Salons Littéraires Xviii

connut après avoir dilapidé l'héritage paternel, restant toute sa vie submergé par les dettes. Mais avec «romances» (vers 3), «billets doux» (vers 3), «lourds cheveux» (vers 4), il se rappelle des amours. «Vers» (vers 3) se rapporte à des souvenirs littéraires. Que ces restes du passé soient intimement mêlés est bien marqué, dans un vers où se succèdent de compactes diphtongues, par ces «lourds cheveux roulés dans des quittances», celles-ci ne servant que d’emballages désinvoltes aux mèches que les femmes

d'idées » (1). Puis, parmi les sédentaires que le mirage des rives lointaines sollicitait, il rèrent dans leur œuvre de siècle « en fut qui incorpogens assis les ma>> tériaux précieux rapportés par les errants. C'est ainsi qu'au xviii^ et au xix^ siècle, les l'in- fluence coloniale marque fortement produc- tions d'écrivains qui bornèrent leurs excursions à la terrasse de Saint-Germain. Mais, il faut le reconnaître avec Baudelaire (2)

marie d’Orléans de 1829 à 1839, la vie de l’opéra d’Angers de 1827 à 1841. Le  projet de galerie de portraits des chefs vendéens ainsi que la trajectoire des figures  angevines en France et à l’étranger font quant à eux débuter l’analyse sous le règne  de Louis xviii. 9 C L A I R E G I R A U D - L A B A L T E « Les années du romantisme », Claire Giraud-Labalte et Patrick Barbier (dir.) ISBN 978-2-7535-1861-2 Presses universitaires de Rennes, 2012, www.pur-editions.fr Certains articles se c

idéologie dont la littérature va se faire écho. Les idées féodales nourrissent les créations de l’imaginaire. La culture est une culture religieuse. Les genres évoluent rapidement, lus par l’aristocratie Toutes sortes d’adaptations : l’œuvre littéraire n’est pas le résultat d’une création unique et individuelle. (il n'y avait pas d‘œuvres originales au quatorzième siècle) C'étaient les jongleurs, les copistes, les moines(clercs) qui diffusaient les œuvres. *Trois tendances importantes dans

institutions officielles, mais qui étaient hautement pédagogiques : les salons. Une des caractéristiques à remarquer dans les salons, était le fait qu’ils étaient tenus par des femmes indépendantes, d’une bonne position et qui devaient posséder une certaine culture. Dans ces espaces, les femmes avaient la possibilité de rentrer en contact avec la culture, de participer d’une manière active dans la critique des œuvres littéraires et de devenir des mécénats de certains écrivains, comme c’est le cas de

(1747) Première partie Le roman au XVIIIè siècle : de la périphérie au centre de la République des belles lettres 3 Textes du XVIIIè siècle Le roman connaît, au XVIIIè siècle, une vogue considérable au point de devenir un genre littéraire majeur : Gustave Lanson pense qu’il est « le seul genre dʹart qui soit en progrès au XVIIIè siècle » (Histoire de la littérature française). Se libérant progressivement des préjugés et des contraintes, refusant de se soumettre à des règles fixes

longtemps déjà, «les événements et les êtres», amassant des matériaux «sans savoir encore à quel édificeils serviraient».Au cours de l’été, il assista sans doute au bal donné dans la maison Papion en l’honneurdu duc d’Angoulême, neveu du nouveau roi Louis XVIII et fils du futur roi Charles X, qui avait été l’un des principaux artisans de la Restauration des Bourbons. Il peignit plus tard ce bal dans Le Lys dans la vallée. Y céda-t-il, comme son héros, Félix de Vandenesse, au désir irrépressible de laisser

politique, essais littéraires et romans (Delphine, Corinne ou l’Italie), elle annonce une nouvelle sensibilité. De l’Allemagne est en quelque sorte l’apothéose de son œuvre, et est considéré comme l’un des premiers essais de littérature comparée. Après un grand voyage dans ce pays en 1808, au cours duquel elle rencontre les grands auteurs du temps (Goethe, Schiller, Schlegel …), elle en trace un portrait en profondeur : sa diversité, ses mœurs et coutumes, son histoire littéraire et artistique, ses

Dossier sur le mouvement littéraire et culturel des Philosophes des lumières Le contexte historique et social du siècle des lumières La situation Française au début du siècle des lumières Louis XIV Le mouvement des «Lumières» commence à la mort de Louis XIV, né en 1638 à Saint-Germain-en-Laye et mort en 1715 à Versailles. La situation politique à ce moment est à la fois positive, car la France possède de nombreuses colonies et à la fois négative car la France est sans cesse en guerres

mystification de ses amis qui voulaient attirer de nouveau à Paris le marquis qui s’était retiré chez lui en Normandie. En 1780, Diderot en reprend l’écriture ; les différents épisodes sont publiés en feuilleton, entre 1780 et 1782, dans la Correspondance littéraire. Le roman fut édité en 1796, au gré de la découverte de copies que Diderot, échaudé par ses ennuis passés, n’envisageait pas de publier de son vivant. Résumé [modifier] Au XVIIIème siècle, une jeune fille nommée Suzanne Simonin est contrainte