Ruy Blas Moliere

registres ; histoire littéraire. La séquence initialement prévue devait s’organiser autour d’une lecture analytique du Dom Juan de Molière, joué par une troupe en résidence dans la ville. Mais un PEC nous a permis de bénéficier de la présence, au sein du lycée, d’une troupe (Très tôt en scène) proposant un spectacle autour de la mise en scène de la tirade de Ruy Blas (« Bon appétit, Messieurs… », III, 2), sur le mode parodique. La séquence s’est donc étoffée et a pris pour support un groupement d’extraits

représentation Question sur les textes Nous allons étudier les trois textes présents au sein de ce corpus : L'Ecole des femmes de Molière écrit en 1662, Ruy Blas de Victor Hugo écrit en 1838, et enfin Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand publie en 1897. Ce sont donc trois extraits de pièces de théâtre de genre dramatique même si cela relève plus de la comédie chez Molière. Ils présentent un élément commun : la lecture d'une lettre dont nous étudierons la fonction dramatique par trois aspects : elle

Scène IV - La reine, Ruy Blas. Ruy Blas fait quelques pas en chancelant vers la reine immobile et glacée, puis il tombe à deux genoux, l'oeil fixé à terre, comme s'il n'osait lever les yeux jusqu'à elle. Ruy Blas, d'une voix grave et basse. Maintenant, madame, il faut que je vous dise. – Je n'approcherai pas. – Je parle avec franchise. Je ne suis point coupable autant que vous croyez. Je sens, ma trahison, comme vous la voyez, Doit vous paraître horrible. Oh ! Ce n'est pas facile À raconter

masque, qui durant la pièce tient un discours de vantard, un discours totalement empathique. Mise à part l’artifice, le masque est aussi un élément important pour faire saisir l’intrigue au spectateur. Un exemple évident est celui d’Amphitryon de Molière, dans la scène 2 de l’acte II, Mercure a pris les traits de Sosie, qu’il tente d’empêcher de rentrer chez lui, car Jupiter qui lui a pris les traits d’Amphitryon, courtise la femme de ce dernier. Cette scène est donc possible grâce au masque, sans

trouvé, dans la mort, son fourreau. Le texte de Molière ne se contente pas de faire appel aux accessoires et aux lieux sinistres, il utilise la machinerie théâtrale pour frapper l’imagination des spectateurs. Il faut étonner, surprendre et même terrifier non seulement Dom Juan, le pécheur endurci, mais aussi le spectateur qui a ri jusque là des provocations du héros éponyme contre le Ciel. Il faut absolument que la fin de la pièce soit morale, et Molière choisit les grands moyens. Il mobilise des figures

Ruy BlasEn 1838, huit ans après la publication de Hernani et onze ans après celle de Cromwell, Victor Hugo écrit un nouveau drame romantique : Ruy Blas. Dans cette pièce en cinq actes, l’écrivain, poète et dramaturge français réaffirme les principes de ce genre théâtral énoncés dans la préface de Cromwell : il se détache de la règle des trois unités et refuse de s’enfermer dans un genre. Au contraire, il cherche à les fondre et les confondre tous en une même œuvre, comme Shakespeare le faisait deux

production à une autre, constituant donc le point de départ du spectacle. La parole est donc au cœur du théâtre. Cependant, le théâtre ne peut pas seulement s'y limiter et assemble d'autres éléments pour constituer un spectacle. Ainsi que le dit Molière « le théâtre est fait pour être vu ». Une pièce se déroule sur une scène où se trouvent des acteurs et des éléments de décor, qui peuvent apporter des informations au spectateur et lui laisser des impressions fortes. La mise en scène d'une pièce

Le genre théâtral occupe une place particulière dans la littérature Française, avec de nombreux dramaturges célèbres comme Molière, Diderot ou encore Hugo, parce qu’il est à la fois texte et spectacle. En effet, le texte de théâtre ne prend vraiment vie que lorsque des comédiens lui prêtent leurs corps, leurs gestes, leur voix, pour le jouer. . Comme l’indique l’étymologie du mot « théâtre  » -lieu d’où l’on voit-, le théâtre ne raconte pas, il fait voir. Il est donc écrit pour être représenté

peinture des passions, et de la comédie par la peinture des caractères. Le drame est la troisième grande forme de l'art, comprenant, enserrant, et fécondant les deux premières. Corneille et Molière existeraient indépendamment l'un de l'autre, si Shakespeare n'était entre eux, donnant à Corneille la main gauche, à Molière la main droite. De cette façon, les deux électricités opposées de la comédie et de la tragédie se rencontrent, et l'étincelle qui en jaillit, c'est le drame. En expliquant, comme il les

Hugo   Marivaux   Maupassant   Molière     Molière     Molière     Molière     Racine   Zola   Eugénie  Grandet   La  Rabouilleuse  ou  Un  ménage  de  garçon   Le  Mariage  de  Figaro   Le  Barbier  de  Séville   Don  Quichotte   Cinna  ou  la  clémence  d’Auguste   Jacques  le  Fataliste  et  son  maître   Un  cœur  simple  in  «  Trois  contes  »   Ruy  Blas   Le  Jeu  de  l'amour  et