en permanence un objet qui serait source de sa satisfaction même la plus petite : le désir, qui n’est pas maîtrisable mais dont la fin est jugée bonne par l’homme. Il est certain que le désir fait partie de ce que nous sommes mais peut-on dire que nous sommes la cause de nos désirs ou que nous devrions les assumer ? En définitif, sommes-nous responsables de nos désirs ? C’est sur ce problème que nous ferons notre réflexion

sentimental. En fait, nous sommes ici en présence d’une jeune fille de dix-sept ans ; le portrait que l’auteur fait d’elle au début montre un être en pleine mutation sur les plans physiologique et morphologique ; ses sens palpitent et font naître des désirs. Son comportement révèle l’expression d’un manque qu’il convient de combler contre vents et marrées ; l’amour tel qu’elle le concoit ici est idéalisé et ne se limite qu’à une simple expression des sens. Elle projette l’avenir, mais de manière

s’estompe progressivement, pour laisser place à un nouveau désir. Lié au manque, celui-ci demande d’être satisfait. Un désir non assouvi est lié au déplaisir, à la souffrance. Nous ne pouvons donc pas faire dépendre notre bonheur du plaisir, et des désirs qui lui sont associés. De son côté, Epicure place le plaisir au centre de sa doctrine, écrivant, dans la « Lettre à Ménécée », que c’est du plaisir qu’il faut partir pour déterminer ce qu’il faut rechercher ou fuir. Mais le désir n’en est pas moins

être une des préoccupations majeures des individus. Pourquoi cherchons-nous à avoir de l’argent ? Est-ce un moteur inconditionné du bonheur ? La plupart du temps, le bonheur est défini comme étant une satisfaction absolue de tous nos désirs. Ainsi, assouvir tous ses désirs suppose de posséder assez d’argent pour acquérir tout ce que l’on veut. L’excès d’argent et donc de plaisirs et de jouissances mène souvent bien vite à l’ennui : avec l’argent nous pouvons posséder rapidement tout ce que l’on veut