Ruy Blas Heroique

d'Ancre en juillet 1830 et Chatterton en 1835 ; Alexandre Dumas donne Antony en 1831 ; Hugo surtout est intarissable : à Marion Delorme, jouée avec éclat en 1831, succède le Roi s'amuse (1832), au Roi s'amuse, Lucrèce Borgia, Marie Tudor, Angelo, Ruy Blas ; rien ne semblait devoir interrompre une si féconde et si brillante carrière. Tout à coup, en 1843, une réaction classique assez violente éclata. Un jeune homme, François Ponsard, fit recevoir à l'Odéon une tragédie classique, Lucrèce, pièce solide

essentiellement des drames de familles: héritages, mariages secrets, déshonneurs, méprises, vols, enfants perdus et retrouvés; l'autre prolongeant les idéaux de la tragédie et du drame historique replacera cette même thématique dans un contexte historique ou héroïque en soulignant l'aspect spectaculaire du retour sur le passé, de l'exotisme et de la mise en scène. Il faut insister sur le côté spectaculaire du mélodrame, il entend montrer. Il a donc recours à un langage dramatique emphatique, où il s'agit de

simplifier un peu les choses, dans la chanson de geste, ce qu’on appelle le moi épique solidaire qui marque une forme de solidarité entre Roland et l’ensemble des Francs, il défend l’armée de Charlemagne, lors de la bataille de Roncevaux à un moi héroïque solitaire. Finalement ce qui importe à Lancelot c’est essentiellement sa propre destinée, son propre parcours, et bien évidemment son propre amour. Des œuvres qui sont également tout à fait neuve, si on les compare aux chansons de geste, de par

échanges et débats, comme le Supplément au Voyage de Bougainville (1796). Enfin, Beaumarchais, dans des comédies drôles et mordantes, dénonce le pouvoir et les privilèges des « grands ». CHRONOLOGIE Les œuvres majeures du siècle des Lumières 1715 Gil Blas de Santillane, Lesage (roman) 1721 Lettres persanes, Montesquieu (roman épistolaire) 1731 Manon Lescaut, Prévost (roman) 1730 Le Jeu de l’amour et du hasard, Marivaux (théâtre) 1734 Lettres philosophiques, Voltaire 1735 Le Paysan parvenu, Marivaux

théorie de l'art. En 1838, on pouvait faire en France le premier bilan critique du théâtre romantique, de ses succès, de ses espérances et de ses faiblesses. C'était l'époque où Victor Hugo avait donné non seulement Cromwell et Hernani, mais aussi Ruy Blas, celle où Alexandre Dumas père avait fait jouer Antony et Kean, celle enfin où l'on avait déjà vu Chatterton de Vigny et les premières pièces d'Eugène Scribe. C'était une époque qui orientait tout na­turellement l'attention des contemporains et de

La fascination s’accompagne d’une forme de stupeur. Elle est indéniablement renforcée par le choix d’un narrateur interne. Pour autant, c’est sans doute Steinbeck qui va le plus loin dans la transformation de la figure maternelle en personnage héroïque. Ces figures maternelles éclipsent donc les autres personnages. Mais elles sont également, à des degrés divers, rassurantes et fascinantes. Ces trois textes, malgré des nuances importantes, se présentent donc bien comme des éloges. Nous sommes

époque le fait souvent basculer dans une nostalgie un peu convenue : à l’en croire – mais y croit-il vraiment lui-même ? – l’esprit français se perd, la galanterie est morte, on ne sait plus pratiquer à divers journaux de l’époque comme Le Gaulois, Gil Blas ou Le Figaro. Il montre à quel point, chez Maupassant, chronique et récit, fiction et journalisme sont intimement mêlés, s’influençant mutuellement, se nourrissant l’art de causer, « ce vif effleurement des choses par les mots »… Même l’architecture

succès, pour développer une critique féroce de la monarchie de juillet et défendre les causes de la Légitimité et de la duchesse de Berry. Le dernier se terminait par une apostrophe restée célèbre : « Illustre captive de Blaye. Madame ! Que votre héroïque présence sur une terre qui se connaît en héroïsme amène la France à vous répéter ce que mon indépendance politique m’a acquis le droit de vous dire : Votre fils est mon Roi ! » Nommé membre du «gouvernement secret » constitué par la duchesse de Berry

Perrault Du côté des mitrés Bossuet : « Madame se meurt… » Fénelon : trois cents ans d’avance XVIIe siècle : tableau récapitulatif Quatrième partie - Le XVIIIe : la bourse aux idées Chapitre 11 - Le roman aux quatre vents Le roman aux quatre vents Gil Blas en Espagne L’abbé Prévost : Manon Lescaut Marivaux : La Vie de Marianne Bernardin de Saint-Pierre : Paul et Virginie Des liaisons multiples Les sensuelles de Rousseau Les dangereuses de Laclos Les sexuelles de Sade Les libertines de Crébillon Les perverties

côté des mitrés Bossuet : « Madame se meurt… » Fénelon : trois cents ans d’avance XVIIe siècle : tableau récapitulatif Quatrième partie - Le XVIIIe : la bourse aux idées Chapitre 11 - Le roman aux quatre vents Le roman aux quatre vents Gil Blas en Espagne L’abbé Prévost : Manon Lescaut Marivaux : La Vie de Marianne Bernardin de Saint-Pierre : Paul et Virginie Des liaisons multiples Les sensuelles de Rousseau Les dangereuses de Laclos Les sexuelles de Sade Les libertines de Crébillon