Ruy Blas Et Tragédie

caractéristiques du registre pathétique. Pour ce qui est du tragique, on peut tout d’abord souligner la supplication « Quel cœur, quel dieu aurait pour moi la profondeur d’un lac ? » qui appelle à la religion. De plus, Camus reste fidèle à la tradition de la tragédie qui veut que la fatalité de la mort soit, plus exemplaire, en prenant comme figure une personne illustre pour qu’il y ai ainsi une chute importante ; Caligula correspond tout à fait car il était empereur de Rome et avait tous pouvoirs, lui permettant

peut laisser des trous temporels dans le texte théâtral, admet des ruptures, il resume des parties en quelques répliques. Les entractes compactent le temps, mle font défiler plus vite. Il se passe des mois entre le premier et le deuxiéme acte de Ruy Blas : quand le valet deviens premier ministre. La concentration de ces différentes actions donne du rebondissement à la piéce, et qui serait invraissemblable dans le réel. Et pourtant, pendant le spectacle, le public, pris dans le temps de la représentation

pièces sont joués avec moins d'acteurs que prévu (les manquants étant remplacés par des mannequins, je l'ai vu moi-même une fois), sans décor (juste des chaises par exemple) , ou sont tirées vers le cirque ou la farce sans raison (par exemple pour une tragédie). La mode est actuellement aux pièces jouées dans une langue étrangère avec des sous-titres, mais alors on ne voit pas la moitié de ce que font les acteurs , et on a du mal à comprendre si on ne connaît pas la pièce !Le passage sur scène peut donc

Définitions Chap.2 : Ruy Blas *genre comique : comédie des mœurs, d’intrigue, de caractère *genre dramatique : le drame bourgeois (en prose, note pathétique et moralisatrice) et le drame romantique (mélange de sublime et grotesque, triomphe du cœur sur la raison, désespoir existentiel). *genre tragique : repose sur la conscience de la fatalité (sentiments du public = terreur/pitié/admiration). *tragédie classique : XVII° s. / forme : vers (alexandrins) – mythologie – conforter *drame romantique :

Hugo en fait le manifeste avec “Cromwell” dès 1827, la pièce est injouable et n’a pas l’effet attendu. “Marion de Lorme” interdite en 1829, c’est avec “Hernani” qu’il confirme son rôle de chef de file en faisant voler en éclat les préceptes de la tragédie classique. La Comédie Française et la censure acceptent de voir jouer la pièce pour la première fois en février 1830, après des mois de lecture, mais c’est uniquement parce qu’ils sont persuadés qu’Hugo fera sa propre ruine et se ridiculisera. Si

Shakespeare : théâtre élisabéthain, quelques pièces baroques Nicolas Boileau : Art Poétique  règle des trois unités, classicisme « Qu’en en lieu, qu’en un jour un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. » But de la tragédie : « de plaire et de toucher » Commedia dell’arte : gestuelle très importance, beaucoup de comique de gestes, impro « Castigat ridendo mores »  guérir les mœurs par le rire  but de la comédie : plaire et instruire Molière : L’avare, Le Misanthrope

création) des représentations théâtrales était données. Ces cérémonies de théâtre avaient alors un enjeu religieux, social et éducatif.

 Deux grands genres existent alors : - La tragédie. Les héros des tragédies grecques étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame. Il y avait les acteurs et un chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide. - La comédie,

A. L'engagement 1. Fonction moralisatrice: a) enseigner la vertu par le vice: la comédie selon Molière ("L'Avare: vice particulier/ "Les Précieuses ridicules": vice social/ "Dom Juan": l'hypocrisie). La tragédie selon Racine ("Phèdre": les ravages de la passion amoureuse; Britannicus: ceux du Pouvoir, de l'excès) b) favoriser le retour à l'ordre: - l'ordre familial ("Le malade imaginaire", "Tartuffe"); - l'ordre social et moral ("Tartuffe": dénoncer les faux dévôts / "Dom Juan": sa mort donne

maitre et valet sont révélés. Le personnage du valet qui dans la société occupe un rang hiérarchiquement inferieur par rapport a son maitre et qui vit dans l’ombre de ce dernier va occuper une place prépondérante dans la comédie tout comme dans la tragédie. A la fois élément comique et dramatique ayant la capacité de réduire son maitre au rang de comparse, personnage multifonctionnel, en quoi peut-on dire que le valet est maitre du jeu au théâtre ? Dans une première partie, nous présenterons le personnage

2. Molière : Le Malade imaginaire, acte I, scène V, 1673 3. Marivaux : L'Ile des Esclaves, scène III, 1725 4. Beaumarchais : Le Mariage de Figaro, acte III, scène V, 1780 5. V. Hugo : Ruy Blas, acte III, scène V, 1838 6. J. Genet : Les Bonnes, extrait, 1947. Deux axes d'étude sont proposés. Un axe culturel met en perspective les liens entre chaque couple formé par le maître et son serviteur, et le couple modèle