Rousseau Septième Promenade

dans lesquels le Lorrain Callot exerça sa pointe fine et dure et qui se sont faits rares. Au temps de mon enfance, une marchande d’estampes, la mère Mignot, notre voisine, en tapissait tout un mur, et je les regardais chaque jour, en allant à la promenade et en en revenant ; je nourrissais mes yeux de ces monstres, et, quand j’étais couché dans mon petit lit à galerie, je les revoyais sans avoir l’esprit de les reconnaître. O magie de Jacques Callot ! Le petit cahier que je feuilletais réveilla

incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul. » Citons également Paul et Virginie, les touchants et vertueux héros éponymes du roman de Bernardin de SaintPierre, disciple de J.-J. Rousseau, qui incarnent une humanité bonne et naturelle, dotée d’une saine beauté, qui a échappé à la perversion de la civilisation, vivant dans la lointaine île de France (future île Maurice). Comme tous ces héros relèvent d’une certaine idéalité, ils ont

sa santé, qui devenait chien, ou s'endormait. heure misérable, voulait qu'ilse retirai de bonne ; «C'est un c'était l'avis de Tronchin. grand homme que foi! je ne doute Tronchin^ ! Ma pas qu'ilne tire d'âf- femmes 1. Nous et empruntons J.-J. Rousseau^ par M. à V Histoire V -D. de la Vie Musset-Pathay, et des Ouvrages de Paris, 1821, t. II, 158 JACQUES Il est — même vrai, et FATALISTE tristement. assez ? Qu'avez-vous — LE Rien. — Cela — n'est vrai. pas bâillant

entre le cocher et le bon cheval d’un côté et le mauvais cheval l’attitude à avoir vis-à-vis de l’aimé (Phèdre, 254a-e). Et les affres de l’amour montrent justement cette division de l’âme. Verlaine ainsi fait dialoguer son âme et son cœur dans la septième des « Ariettes oubliées » pour marquer l’interrogation d’un amour qui, en apparence, fini quant à son objet, laisse un sentiment de tristesse et donc une nostalgie. Tout se passe comme si l’amour était un élan préexistant à l’être aimé. Toujours

incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul. » Citons également Paul et Virginie, les touchants et vertueux héros éponymes du roman de Bernardin de SaintPierre, disciple de J.-J. Rousseau, qui incarnent une humanité bonne et naturelle, dotée d’une saine beauté, qui a échappé à la perversion de la civilisation, vivant dans la lointaine île de France (future île Maurice). Comme tous ces héros relèvent d’une certaine idéalité, ils ont

vingtaine de lignes. Voici ce qu’il était possible d’imaginer : Finalement, je décidai de raconter à ma mère mon après-midi, malgré le regard autoritaire de mon père. Je lui dis que je m’étais levé de très bonne heure, afin d’effectuer une petite promenade en forêt. J’avais besoin de sentir l’air de la campagne, de m’aérer l’esprit, de m’éloigner de la ville, de communier avec cette nature en harmonie avec mon âme… Même si elle n’approuvait guère ce genre de divertissement, ma mère ne fut pas étonnée

artistiques, Koons était numéro 2 mondial ; depuis quelques années Hirst, de dix ans son cadet, lui avait ravi la place de numéro 1. Jed, quant à lui, avait atteint une dizaine d'années auparavant la cinq cent quatre-vingt-troisième place – mais dix-septième Français. Il avait ensuite, comme disent les commentateurs du Tour de France, « été relégué dans les profondeurs du classement », avant d'en disparaître tout à fait. Il acheva la boîte de cannelloni, découvrit un fond de cognac. Allumant sa rampe

avant le souper. Le soir de chaque jeudi, il écrivait une longue lettre à sa mère, avec de l’encre rouge et trois pains à cacheter ; puis il repassait ses cahiers d’histoire, ou bien lisait un vieux volume d’Anacharsis qui traînait dans l’étude. En promenade, il causait avec le domestique, qui était de la campagne comme lui. À force de s’appliquer, il se maintint toujours vers le milieu de la classe ; une fois même, il 19 gagna un premier accessit d’histoire naturelle. Mais à la fin de sa troisième

avant le souper. Le soir de chaque jeudi, il écrivait une longue lettre à sa mère, avec de l’encre rouge et trois pains à cacheter ; puis il repassait ses cahiers d’histoire, ou bien lisait un vieux volume d’Anacharsis qui traînait dans l’étude. En promenade, il causait avec le domestique, qui était de la campagne comme lui. À force de s’appliquer, il se maintint toujours vers le milieu de la classe ; une fois même, il 19 gagna un premier accessit d’histoire naturelle. Mais à la fin de sa troisième

littéraire à laquelle ils appartiennent. Nathalie Sarraute s’inscrit dans la mouvance du Nouveau Roman avec toutes les remises en causes que cela implique. Les nouveaux romanciers avaient 1 2 C’est nous qui soulignons P. Brunel, Cl. Pichois, A. M. Rousseau, Qu’est-ce que la littérature comparée?, Armand Colin, 1983, p. 150 10 des revendications communes comme le changement nécessaire des formes en littérature; ils manifestaient de plus, une même volonté d’intéresser le lecteur à autre chose