Rédaction Histoire Vécue

culturel du XIXe siècle Le récit : le roman Objectifs : Distinguer textes littéraires et non littéraires Faire apparaître le fonctionnement et la spécificité des genres narratifs Apprendre à expliquer le texte narratif Perspective dominante : Histoire littéraire et culturelle Étude des genres et registres Perspective complémentaire : Œuvre : Thérèse Raquin, Émile Zola (texte intégral) Séquence 2-FR20 81 © Cned – Académie en ligne Chapitre 1 > Comment débutent les romans

paru en 2007, Bernard Golse insiste sur la lecture bidirectionnelle de l’après-coup et l’explicite d’une façon particulièrement claire et didactique à propos de la vignette fondatrice de l’Emma de Freud. Il écrit : « C'est ainsi que la première scène vécue par Emma quand elle était enfant a un rôle décisif pour rendre traumatique la seconde, à l'adolescence, mais la question se pose au fond de savoir si c'est en fait la deuxième scène qui est véritablement traumatique, compte tenu des traces non conscientes

immédiate, et trouver des voies de dégagement dans le registre des intérêts intellectuels et/ou sociaux, alors s’ouvre une autre modalité d’inscription pour l’adolescent, qui est celle de l’inscription dans une histoire, celle de sa famille, de son quartier, de sa communauté, de son pays… histoire qu’il pourra choisir d’habiter selon des modalités d’engagement qui lui sont propres. ■ N° 38 - avril 2010 5 Dossier Pourquoi les adolescents inquiètent-ils les adultes ? Marcel Hecquet Rhizome

"Chaleur, mélodie pénétrante, voilà la magie de Rousseau. Sa force, comme elle est dans l'Emile et le Contrat Social, peut-être discutée, combattue. Mais par ses Confessions, ses Rêveries, par sa faiblesse, il a vaincu; tous ont pleuré." Jules Michelet, Histoire de la Révolution française 1847 Le XVIIIe siècle est avant tout pour le lecteur moderne celui de l'Encyclopédie, de la Raison contestataire et libératrice, prélude aux bouleversements de 1789. C'est le siècle des Lumières, de la critique religieuse

|- S'interroger sur la | |L'horreur de la |chapitres |- Débat autour de la lecture|peuvent représenter des |- La comparaison, la métaphore |condition humaine | |guerre |1 , 2 et 7 |- Rédaction d'une lettre, |questions humaines |- Lexique de la peur, du doute |- Avoir de la curiosité | |(5 heures) | |d’une argumentation de type |universelles. |- Valeur du « on »

amenés à lire de nombreux passages du roman. Séance 1 Support Activités Capacités Connaissances Attitude L'horreur de la guerre (5 heures) Extraits des chapitres 1 , 2 et 7 - Lecture de passages choisis - Débat autour de la lecture - Rédaction d'une lettre, d’une argumentation de type délibératif - Repérer en quoi des personnages de fiction peuvent représenter des questions humaines universelles. - Organiser sa pensée dans un débat d'idée. - Les indices d'énonciation - La négation -

titre, les narrations interviennent comme un dispositif pour recueillir des informations sur les acteurs et accéder à la pluralité de leurs points de vue. De même, il est possible par ce biais de leur faire raconter ou de leur faire rapporter les histoires qui circulent dans les organisations, dans le marché de la consommation, dans les entreprises, etc. 7 Ensuite, elle peut être objet d’étude, en s’intéressant à elle-même. Dans ce cas, il s’agit de saisir le processus de transition, de changement

langages, - des alphabets, des codes, - des signes, incluant : - une mise en relation, - une adaptation, - un interlocuteur. Avertir d’une situation, d’un danger Instruire une personne, un groupe Réciter des poèmes, dire des textes, raconter des histoires Agencer des faits Relater des événements Les mots en bleu sont définis dans la rubrique « mots-clés » du chapitre Pour informer, il faut : - des techniques, - des méthodes, - et des outils, incluant : - un début, - un déroulement, - une fin

dépersonnalisation est définie, par le DSM-IV, comme une expérience prolongée et répétée d’un sentiment de détachement et d’une impression d’être devenu un observateur extérieur de son propre corps. La déréalisation est une altération de la perception, vécue comme le sentiment que le monde extérieur est étrange ou irréel. Redécouverte par le biais des troubles dissociatifs, la dépersonnalisation reste une entité transnosographique rencontrée dans de nombreuses pathologies psychiatriques. Les théories neurobiologiques

Charles Juliet, ibid.,p. 40. 13. Charles Juliet, ibid.,p. 41. 14. Charles Juliet, ibid.,p. 41. 15. Propos de Beckett à Charles Juliet, Rencontres avec Samuel Beckett, P.O.L, Paris, 2007, p. 54. © Cned – Académie en ligne Séquence 5-FR01 279 tence vécue comme le châtiment d’une faute mystérieuse, la solitude noire et profonde d’êtres épuisés, à bout de vie, impuissants à mourir cependant. Plus on avance au fil des années et que l’oeuvre de Beckett se construit, plus les contingences extérieures