Satire Montesquieu

agit comme un poison, c'est ainsi que la définit Voltaire. C'est pour quoi les penseurs prônent la raison humaine au dépit des connaissances révélées. Dans les «  Lettres Persanes », derrière Usbek, Montesquieu s'exprime en faisant l'éloge de la raison. Il use d'un registre ironique pour faire la satire de la religion notamment lorsqu'il parle de la sagesse orientale. C'est en réalité la théologie orientale qui est critiquée. A travers la diatribe de la religion, les philosophes glorifient le triomphe

moins consciemment aux thèmes abordés. Le siècle des lumières s'en fait le pourfendeur : Candide, de Voltaire, propose une leçon de sagesse au terme de ses mésaventures : « il faut cultiver notre jardin ». Autre exemple, Les Lettres persanes de Montesquieu abordent le thème du regard et critiquent la société Française et son manque de tolérance. BLes ressorts de l'imagination au service de la morale Plus qu'une simple grille de lecture, les romans se posent parfois même en moralistes. C'est le

citer les fictions écrites par les philosophes des Lumières pour diffuser leurs idées (Kundera ne parlait-il pas des romanciers du XVIII° siècle comme des « autres lumières » ?), telles que les Lettres persanes (Montesquieu, 1721) ou même L'Ingénu de Voltaire. Dans ces deux ouvrages, une satire est opérée grâce à l'adoption d'un point de vue étranger (le huron ou les persans) qui découvre l'Europe et en détecte les défauts invisibles pour ceux qui les fondent sur une religion ou une tradition dont ils

conte oriental à l’utopie 1) Le goût pour l’exotisme La description de l’El Dorado est marquée d’une touche d’exotisme qui renvoie au goût du XVIIIème siècle pour l’Orient, pour la découverte du nouveau monde (voir les Lettres persanes de Montesquieu ou Zadig de Voltaire) : « robes d’un tissu de duvet de colibri » (l83), « les marchés ornés de mille colonnes » (l96), « liqueurs de canne de sucre » (97-98), « gérofle » (l100), « cannelle » (l100), tous ces termes renvoient à des animaux, décoration

Bastille. Il s'exile en Angleterre où il découvre un régime de liberté. En 1734, ses Lettres philosophiques sont brûlées et lui, de nouveau condamné à la Bastille. Il se réfugie en Lorraine, chez Madame de Châtelet. Puis il séjourne à Paris, publie la satire Le Mondain, qui fait scandale ; Voltaire s'exile en Hollande. Les premiers chapitres du Siècle de Louis XIV, publiés clandestinement, sont saisis. En 1744, il est rappelé à Paris, protégé par Madame de Pompadour. Il devient historiographe du roi de

du rêve. Enfin, l'écrivain provoque l'amusement du lecteur en usant d'humour et d'ironie. Dans Candide de Voltaire, le patronyme ridicule du baron de Thunder-ten-tronckh fait rire le lecteur, et permet également à Voltaire de faire une virulente satire de la noblesse. De plus, les allusions et sous entendus permanents établissent une sorte de complicité entre l'auteur et son lecteur. L'écrivain peut également se moquer de ses adversaires, comme dans L'Histoire des oracles de Fontenelle, où l'auteur

of Toronto 2012 Résumé La présente thèse explore les représentations de la femme dans des récits orientalisants de sept auteurs français du XVIIIème siècle, classés par ordre alphabétique : Caylus, Crébillon, Diderot, Mme de Genlis, Hamilton, Montesquieu et Voltaire. Les chapitres analysent cinq types de femmes regroupées selon leur rôle narratif. Dans le chapitre premier, j’étudie les figures féminines orientales dans Zadig et La princesse de Babylone de Voltaire. J’y tiens compte de la façon dont

désignation est directe ou indirect, empêche le peuple de s’y opposer, car, à leur yeux, s’opposer au Roi, revient à s’opposer à la volonté divin, et c’est pour cela qu’il n’y a qu’une très petite partie qui la conteste. Dans les Lettres Persanes, de Montesquieu, il critique de façon implicite le régime sous lequel il vit. Il laisse entendre la vulnérabilité et la versatilité des Français face au roi. II. b) L ‘appui des Erudits A l’époque de la monarchie, la France bénéficiait du droit divin,

Français : Texte de Voltaire, l’Eldorado, 18ème siècle. Nous sommes au 18eme siècle, le siècle des Lumières, un siècle de bouleversements entrainés par quatre grands philosophes : Diderot, Montesquieu, Voltaire et Rousseau qui ont changé la société. Dans ce texte, nous nous intéresserons à Voltaire, très connu au 18eme pour son théâtre et son engagement politico-philosophique mais son invention des contes philosophiques fut un changement radical. Ici nous allons parler d’un des plus célèbres de

auteurs restent lucides : le combat est constant et ils y jouent le rôle fondamental d’agitateurs d’idées.) Les œuvres importantes sont nombreuses: -le conte philosophique avec Voltaire Candide (1759), Zadig (1747) -la satire distanciée avec les Lettres persanes (1721) de Montesquieu -les essais comme De l'esprit des lois (1748) du même auteur, les Lettres anglaises (1734) ou le Traité sur la tolérance (1763) de Voltaire, le Contrat social (1762) de Rousseau. -Et bien sur le grand oeuvre de l’Encyclopédie