Salamano Etranger

dans le roman d’Albert Camus n’est d’autre que Meursault lui-même, étranger à lui-même, au monde, à ses règles et au lecteur. Présent à chaque ligne du roman dont il prend en charge la narration mais étonnamment absent à tout ce qui l’entoure, indifférent au monde. De cette distance par rapport aux êtres et aux choses (hormis le monde naturel) naît le caractère étrange du héros. Meursault est d’abord étranger aujeu social (ex. : fume dans la morgue, boit un café

Meursault, personnage principal de Camus est un « étranger » à la société, ce n'est pas parce qu’il est « étrange », mais plutôt dans le sens où il ne fait pas partie des conventions de la société. D’ailleurs, quand Camus a envisagé cette œuvre, il a voulu la nommer « L’Indifférent » car dans sa propre vie l’indifférence a été une expérience très précoce et très forte. A la première lecture, il est difficile d’imaginer Meursault comme un étranger. Aprés tout, il nous montre qu'il est capable d'avoir

philosophique : quand est-on mort ? quand vit-on ? Il semblerait qu’on puisse être mort tout en étant en vie. - Autre nouvelle certitude : plus aucune échelle de valeur n’est valable chez les hommes : tous les événements sont équivalents ; « Le chien de Salamano… nouveau Meursault ». Chaque personnage du roman est cité, et tous lui apparaissent interchangeables. Leur relation à Meursault est indifférenciée, ils font partie du « les autres aussi ». Le personnage tire orgueil de ce qu’il se retrouve seul finalement

et sa candeur lorsqu’il décrit en ces termes cette parodie de justice : «Tout était si naturel si bien réglé et si sombrement joué que j’avais l’impression ridicule de faire partie de la famille.» (p. 110) Le procédé qui consiste à créer un regard étranger afin de se livrer à une critique humoristique de son propre milieu n’est pas du tout une nouveauté spécifique à Camus. Bien avant lui, Montesquieu dans Les Lettres persanes (1721), avait tourné en dérision la société française du XVIIème siècle,

autant qu'elle me tenait » (l.16), « comprenait-il donc ce condamné et que du fond de mon avenir. J'étouffais en criant tout ceci » (l.56-58).       De plus, à partir de la ligne 47, il y a une série d'énumération, un parallélisme entre le chien de Salamano et sa défunte femme, la petite femme automatique, la femme de Masson et Marie, Raymond son simulacre d'ami et Céleste, Marie et un nouvel amant. C’est un constat établi à vif sur le seuil de la mort, à défaut de retracer comme d'autres les bons moments

accepté et il est revenu un moment après avec un plateau." It appears quite natural. However at the trial it becomes a step towards the guillotine. The prosecutor thunders (page 104) Oui M.M. les jures apprécieront. Et ils concluront qu'un étranger pouvait proposer du café mais qu'un fils devait le refuser devant le corps de celle qui lui avait donné le jour. Meursault's love for Marie might appear like the sweet spontaneous love of two ordinary people Or It may appear, as in the prosecutor's

fête ? G/ Aimez ceux qui vous aiment et même ceux qui ne vous aiment pas. 4/ Complétez avec le pronom relatif qui convient. A/ Le livre …. Je cherche demeure introuvable. B/ La maison…. Les fenêtre sont peintes en vert, appartient à des étrangers. C/ J’ai visité la petite ville …. Je suis né et …. J’ai souvent rêve. D/ Je me souviens des camarades avec …. J’étais en colonie de vacances. E/ Il portait une veste …. Le temps avait défraîchie. F/ Je vous présente l’ami …. Je vous ai parlé

condition humaine — N'avez-vous aucun désir d'un enfant? Elle ne répondit pas : ce désir toujours passionné lui semblait maintenant une trahison. Mais elle contemplait avec épouvante ce visage serein. Il lui revenait en vérité du fond de la mort, étranger comme l'un des cadavres des fosses communes. Dans la répression abattue sur la Chine épuisée, dans l'angoisse ou l'espoir de la foule, l'action de Kyo demeurait incrustée comme les inscriptions des empires primitifs dans les gorges des fleuves. Mais

convenances l’écrasent parce qu’il doit les observer alors que sa spontanéité voudrait l’y soustraire. La quotidienneté, c’est le monde social avec ses habitudes, ses règles auxquelles chacun doit se plier sous peine de sembler impoli, rebelle ou, pire, étranger. On prévient son patron de son absence, on observe le deuil de sa mère, on pleure ses proches, on manifeste les émotions cautionnées par la société, on se repentit. Le quotidien n’est pas qu’une série d’actions possibles ou impossibles, c’est un

que j’avais menée, un souffle obscur remontait vers moi à travers des années qui n’étaient pas encore venues et ce souffle égalisait sur son passage tout ce qu’on me proposait alors dans les années pas plus réelles que je vivais. [...] Le chien de Salamano valait autant que sa femme. La petite femme automatique était aussi coupable que la Parisienne que Masson avait épousée ou que Marie qui avait envie que je l’épouse. Qu’importait que Raymond fût mon copain autant que Céleste qui valait mieux que