Rêve Et Désillusion

être double L. apparait comme un être double : antithèse du début de la tirade : à Satan il oppose la lumière du ciel. Même s’il se complet dans la corruption et s’il porte le masque de la désillusion, il a conscience de son mal et cette lucidité est semble t-il un reste de vertu. Accumulation de désillusions bien orchestrée qui peut apparaitre comme une mise en scène : succession trop abondante d’interrogations rhétoriques. Derrière le masque du désabusé, ne reste t-il pas un idéaliste qui n’a

DOUAI 1- Première soirée 2-Sensation 3-Le forgeron 4-Soleil et chair 5-Ophélie 6-Bal des pendus 7-Le Châtiment de Tartuffe 8-Vénus anadyomène 9-Les réparties de Nina 10-A la musique 11-Les effarés 12-Roman 13-Le mal 14-Rages de Césars 15-Rêvé pour l'hiver 16-Le dormeur du Val 17-Au cabaret-vert 18-La Maline 19-L'éclatante victoire de Sarrebrück 20-Le buffet 21-Ma Bohème (Fantaisie) Ce poème, donné à Izambard et qui figure aussi dans le manuscrit Demeny, a été publié le 13 aout 1870

courant que vers 1824. b) Contexte historique : Le romantisme est l’aboutissement de la crise des valeurs européennes. Paul Bénichou parle d’une véritable « école du désenchantement ». La révolution de 1830, puis celle de 1848 apportent des désillusions. La déception est grande, et le coup d’Etat du 2 décembre 1851 de Louis Napoléon Bonaparte, qui consacre le Second Empire, pousse ainsi un écrivain comme Victor Hugo à s’exiler. L’instabilité politique et l’ascension de la classe bourgeoise influencent

la vieillesse Le poète parle de la jeunesse comme de quelque chose qui n’est plus par rapport à l’instant présent, par l’utilisation du passé composé « Ma jeunesse est finie », « doux rayon qui m’as lui ». Pourtant on voit qu’il espère, qu’il rêve d’une possible rencontre entre lui et cette jeune fille malgré son âge, par l’emploi du conditionnel présent « d’un seul regard l’éclaircirait », cette jeune fille qui remplirait son cœur et chasserait la nuit. Mais l’utilisation du conditionnel évoque

2. Le mal du siècle · Les poètes et romanciers ressentent : · Un sentiment de désenchantement · Une forte mélancolie · Les désillusions conduisent le héros à la nature · Cette nature pousse le héros à la réflexion spirituelle et philosophique source d’inspiration, miroir des sentiments 3. Le rêve irrationnel· Le besoin d’évasion pousse les artistes à voyager · Ils s’intéresse aux contrées et aux époques lointaines · Le surnaturels et le fantastique

Hugo...) II- Les caractéristiques du Romantisme L'affirmation du moi Le mal du siècle Poètes et romanciers expriment un sentiment de désenchantement et une mélancolie. Les désillusions conduisent le héros à préférer la nature à une société fausse et décevante. (Hugo- Les Contemplations) Le rêve et l'irrationnel Le besoin d'évasion pousse les artistes à voyager. Le surnaturel et le fantastique séduisent l'imagination. Le mythe de l'artiste Le romantisme valorise l'acte de

c'est parce qu'on en est en manque. Il a le pouvoir de donner l’équivalent imaginaire d’une présence sensible de l’objet. L'imagination a comme effet le "brouillage" de la frontière entre les deux mondes : réel et imaginaire car en chargeant l'objet rêvé d'une présence, elle transforme ce désir en une quasi possession. C'est pour cette raison que Rousseau affirme que l'absence d'objet réel ne doit pas être entendue comme une privation ou comme une raison de souffrance. C'est le contraire: le fait

l’œuvre Une vie : Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Penthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions. Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des mœurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle : hobereaux, domestiques et paysans y sont décrits avec beaucoup de réalisme. Nous allons voir en quoi les 5 personnages

lui rappelait à chaque instant ce qu’il avait fait de sa vie, enfin si on peut appeler ce qu’il avait fait jusque là, vivre. Il aurait voulu sombrer dans l’oubli de cet océan profond comme pour expier une faute dont il était innocent, n’être qu’un rêve, bon ou mauvais peu importe, mais cesser de se torturer l’esprit à la recherche d’une explication logique à sa situation actuelle. Il aurait voulu, jusqu’au fond de lui-même, croire que le réveil allait bientôt le délivrer de ce cauchemar qui avait

regroupe les étangs solognots et les sous-bois de la forêt de Tronçais dans leurs mystérieuses brumes. Ce qui importe, c’est de retrouver les sortilèges des lieux archétypaux du conte. La cartographie des géographes se transmue en pays de l'aventure, du rêve, du bonheur perdu irrémédiablement. Si la localisation emprunte ce mélange de fiction et de réalité aux souvenirs de jeunesse de l’auteur, les personnages relèvent eux aussi d’un traitement similaire. D’abord, Alain-Fournier a restitué sa famille