Réalisme Julien Sorel

pour l'Italie le pousse à s'installer à Milan en 1814. Il rédige quelques essais, puis retourne à Paris en 1821. Il publie l'un de ces principaux romans, le Rouge et le noir en 1830. Ce romantique à la sensibilité accrue montre dans ses oeuvres un réalisme touchant. Affecté par la pauvreté, il s'installe à nouveau en Italie. Il publie la seconde de ses plus belles oeuvres, la Chartreuse de Parme, en 1839. Il se rend à Paris pour y mourir en 1842. Portrait de Fabrice del Dongo : Fabrice del Dongo

monde grâce au passé. Pour l’auteur la fonction du roman est historique, expliquer le passé pour comprendre le présent. Victor Hugo s’est inspiré de Walter Scott (Ivanhoé). Réalisme. Stendhal, Le rouge et le noir, 1830. Le bonheur est à nouveau possible, le personnage s’ouvre au monde. Le personnage principal Julien Sorel apparaît héroïque mais est en réalité un anti héros ; l’auteur se moque de lui, de sa naïveté, de sa sottise. Malgré cette ironie, le lecteur le trouve sympathique et veut en

et le Noir, 1re partie, chapitre V, « Une négociation », 1830. [Le jeune Julien Sorel, fils de charpentier doué pour les études, a de très mauvaises relations avec son père. Celui-ci, pour s’en débarrasser, compte le placer chez M. de Rênal, le maire de Verrières.] – Réponds-moi sans mentir, si tu le peux, chien de lisard1, d’où connais-tu Mme de Rênal, quand lui as-tu parlé ? – Je ne lui ai jamais parlé, répondit Julien, je n’ai jamais vu cette dame qu’à l’église. – Mais tu l’auras regardée, vilain

Scudéry où Clélie défend les valeurs précieuses telles que la pureté du langage, la distinction et l’idéalisation de l’amour. En effet Clélie, au travers d’un parcours amoureux idéalisé parvient à édifier une morale. Les héros romanesques tel que Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal (XIXème) incarne l’ascension et la réussite sociale, promus capitaine des Hussards (cavalier militaire) il sera notamment anobli.

Eléments d’introductions : Au cœur de la problématique de Julien Sorel et de Stendhal lui-même, se trouve le conflit entre l’être et l’aspiration à un autre être idéalisé, entre la vérité de son être et l’apparence que l’on veut ou doit donner au sein de la société. D’ailleurs qui est le vrai Stendhal ? Henri Beyle ? Entre les différents pseudonymes et la vie d’Henry Brulard on devine bien ses difficultés à définir un « moi » unique au milieu de ses différentes personnalités. Ce qui fait l’unité

particulier des grands magasins parisiens, ce qui nous permet de mieux comprendre le monde de la vie économique parisienne à cette époque là. Dans Le Rouge et le Noir de Stendhal ainsi que dans Bel-Ami de Maupassant les personnages principaux Julien Sorel et Georges Duroy nous montrent comment un jeune homme peut évoluer dans la société. Comme nous avons pu le démontrer avant, le roman est un moyen de mieux connaître les hommes ainsi que le monde, mais nous constatons que ce moyen de connaissances

sur quelque chose qu'il connait, lui apporter un réconfort et une visualisation de l'environnement dans lequel le personnage ou les personnages vont fabriquer le roman. Le réalisme est moteur d'une grande partie de la littérature 5romanesque et de grands auteurs tels que Zola, Balzac ou encore Flaubert ont utiliser le réalisme pour légitimer leur roman, toutefois le rêve de Flaubert qui écrivait à Louise Collet était de faire un roman qui ne tienne à rien que par lui-même, il invoquait déjà la possibilité

Unique en sa manière de décrire des phénomènes sociaux à travers l'individu et son évolution dans une société donnée. Ainsi bien qu'on ait déjà parlé de sociologie pour Balzac ou pour Zola, Stendhal se distingue de ceux-ci, dans la mesure ou le réalisme se trouve chez lui dans le détail. Cela même, car " il est mené par la conviction que si le social possède une existence propre(...), il n'en a pas moins un siège au plus intime des individus et s'exprime jusque dans leur corps, leur geste ou leur

celui d’un roman de Balzac, point de vue omniscient : indications précises de date et de lieu. - Le temps est doublement précisé : jour et heure. - Pour les lecteurs des années 1869, l’histoire que rapporte le roman est récente => normes du réalisme - Paris est évoqué de façon métonymique par le quai Saint-Bernard => Cadre spatio-temporel fermement posé - Symboliquement, « septembre » annonce le déclin de l’été, mais l’heure matinale, comme plus tard la jeunesse du héros (« dix-huit ans »)

"rosse" (triple occurrence du mot) ; volonté d'en découdre à la 1° occasion "les duels nécessaires". -Une forme de puérilité : C’est un aspect plus sympathique de son caractère, partagé avec la plupart des jeunes héros stendhaliens (notamment Julien Sorel Le Rouge et le Noir, Fabrice del Dongo La Chartreuse de Parme) ; puérilité sensible à la spontanéité de ses réactions : - jugements décisifs sur Nancy et la province à l'entrée d'une ville qu'il ne connaît pas - mobilité de son humeur : "idées