Ruy Blas Didascalie Initiale

anaphores v. 13 et 14, v. 20 et 21 mais sortout reprise par quatre fois du refrain B) Mouvement du temps - représenté par la forme du poème et la reprise du 1er vers au 22 -> antépiphore (on reprend 1er vers d'une strophe) -> situation finale est initiale - alternance entre couplet et refrain -> chaque couplet dessine un mouvement vague avec alternance d'un décasyllabe, tetrasyllabe, easyllbe et décasyllabe -> circularité qui monter l'enfermement du poète sans sa nostalgie C) Sens équivoque

romantique (unité de temps, de lieu, et d’action ainsi que les règles de bienséance non respectés, alternance de scènes comiques, lyriques ou épiques, alexandrins parfois mal menés, nombreuses didascalies). La scène 6 de l’acte III nous offre une confrontation magistrale entre Don Carlos, Roi d’Espagne et Don Ruy Gomez da Silva qui refuse de lui livrer Hernani, un brigand. Victor Hugo y développe une opposition de valeurs, sociales et politiques, comme pour véhiculer un message de rupture avec la tradition

pièce se localise dans le milieu des nobles de la cour → une action tragique - Dans les didascalies : l'évocation de Philippe IV, de son fils Charles II - Dans le texte, le nom alguazils (v.58) placent l' action à la fin du XVII ème siècle. - Par ailleurs la mention le jour va naître (v.2) B/ La présentation des personnages - Elle se fait directement quand le personnage est en scène.   - Les didascalies initiales mettent l'accent sur Don Salluste à travers : Les caractérisations et les matières de

lamesnieh.com Dossier pédagogique « RUYBLAS» de Victor Hugo Mise en scène : Jacques Bachelier Co-réalisation : Centre culturel Le PréO d’Oberhausbergen Ruy Blas Victor Hugo Mise en scène et scénographie : Jacques Bachelier Lumière et régie générale : Xavier Martayan Régisseurs : Xavier Martayan et Raphaël Siefert Distribution Ruy Blas : Don Salluste de Bazan : Don César de Bazan : Don Guritan : Doña Maria de Neubourg : Duchesse d’Albuquerque : Casilda : Del Basto et Camporeal : Santa

également aux spectateurs. La double énonciation sert également à l'auteur pour faire passer un message au public par l'intermédiaire des acteurs. Le personnage sur scène parle en double énonciation quand il interrompt le dialogue (noté dans les didascalies comme à part ou au public, indiquant un aparté) pour parler au public ou dire sa pensée à part, pour lui, sans que l'autre personnage présent sur scène ne l'entende. Et cette double énonciation est souvent présente dans les monologues particulièrement

Les acteurs seront également richement habillés, leurs tenues seront flamboyantes ; on en déduira leur statut social élevé. Le costume entretient en effet un lien ténu avec le rang du personnage. Le simple port de l’épée révèle sa grandeur. Dans Ruy Blas, Don César est déguenillé, mais il conserve néanmoins son beau pourpoint. On en déduit qu’il est un noble déchu. Si la détermination de l’époque par le costume n’est pas toujours facilitée par le metteur en scène, elle reste relativement possible

qui peut être lu mais qui a surtout pour vocation d’être mise en scène, regardée. D’une part le metteur en scène qui a pour but de créer le décor et l’espace théâtrale, va pouvoir selon ses idées, choisir de respecter les didascalies de l’auteur ou changer la mise en scène initiale, c’est-à-dire les décors et la gestuelle des acteurs. Mais le metteur en scène devra tout de même respecter les recommandations et le texte de l’auteur. De plus, la mise en scène va permettre au metteur en scène d’exprimer

LITTERATURE DU XIX SIECLELE THEATRE FRANCAISE AU XIX SIECLEBIBLIOGRAPHIE · Victor Hugo , Hernani , éd. G. Gengembre, Paris, Pocket, 2009 · Victor Hugo, Ruy Blas , éd. G. Rosa, Paris, Librairie Générale Française, 1994 · Musset, On ne badine pas avec l’amour , éd. F. Lestringat, Paris, Flammarion, 1999 · Labiche, un chapeau de paille d’Italie

uniquement destiné à la lecture, le théâtre, lui, permet la matérialisation des sentiments, l'immersion et l'identification des spectateurs aux personnages. La représentation théâtrale met en jeu l'expression scénique, et permet d'ajouter au texte initial une autre dimension, plus lyrique, qui concrétise émotions et sentiments. Nous étudierons dans une première partie comment la scène, lieu d'une parole vivante, convient d'une façon efficace à l'opposition de deux points de vue, puis nous nous intéresserons

courte pièce, Eux seuls le savent, (1952) dans laquelle quatre personnages se rencontrent, s’affrontent et se réconcilient sans que le spectateur comprenne quoi que ce soit, faute de toute exposition ou explication. Comme l’explique le présentateur initial, ces personnages s’occupent “uniquement de leurs propres affaires et pas du tout de celles des spectateurs, attitude qui dénote un manque de courtoisie regrettable“. La lecture de cette pièce permet de mesure à quel point ces conventions théâtrales